I Shall Remember
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 [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson

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Adrian g. Clarkson
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Adrian g. Clarkson


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MessageSujet: [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson   [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson EmptyMer 24 Juin - 11:50


    •• Introduce; Myself.







    [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson 311xp44


    « Ceux qui croient que le pouvoir est amusant confondent "pouvoir" et "abus de pouvoir".
    »André Malraux


    Nom: Clarkson
    Prénom(s): Adrian, Grey
    Âge: 35 ans
    Né à: Chatham
    Occupation: Maire adjoint





Dernière édition par Adrian g. Clarkson le Dim 25 Oct - 19:37, édité 31 fois
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MessageSujet: Re: [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson   [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson EmptyMer 24 Juin - 11:50

Dead To The World¤


    Qui était-il/elle?!
    Chicago, 14 février 1929, quelle jolie date pour commettre un massacre.
    Si l'amour se symbolise par la couleur rouge, pour ma part, je ne lui vois qu'une symbolique, celle du sang de mes victimes. Celle de la haine, celle de la mort pour l'argent.


    I.

    Il avait rencontré McGurn il y avait quelques mois déjà, il était venu le voir sur son lieu de travail en lui répétant les rumeurs que circulait sur lui dans le quartier, selon ses dires ils pouvaient se considéré comme un des plus grand danger de Chicago, la trentaine passée il n'avait pourtant rien d'exceptionnel à son actif. La prohibition lui avait permis de faire son trafic d'alcool et de s'en mettre plein les poches grâces à ça. Bon, bien sur, il avait du tuer quelques indiscrets au passage, mais c'était les risques du métier n'est-ce pas? En excluant son trafic d'alcool, il avait certes aussi fait quelques petits boulots pas clairs pour des gangs dont il ne se souviens même plus des noms, c'était un peu leur loi qui régnait en ville, survivre en obéissant ou crever sur le trottoir, pour lui, le choix avait été vite fait, même si pour cela il avait du verser le sang.

    Mais lorsque McGurn vint à sa rencontre, ce n'était pas pour une simple livraison d'alcool à amené à un de ses clients, ni pour aller contrôler un arrivage de Whisky et encore moins pour recruter des putes, non, là c'était inédit. Il eut le sourire aux lèvres lorsque à mi-mot, dans un café du quartier il commença à lui expliquer pourquoi il était venu le voir lui et pas d'autres. C'est vrai, il n'avait jamais traîné avec ce gang irlandais peu scrupuleux qui avait réussit à prendre le contrôle du nord de la ville, ces gars ne lui inspirait nulle confiance. Il avait entendu parlé du meneur, mais le connaissait juste par le surnom qu'il s'était donné, Moran le Branque. Ridicule.

    « Le patron m'a chargé de l'éliminer, lui et sa bande, j'ai déjà quelques bons tueurs avec moi, mais il m'en manque un. »

    Le patron, tout le monde savait très bien pour qui il travaillait mais personne n'osait le clamer haut et fort, Capone était le plus grand rival de Moran et l'idée de le voir mort ne pouvait que le ravir, il avait commandité ce meurtre de masse pour cette raison. Il avait ouïe dire de surcroît, que Capone avait survécut à deux tentatives d'assassinats en un an, voilà qui a du facilité sa décision.

    «  Et je suppose que je suis le dernier. » avait-il fini par déduire. «  J'ai déjà travaillé pour Capone, lorsqu'il a prit Cicero, le bon vieux temps, ses ennemis sont les miens » Dit-il. A ces mots, sont interlocuteur s'était fendu d'un sourire carnassier, le genre de sourire d'un homme peu honnête satisfait. Le lieu était trop bondé pour pouvoir discuter librement du plan, car oui, il y avait un plan, un plan parfaitement bien ficelé mis en place de A à Z par McGurn. Alors il se contenta simplement de lui donner une adresse où le retrouver, à une telle heure, dans une voiture dont la description était parfaite, et discrètement il se contenta d'hocher la tête, ils trinquèrent ainsi, avec du whisky illégal, à la gloire de Capone.


    II.

    14 Février, il pleut, ce genre de pluie qui ne cesse jamais, les gouttes s'abattent violemment sur le sol déjà humide d'un mois d'hiver, il marche le long des battisses, des battisses ternes, parfois en ruine, celles qui longent généralement les rues des mauvais quartiers de la ville, et justement, c'était bien le cas. La NorthClark Street est une rue déserte de Chicago, le genre de coupe gorge que les gens sains d'esprits ne prennent pas seul. L'homme lui avait donné rendez vous dans les alentours et lui avait demandé de se tenir à carreaux, c'est ce qu'il avait fait dans ton son art.

    Finalement, il avait aperçu un voiture miteuse non loin du lieu dit, une voiture imposante mais rouillée jusqu'à l'os, elle ne pouvait plus craindre la pluie qui s'abattait sur son capot décharné où la rouille gagnait du terrain sur la couleur initialement blanche. Il avait tourné autour pendant environs deux minutes avant que l'homme ne lui fasse signe de grimper. Trempé jusqu'aux os, il prit place à sur le siège passager.
    « Enfile ça, je t'explique le plan » fit l'homme dans un murmure. Sans même regardé ce qui lui était donné il mis l'uniforme par dessus ses vêtements, tel costume enfilé à la hâte avant un spectacle. Il s'agissait d'un costume de policier tout neuf déplié exclusivement pour l'occasion. En moins de deux minutes il était devenu flic.
    Il en avait profité pour faire le tour des passagers du véhicule, un d'eux était un visage connu, mais impossible pour lui de remettre un nom sur cette tête. Un mec avec qui il avait descendu une bande d'amateurs pour les faire taire sur un éventuel débordement de Capone. Qu'importe les nom de toute manière, seul comptait l'objectif.

    McGurn commence alors a lui expliquer le plan, simple mais relativement efficace. Ils ont tendu un piège à la bande de Moran, en laissant glisser la rumeur d'une cargaison de Whisky sur le point d'arrivé à l'entrepôt, l'alcool était le mot magique pour faire accourir n'importe quel gang en claquant des doigts. McGurn avait laissé un de ses novices faire passer l'adresse à Moran, et aucun doute, toute la compagnie sera là ce soir. Comme prévu, il faudra agir vite et bien. L'objectif étant évidemment de désarmer avant tout la bande et de tuer le Branque en premier.C'est lui qui est avant tout visé, le reste de la bande est superflu, un bonus qu'ils s'octroie pour célébrer le triomphe du patron sur la ville, la naissance de son empire. Mais cela n'expliquait toujours pas la tenue de policier, un peu de patience, il y venait. Afin de ne pas alarmé le voisinage ils dissimuleraient la tuerie sous une descente de police.
    Il devait bien se forcer à l'admettre, c'était ingénieux. Mais il n'eut pas le temps de lui en faire part que déjà arrivait les victimes.

    Ils étaient tous là, maintenant, c'était à eux de jouer. Le groupe de la Branque s'engouffrait dans l'entrepôt qu'on leur avait indiquer telle des moutons dans une bergerie, désormais il ne restait plus qu'à laisser entrer le renard pour qu'il fasse le ménage.
    Plus rien ne comptait désormais, pas la lui, et encore moins les cris, armes à la main, il se souvient encore de la dernière phrase que Mcgurn lui a dite avant de s'embarquer.
    "J'espère pour toi que tu n'as pas peur de tuer." une phrase à laquelle il avait sourire, la pluie s'imprégnant doucement dans le tissus de son uniforme de policier, parcourant chaque traits de son visage accentuait ce rictus amusé. Il lui avait alors répondu. " La mort me fait rire."
    Et puis des cris, il avait entendu brièvement le mot " police" puis " les mains en l'air" les visages surpris de la bande de Moran, les armes à feu qui tombent au sol, loin d'eux, assez loin pour qu'il n'ai pas le temps de les récupérer. Et ensuite enfin, les coups de feu. Les siens notamment, chacune des balles transperçant les trench coats de leurs adversaires impuissants, le sang qui imprégnait alors lentement le béton du sol, oui, il y prenait goût.

    La seconde partie du plan embrayait automatiquement, afin de couvrir les coups de feu, deux de leur complices déguisés en bandits faisaient surface afin de rendre cette descende de police réelle jusqu'au bout, ils embarqueraient les deux gars dans le fourgons en braquant un flingue sur eux et partiraient aussitôt sans avoir été remarqué. Seulement voilà, un détail ne s'était pas passé comme ils l'avaient souhaités.

    " Le Branque? Où est-il? Mort?" s'exclama-t-il en appuyant son flingue sur le dos d'un de ses collègues travestis en bandit. Mcgurn se contenta d'hausser les épaules et de faire non de la tête, c'était clair désormais, le plan avait échoué. Moran n'était pas présent, ou alors retardé mais il n'était mort.
    Malgré l'échec, ils purent tout de même se félicité d'avoir éliminé sa bande, d'avoir remporté une victoire magistrale sur cet homme qui fut le principale rivale de Capone, avec ses assassinats s'achevaient la conquête de Chicago, Moran ne fit plus jamais surface, et mourut tout comme lui, à croupir dans une cellule.



    Ce que lui a apporté sa vie antérieur:

    Sa capacité à se former un réseau de personnes ressources sur qui il peut compter et qui ne sont pas toujours cleans. De plus, Adrian sait se faire comprendre lorsqu'il désire quelque chose. Le chantage, la manipulation, la violence, sont des futilités qu'il n'hésite pas à utiliser lorsqu'il le faut. Il sait également que s'exposer aux risques est dangereux, aussi il préfère largement laisser faire le travail à ses proches collaborateurs.

    Le pouvoir ne s'obtient jamais honnêtement, voilà une certitude que lui a fait comprendre sa vie antérieure. Aussi, lui et le maire se sont allié à des individus relativement peu scrupuleux qui sont prêt à tout pour protéger le maire en échange de leur prospérité sur l'île. Adrian est un fin stratège dans ce domaine. Sans doute a-t-il appris les ficelles du métier de maire adjoint dans sa vie antérieure.

    Ce qu'il/elle pense de la réincarnation:

    La réincarnation? Depuis qu'il a rencontré Feguson il y croit bien sur, ce dernier lui ayant même présenté les preuves de son existence au travers de sa propre personne. Cependant, si un jour vous venez à lui poser la question, il se contentera de sourire et de répondre que c'est une croyance comme une autre. Certains croient aux fantômes, d'autres sont superstitieux, mais la réincarnation au fond n'a jamais été prouvée.
    Bref, il sera prêt à tout pour démonter la moindre hypothèse que vous lui soumettrez, sans doute par pur intérêt personneL.


Dernière édition par Adrian G. Clarkson le Mar 30 Juin - 17:39, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson   [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson EmptyMer 24 Juin - 11:51

Born To Be Alive¤


    Enfance&Adolescence:


    « Je pars faire mes études en Angleterre!
    -Alors ça hors de question ! N'y compte même pas!
    - Si, j'y compte bien. »

    Comment avons nous pu en arriver là lui et moi? Je l'ignore, sans doute trop d'année de silence ou alors trop d'années à communiquer sans vraiment communiquer. Un homme du nom de Watzlawick a décrété un jour que l'humain était incapable de ne pas communiquer. Il a raison, mais souvent la communication se passe mal, mon enfance en est un exemple parfait.
    Je suis né en Aout, dans une après midi caniculaire ou les températures à Chatam atteignaient facilement les 30° à l'ombre. Une chaleur que j'eus du mal à accepter en vérité, je n'aime pas la chaleur, je ne l'ai jamais aimé et pourtant j'ai décidé de revenir ici, à Chatam, pourquoi?

    Mon père est politicien, ou du moins était car il est décédé dans un accident de voiture il y a maintenant quatre ans. Un type moyen, pas vraiment charismatique qui n'avait sa place en politique que grâce à la qualité et à la vérité de ses discours. Ils souhaitaient devenir maire de Chatam, chose de laquelle je me moque désormais. Il n'en avait ni la motivation, ni le cran. Mon père a fait de sa carrière politique un parcours moyen et sans faits importants, est-ce cela la politique? Est-ce simplement se pavaner en costume cravate pour montrer qu'on a de l'argent? Peut être, au fond, j'ai toujours eu la conviction que la politique était au delà de tout ça, au delà de ces idéaux que l'on s'égosillait à véhiculer, j'ai compris avec mon père, que l'honnêteté en politique ne menait plus tard.

    Comment en est-on arrivé là? La question se pose toujours aujourd'hui. Je suis enfant unique, ni frères et soeurs et cela était tant mieux. Jamais je n'ai eu a me plaindre de l'éducation que m'offrait ma mère, toujours présente lorsqu'il le fallait. C'est elle qui m'a éduqué face à un père absent, un père qui visiblement n'avait que faire de son fils, un père qui préférait ses discours politiques ridicules et sans saveurs. Très jeune, j'ai compris où était ma vocation, si j'ai d'abord lutté contre elle j'ai fini par en faire mon arme, la politique serait mon métier, mais pas une politique comme celle de mon père, la mienne, ma vision des choses et je sais qu'elle me fera aller loin.
    Très jeune, je m'intéresse aux essais politiques de nombreux auteurs, Cicéron, Machiavel, Kant, tous passent sous mes yeux et nourrissent les rêves de l'enfant que j'étais, un enfant qui ne trouvait satisfaction que dans le contact social et dans la littérature politique.
    C'est d'ailleurs ce qui a caractérisé ma jeunesse, la sociabilité est une qualité chez moi, si bien que rapidement je connais la majorité des habitants de mon âge sur l'île. L'école en fut mon principale vecteur, j'étais le genre de personne avec qui on aimait discuter, qu'on aimait fréquenter, mais sans plus. Le reste fut accomplis par les nombreuses activités extra-scolaires que j'exerçais dans ma jeunesse.

    Mais, cette faculté à nouer des liens à un prix, car si il est vrai qu'ils étaient nombreux, ils furent faibles et éphémères pour la grande majorité d'entre eux, est-ce le prix à payer pour ceux qui comme moi préfère être populaire? Je l'ignorais, de toute manière, cette île ne sera bientôt plus mienne.

    Mes dix huit ans arrivent à grand pas, avec eux la fin des études secondaires, j'obtiens mon diplôme sans grande difficulté, ce qui attire la fierté maternelle et l'indifférence paternelle, une indifférence qui bientôt allait se transformer en rage, quand, l'esprit embrumé par mon ambition démesurée, j'annonce à mon père que je quitte Chatam pour étudier en Angleterre. Un choix qui lui a toujours déplu. Il me voyait davantage étudier ici, à Chatam, dans une école afin d'obtenir un diplôme et de travailler ici sur cette île. Qu'importe ce qu'il souhaitait pour moi, ce n'était pas cela que j'avais comme projet et contre son avis, j'ai introduis une demande de bourse à l'université d'Oxford, qui j'ai obtenue et j'ai quitté Chatam pour obtenir un diplôme en sciences politiques.

    Mes années universitaires sont ternes, même si on peu noter le fait que j'ai fais mes premiers pas en politique ici, en rejoignant l'assemblée des étudiants. Rien, absolument rien, ne me prédestinait à ce que j'allais devenir. La travail fut ma règle de vie durant les six années que j'ai vécus ici, bien qu'elles m'aient apportés un certain nombre d'expériences que je suis loin d'oublier.


    Vie actuelle:

    Les flashes se reflètent dans les verres de ses lunettes à épaisses montures noires, pourtant il ne bronche pas, il reste là impassible, à admirer cette foule qui se masse auprès de lui et de l'homme à ces côtés. Un homme âgé, d'environs trente ans sont aîné. Tous deux portaient un costume tiré à quatre épingles et si le premier avait penché pour des couleurs claires comme le blanc cassé, lui avait préféré un costume noir, seul la chemise semblait d'un blanc immaculé.

    C'était une fin de journée comme les autres à Chatam, son île, celle à laquelle il était finalement revenu après plusieurs années d'exil studieux en Angleterre, comme si finalement, cette île qu'il avait fuit l'avait rappelé à elle. Au fond, il avait toujours su que sa carrière était ici, son ambition était née ici et mourrait à Chatam, c'était ainsi qu'il avait perçu les choses. Et son ambition, était au bord de l'apogée.
    Il détourna un instant son regard des flashes qui les assaillissent tout deux, l'homme à côté de lui, était l'homme le plus puissant de Chatam. Du haut de son mètre quatre-vingt ce monument politique avait su réalisé en cinq ans ce que personnes avant lui n'avait su faire : Offrir à Chatam le prestige qu'elle méritait, offrir à celle île la richesse qu'elle devait avoir. En cinq ans, cette île n'était plus la même : Grandes infrastructures touristiques, commerces, hôtels de luxes, restaurants, tout était venu à Chatam, y compris une université de renom. Tout ça grâce à lui.
    Aujourd'hui, il obtenait ce qu'il avait mérité, la confiance des électeurs de l'île et ce pour la seconde fois, une seconde chance qu'ils attendaient tout les deux après 3 mois de rude campagnes électorales. Trois mois où ils avaient, côte à côté, tenté de rallier à leur cause les électeurs venant de partout sur l'île, de tout horizon et de tout point de vue.

    Les flashes se reflètent dans les verres de ses lunettes à épaisses montures, il y a trois mois de cela déjà il en avait fait les frais, mais ce soir là, il était le principale sujet de cette horde de photographe déchaînés.
    « Le départ de Monsieur Thompson est une chose triste mais inévitable » commença alors l'homme à ces côtés «  Moi même un jour je serai contraint de partir en retraite, malgré moi, mais pour l'instant soyez sur que je garde la forme » une petit rictus se dessinait sur les lèvres de l'homme alors âgé de 67 ans, un homme droit et charismatique qui arrivait à gardé un ton de discours remarquable. «  Je lui souhaite beaucoup de bonne chose maintenant qu'il a quitté la scène politique, mais voyez vous, à l'approche des élections je ne peux me reposer sur mes lauriers, aussi ai-je rapidement trouvé mon nouveau maire adjoint, si bien sur, mes compatriotes décident de me réélire. »
    Il le désigna alors, tous les journalistes n'eurent d'yeux que pour lui, une admiration qui lui faisait ressentir un sentiment des plus paradoxales, entre la gène et l'orgueil.
    « Adrian Clarkson fut un de mes plus proches collaborateurs dés mon premier mandat, un garçon prometteur qui n'avait nullement sa place à un poste de simple employé de mairie. »
    Adrian ne pu s'empêcher de sourire, derrière ses lunettes, on pouvait voir une lueur d'amusement et de nostalgie traverser son regard brun noisette. Voilà déjà maintenant quatre ans qu'il travaillait à la mairie. A l'époque, il avait été engagé par monsieur le maire en personne, tout jeune mandataire au poste de maire de Chatam pour représenter les relations nationales et internationale de l'île. Son doctorat en sciences politiques l'avait beaucoup aidé à accéder à ce rôle si tôt. Mais très vite, le lien qu'il allait tisser avec le maire serait tel qu'il s'imposait d'emblée pour remplacer monsieur Thompson au poste de maire adjoint pour le second mandat du maire. Un courant de nostalgie venait alors souffler sur lui, comme si finalement, cette période n'était qu'un agréable souvenir lointain, celui d'une époque où il devait faire ses preuves, et qu'il les a faites avec brio.

    « Monsieur Clarkson est bien jeune pour vous assister monsieur Feguson, pensez vous qu'il a l'expérience nécessaire pour cela? »
    Ils s'étaient alors lancer un regard, Feguson avait sourit, ce genre de sourire moqueur qu'il adressait souvent aux journalistes et que ceux-ci prenaient pour une méthode d'accentuation du charisme plutôt efficace. Puis, finalement, il reprit d'une voix calme. «  Soyez certains, cet homme a plus d'expérience à lui seul que pouvait en avoir un vétéran de la politique, il représentera, à mes côtés, la jeunesse de Chatam que je ne peux plus hélas, représenter à la perfection au vu de mon âge avancé. A trente deux ans, c'est un âge magnifique pour accéder à un rang important en politique. »
    Ces mots, ils le savaient, célébraient de nombreuses années d'étroites collaborations passées et à venir.

    Trois mois plus tard, les flashes des photographes le poussaient à sortir de sa nostalgie, sur cette même estrade, le soir tombait sur Chatam island, et eux, le gouvernaient.
    Ils feraient la une des journaux de l'île et du monde entier, cette soirée était la leur. Dorian Feguson, posté à côté de lui portait son costume couleur crème, synonyme de victoire, lui, avait préféré rester sobre, et soudain, dans un élan de joie, le maire attrape son poignet et le soulève, en signe de victoire et d'alliance. Ils avaient rempli les premières part de leur marché, il était désormais temps de passer aux choses sérieux. Avec 85% des voix, le maire sortant de Chatam Island renouvelait son mandat pour une période de cinq ans.


    Mars 2006, Chatam.

    «  Votre projet est intéressant monsieur Bianchi, très intéressant je dirais même, après tout, Chatam n'a actuellement aucun casino, et les revenus que celui-ci pourrait nous apporter ne sont pas négligeable. »
    L'homme en face de lui tira une bouffée de sa cigarette, recrachant la fumée dans l'atmosphère brumeuse du bar où ils avaient décidé de discuter. Une échoppe non loin des quais ou rares étaient les journalistes et les membres de la presse, assit face à face sur une table en bois fort étroite, ils observaient le plan d'un hypothétique casino qui serait installé en centre ville.
    « Évidemment, il me faudra l'accord du maire pour cela... » souffla Bianchi en observant le plan avec envie.
    « Cela va de soit, cependant, je ne peux vous garantir que le maire sera encore en place durant les élections du mois de juin, si vous voyez ce que je veux dire naturellement. »
    Un lourd silence s'installa entre les deux hommes.
    « Nous savons tous les deux le prix du pouvoir, j'ai consulté votre dossier monsieur Bianchi, votre cassier judiciaire n'est pas le meilleur de tous il faut bien l'avouer. Et je suis sur qu'il ne plairait nullement, à un maire autre que Feguson naturellement, qu'un homme de votre trempe deviennent une personne importante au sein de l'île et surtout qu'il y ouvre son propre établissement. »
    Bianchi ne pu que sourire, tapotant sa cigarette au dessus du cendrier avant d'à nouveau de libérer dans l'atmosphère une fumée bleuâtre de nicotine.
    « Je ne vois absolument pas ou vous voulez en venir monsieur Clarkson. 
    -Dans ce cas, on va être plus clair » fit-il en se penchant vers l'homme. «  Vous allez vous arranger, vous et vos camarades, pour que monsieur Feguson soit réélu dans le quartier sud de l'île, ce dernier ayant un niveau d'intention de vote pour le maire relativement bas. En échange de quoi, nous signerons des deux mains votre demande d'urbanisme et tirons simplement une croix sur votre passé douloureux. » Il marque un pause « Je me chargerai d'ailleurs personnellement de votre cassier, il sera vierge avant que vous n'ayez le temps de poser la première pierre de votre casino. »
    Bianchi posa ses deux coudes sur la table, regardant vers le plafond, l'air pensif, la réflexion fut cependant de très courte durée.
    « Vous êtes un fin stratège, je vous aime bien. » commença-t-il. «  Vous ferrez un très bon maire adjoint, j'y veillerai » se contenta-t-il de dire en guise d'accord, avant de finalement ajouter. «  Ou est le contrat, que je signe? »
    Il sourit, une sourire amusé, un rictus qu'il avait l'art d'afficher, puis, se levant, attrapant par la même occasion son attaché caisse il considéra le futur gérant du casino.
    « Un contrat ? Allons, ce n'est d'aucune utilité, si la part du marché n'est pas respecté, je veillerai personnellement, moi et mes collaborateurs, à vous faire disparaître de la surface de cette île. » Conclu-t-il, avant de lui souhaiter une bonne soirée sur le ton de l'ironie et de quitter le bar aussi vite qu'il n'y était entré.

    Désormais, deuxième homme le plus puissant de l'île, il est conscient que son pouvoir de persuasion est grand, et il n'hésitera nullement a en user si cela est nécessaire, la collaboration qui le lie au maire, est très loin d'être terminée.


Dernière édition par Adrian G. Clarkson le Jeu 2 Juil - 14:13, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson   [ You work with a Ghost] //Adrian Clarkson EmptyMer 24 Juin - 11:52


    •• Who; I Am.



      5 Traits de caractères :

      Hypocrite;La parole est un art qu'il faut maitriser, et cela, il l'a très bien compris. Dés son plus jeune âge. Toujours convaincu de son ambition de faire carrière dans la politique, il a également compris très vite que le meilleur moyen de grimper dans le domaine était de caresser les gens dans le sens du poil. Rien en cet homme ne peut vous faire croire qu'il travaille dans l'ombre pour maintenir le maire en place. A le regarder, c'est un homme brillant, diplôme en sciences politiques qui n'a pas une ambition démesurée. Vous pourriez presque lui faire confiance tant il est aimable avec ceux qui l'entoure. Cependant, prenez garde, chaque mots peut devenir un véritable poison lorsqu'il tombe dans les oreilles de cet homme.

      Rusé;
      Second trait de caractère qui a fait son mérite: Son art de la ruse. Adrian est un fin stratège qui sait exactement comment faire pour arriver à ses fins. Avec lui tout est coordonné au millimètre prés, tel du papier à musique. Sa vie à Chatam lui a permis de se construire un réseau de connaissance suffisamment performant pour être capable de quadriller l'ensemble de l'île. Lui et le maire y travaillent d'ailleurs en coopération.
      Il estime que la ruse fut l'un de ses meilleurs outils pour grimper les échelons, il du déjà en user pour convaincre sa famille de la laisser partir étudier en Angleterre.


      Vicieux;
      Sans foi ni lois? Nous n'irons pas jusque là, mais Adrian est un homme prêt à tout pour avoir ce qu'il veut et surtout, pour faire en sorte que le maire ait ce qu'il veut. Car si le maire triomphe, lui triomphera également. Certaines de ses fréquentations sont loin d'être des gens correctes, bien au contraire, ils savent tous qu'on obtient pas la gloire avec des gants et le marchandage y va bon train. La protection du maire contre la protection d'un établissement douteux, un petit meurtre camouflé en suicide, ils connaissent tous très bien cela, ils sont d'ailleurs devenu maître dans cet art. A côté de cela, c'est un homme qui ne se gêne nullement pour prendre le plaisir là où il vient, séducteur, il profite parfois de son pouvoir pour obtenir un fille lorsque Rose n'est pas disponible. Il aime le faste et le luxe et il lui arrive de trainer dans les coins huppés de la ville pour cette raison.

      Charismatique;
      Il était très étonnant, à l'époque de la campagne électoral pour son second mandat, que le maire choisisse un homme si jeune pour devenir son maire adjoint, pourtant très vite la raison s'est imposée d'elle même comme une évidence. Orateur brillant et toujours propre sur lui, Adrian à su cultiver une apparence de leader depuis le début de la campagne, jusqu'à la victoire et encore aujourd'hui, trois ans après. Il inspire confiance par sa simple parole et c'est malheureusement bien cela qui a rendu, jusqu'à maintenant, tous ses interlocuteurs aveugles et naïfs.

      Observateur;
      Autre philosophie chez Clarkson. Il sait que beaucoup sont prêt à tous pour le faire tomber, et la seule raison pour laquelle ils n'y arrivent pas est simplement qu'il n'y a aucun scandale qui l'éclabousse. Le maire adjoint a prit soin de laisser faire les sales boulots à ses collègues invisibles peut scrupuleux et prêt à tout pour s'attirer les bonnes grâces du maire. Jamais il n'intervient en personne lorsqu'il s'agit d'assassiner ou d'espionner quiconque. Même ses nombreuses liaisons et ses soirées mondaines n'ont débordés de la sphère privée. Comme si il avait réussit à dissimuler les preuves. Quoiqu'il en soit, il se tient à carreaux et observe ce qui l'entoure, c'est d'ailleurs pour cela que Dorian le considère comme son conseiller

      Habitudes:

      N'en a pas vraiment, il n'a pas spécialement de routine qui s'installe dans sa vie car il se la refuse. Il n'est pas rare de le voir dans le restaurant huppé de la ville ou dans un bar du même acabit en fin de semaine accompagné de quelques collègues de la mairie, mais il n'y a jamais eut suffisamment de débordement pour que ça finissent comme scandale. De toutes manières, pour un journaliste entrer dans ce genre d'endroit est un parcours du combattant.

      Ce qu’il garde toujours dans ses poches:

      Son Iphone: Oui évidemment, on ne peut pas avoir de l'argent et ne pas profiter de la technologie nouvelle. Il est indispensable lorsqu'il a oublié son agenda à la Mairie par exemple, mais aussi pour recevoir les appels de ses collaborateurs. Il est d'ailleurs souvent accroché à celui-ci. Sauf en réunion et en soirée.

      Son porte-feuille: Et donc ces papiers, même si son badge de la mairie est souvent attaché à sa chemise ou à sa veste il préfère garder ses papiers d'identités sur lui, rien n'est trop sur.

      Son Trousseau de clefs: Avec, la clef de son appartement en ville, la clef de sa résidence secondaire en bord de plage, la clef de sa voiture et celle de son bureau. Rien que ça, oui oui.

      Agenda: Le genre de petit carnet minuscule qui ne prends pas de place, il le prends partout où il va. Cependant il lui arrive de l'oublier à la mairie lorsqu'il quitte le travail tard le soir, dans ce cas son i-phone prends le relais.
      Côté esthétique il est simple, couverture de cuir noir et feuille d'un blanc immaculé.[/b]


      Un stylo: Couleur noir, souvent mis dans la poche avant de sa chemise.[/b]

      Comment il commence et termine sa journée:

      Il est plutôt matinal, du moins en semaine, levé 5 heures, petit-déjeuner tranquille devant la bais vitrée qui donne sur le centre ville ( ou sur sa terrasse devant la mère lorsqu'il est dans sa seconde résidence). Il prends ensuite une douche ( incroyable non?) et se pose devant son ordinateur portable pour consulter ses mails. Parfois lorsque le silence est trop pesant ou que le bruit des voitures ( ou de la mer) l'ennuie, il allume la radio ou la télé pour se tenir au courant des dernières nouvelles et écouter quelques morceaux musicaux. En fonction du temps que prendra la consultation des mails il fera également un tour dans son agenda pour trier les évènements qui se sont déjà produit ou en train de se produire. Tout dépendra du temps, encore et toujours. Il quitte son appartement de manière à être pour huit heures à la mairie.


      C'est le soir que la routine est bouleversée, c'est vrai que parfois, la journée est pénible et que par conséquent il préfère retourner chez lui pour se reposer. Mais souvent il est entrainé par ses collègues dans des soirées mondaines, ou envoyé par le maire dans des diners d'affaires. Il lui arrive également de faire un tour au casino pour discuter en privé avec son allié, Lorenzo. Mais rien d'extraordinaire. Ses soirées et ses nuits sont parfois relativement mouvementées. Il mène le train de vie d'un homme d'affaire au sommet de sa forme et de son capital bancaire.



      Autres choses à savoir:

      Il a reçu le meilleur taux de voix de préférences après le maire durant les dernières élections alors qu'il émergeait seulement sur la scène politique.

      Il apprécie particulièrement rester seul dans son bureau à la fin de la journée, voir en soirée pour prendre un apéro, il aime encore plus si il est accompagné de jolies demoiselles.

      Même si beaucoup le qualifie d'être un séducteur, c'est loin d'être le cas, en vérité il se qualifie plutôt d'épicurien, conscient de l'effet du pouvoir sur certaines femmes il aime simplement en user.


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