I Shall Remember
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 Quelle plaie !

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Teiva Holigahino
Vivi, manteni speranza
Teiva Holigahino


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MessageSujet: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyMar 27 Oct - 23:31

Toc Toc Toc! I need help ! _
Quelle plaie ! 091027095435701978 Quelle plaie ! 091027094824697964



18h45. Heure idéale pour se faire le footing de la journée. Le temps était ni trop chaud, ni trop humide. Teiva était parti de chez lui, avait longé la plage, trempant un peu les pieds dans le sable mouillé, ce qui donnait un poids supplémentaire à trainer sur quelques mètres! Le soleil était bas à présent, on sentait qu'une nouvelle saison approchait... Il tourna la tête de l'autre côté, et remarqua les sacrées baraques qui étaient sur la côte! Le soleil se reflétait dans les baies vitrées... Personne à l'horizon, que ce soit sur cette étendue sableuse ou dans les maisons, enfin, dans les villas et de ce que le néo-zélandais pouvait y voir! Bref, il continua, passa pas très loin de Wharekauri. Mon Dieu! Anna habitait là-bas et cela faisait un bon bout de temps qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles ! Elle lui manquait, son sourire malicieux, son regard réconfortant, ses anecdotes sur leur enfance et tous les coups qu'ils avaient pu faire auparavant! Son amie lui manquait oui, enfin, son amie d'enfance et son amie d'enfance lui manquait. Brin de nostalgie dans cette course effrénée! Il passa son chemin, rejoignit Motehupe, où il regarda brièvement la clinique qui, il fallait le dire en terme assez cru, avait de la gueule, mais les autres mots ne pouvaient traduire sa beauté! Aujourd'hui, sa traversée de l'île en pas cadencé se résumerait à ce petit circuit, se terminant au niveau de Round Island avant de rejoindre son studio.

Ses pieds continuaient de fouler le goudron, il sentait l'air fouetter son visage, il voyait le soleil descendre jusque sur ses lunettes de course, il percevait les quelques prompts coups de vent contre son T-shirt faisant ainsi contraste avec la chaleur de son effort. Tout était si bien mais, tout à coup...

19h55. Il se prit les pieds dans une espèce de grand carton, posé sur le trottoir, qui avait bougé en même temps que lui avait chuté! Il essaya de se rattraper, mais, voyant qu'il ne pouvait se rattraper, il ne risqua pas ses poignets en les mettant en amortisseurs, ni même sa clavicule en faisant une roulade avant, comme en mission! Il tomba. Net. Mais, quelque chose de froid pénétra sa peau... Teiva leva la tête, personne. Il récupéra ses lunettes de soleil et les remit sur son nez. Il se leva et remarqua du sang qui s'écoutait sur le sol... Il jeta un oeil à l'endroit où il était tombé. C'était un pack de bouteilles d'alcool qui avait fait obstacle, et des canettes vides d'une autre marque, qui avaient fait matelas... Il regarda ses bras. Pas loupé! Ca main gauche saignait bien! Il fallait qu'il trouve un moyen d'arrêter l'hémorragie avant d'aller à l'hôpital... Il prit le bandana qu'il avait sur le front et s'en fit un garrot. Il ne fallait pas qu'il attende d'aller là-bas, il fallait qu'il désinfecte avant de faire le trajet. Il devait aller déranger quelqu'un... Ce n'était pas ce qu'il aimait, mais bon!
Il traversa la route et alla sonner au numéro 50. A côté de la porte, il y avait une vitre teintée... Teiva remarqua quelques gouttes de sang au niveau de la ceinture abdominale, se devait être quelques éclats, mais rien de grave. En revanche, il s'aperçut qu'il saignait aussi au niveau de la hanche gauche. Il se baissa à nouveau et vit un bout de verre planté à cet endroit là et un aute vers l'épaule du même côté... Il avait envie d'engueuler ces personnes non pas d'avoir bu, mais plutôt, de ne pas avoir fait attention où ils rangeaient leurs foutues bouteilles!

La porte s'ouvrit.
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Jamie Road

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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyMer 28 Oct - 1:51


    Une ombre délicate d'un corps exquis et d'un piano se reflétait sur son mur blanc. Il était dix neuf heures trente précise quand elle posa ses précieuse mains sur les touches d'une blancheur immaculées et d'une froideure extrême. La mélodie mélodieuse enivra son monde. Tous autour d'elle n'avait plus aucune valeur. Seul, son piano à queue laqué d'un noir profond devenait essentielle. A ce moment là, aucune catastrophe ne pouvait lui faire décrocher. A ce moment là, Jamie Road ressentait plus que le bonheur, la liberté qui devenait plus que de la routine. Elle avait besoin d'action, de musique.
    Après une journée entière à l'hôpital, elle ne rêvait qu'une chose : Se détendre, pianoter et pourquoi même faire entrer un joli mec dans son lit. Tous était à son honneur. Elle s'était détendu pendant plus d'une heure affaler sur le canapé à regarder des shows à la télévision, elle pianotait depuis plus de cinq minutes- Qui d'ailleurs ne lui suffisait pas assez - Elle irait ce soir au bar s'amusait, comme elle le fait d'habitude après une journée mouvementé.

    C'est d'ailleurs le cas de le dire, Jamie Road. Jeune femme de haute société a eu affaire au différence des classes sociale. Elle qui souvent s'amuse de jouer de ce rang, a eu aujourd'hui du mal à l'accepter. Je n'en dirais pas plus, le secret professionnel, vous comprenez. C'est comme ça qu'elle a hérité d'un jour de repos, demain, et d'une permission de sortie dès midi et demi. Ce qui paraissait assez étrange. Bref, la demoiselle ne se fit pas de bile et s'en alla, au grès du vent qui commençait à souffler. Ses cheveux en bataille, ses yeux bleue perçant elle était rentrée chez elle. Espérons désormais que le chien du voisin n'aboie pas et que la fille de sa voisine ne joue pas de la trompette. Vu toutes les fausses notes qu'elle commettait, elle risquait de détruire la jolie porcelaine de maman, qui ensuite poussera une gueulante. Et c'est partie, let's go. Le bruit, elle en avait marre, sauf bien entendu des merveilleuses touches blanches de son piano.

    C'était merveilleux, dans l'état où elle s'était mit. Même un drogué de marijuana ou de cocaïne n'avait jamais ressentit ça. Personne n'allait lui volé ceci. Mais tous s'effondra bêtement quand quelqu'un sonna à la porte d'entrée. Plutôt vexée et énervé, elle ouvra la porte. Il avait intérêt à être mort quand elle arriverait à cette porte. Elle avait la tête baissé quand elle ouvrit. Elle n'avait en aucun cas remarqué le sang sur le sol et cet inconnu qui était pire qu'une fontaine de globules rouges. Elle recula de deux pas pour comprendre enfin ce qui se passait. Elle arquait son sourcils droit, étonné de ce interruption.
      Vous savez l'hôpital n'est pas très loin. Elle avait dit ça sur un ton assez sadique. Ben attendez quoi ! Il l'avait dérangé. Puis elle baissa les épaules, soupira et puis lui dit : Bon entrée. Allez dans la cuisine. Je vais vous enlever les trucs facile et je vous emmenerez moi même.


    Ah la méchante, vous pouvez le dire. Elle préférait refermé cette porte et retourner à son jolie piano, mais y'a monsieur le destin qui fait des siennes. Elle aurait d'ailleurs adoré lui dire: Evite de me mettre du sang partout sur le sol, merci ! Mais, bon. Elle ne le fera pas.
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Teiva Holigahino
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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyMer 28 Oct - 13:50

Il se tenait à présent droit même si c'était un peu douloureux au niveau de la hanche. Qu'il y est un taison de planté à cet endroit là ne l'étonnerait pas! Le flux de sa main se calmait légérement mais ça allait nécessiter des fils ça! Heureusement qu'il avait eu se réflexe de militaire en faisant le garrot! Cette éducation à la dure apporte parfois de bonnes chances en fait... Bon, mis à part quelques balles dans le corps ou des coups de couteau, niveau débrouillardise, sécurité, physique ou protection, ça aide!

Enfin, bref. La demoiselle qui venait d'ouvrir était blonde et grande. Elle avait un corps élancé, de longues jambes et un buste svelte. A en juger le regard qu'elle portait sur lui, il la dérangeait... Cependant, ses yeux étaient si clairs, si beaux, si profonds...
so attractive! Quand elle se mit à parler, Teiva entendit son timbre de voix qui était légérement raillé sur certain mot, so cute! Ses lèvres étaient fines et paraissaient douces, so sex! D'après les remarques qu'elle lui avait lancées, l'impression du blessé s'avéra fondée... A cela, il se justifia, je suis vraiment désolé de vous déranger... Il la regardait, ne sachant pas vraiment où poser ses yeux tant la gêne l'envahissait... Il continua, mais, je m'étais dit qu'il vallait mieux désinfecter tout ça avant d'aller à l'hôpital... Comme je suis à pieds, le temps de faire le chemin, il était plus sure d'avoir des plaies plus propres... Enfin, vous voyez ce que je veux dire? Le néo-zélandais espérait que oui!

Elle l'invita à rentrer, ce qu'il fit. Il la suivait à présent. Il remarqua un magnifique piano à queue dans le salon. Le pupitre qui faisait aussi office de "couvercle" quand on ne s'en servait pas, était levé et le siège du musicien reculé. Il comprit alors pourquoi il dérangeait et d'où provenait cette douce mélodie à peine perceptible de l'extérieur... Il ne savait pas ce qu'elle faisait dans la vie mais c'était une sacrée maison. Pleine de charme et de goût! Il ne savait pas non plus où était la cuisine qu'elle lui demandait de rejoindre.... Il la suivait donc, d'un pas plus lent et hésitant. De dos, elle avait cette allure désinvolte, sûr d'elle mais délicate... Il n'y avait pas à dire, du côté de la vie professionnelle elle devait avoir un poste à haute responsabilité et dévoué pour les autres! D'ailleurs, elle s'était proposée pour l'amener à l'hôpital. A la suite de quoi, Teiva renchérit,
c'est gentil de votre part, mais je pense que vous en aurez déjà fait assez sans que j'ai besoin de vous demander de m'accompagner là-bas... Ca me gêne déjà d'avoir dû frapper à une porte.... Il se passa la main gauche sur l'avant-bras droit et entra ensuite dans la pièce qu'elle lui avait indiquée. Vive la modernité de l'électroménager! Elle se retourna vers lui, ses cheveux avaient suivi avec un air de l'Oréal, de toute beauté! Il avait sonné à la bonne porte! Tomber sur une personne agréable était ce qu'il voulait, mais en plus sur une demoiselle très belle, c'était un bonus! Il arrêta sa marche et attendit les futures consignes...
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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyJeu 29 Oct - 1:22

      Je suis vraiment désolé de vous déranger... mais, je m'étais dit qu'il valait mieux désinfecter tout ça avant d'aller à l'hôpital... Comme je suis à pieds, le temps de faire le chemin, il était plus sure d'avoir des plaies plus propres... Enfin, vous voyez ce que je veux dire? Dit-il assez optimiste.
      Non, je ne vois pas.. Ce sont les médecins qui devrait faire ça, pas une inconnu de banlieue.

    Inconnu chirurgien de banlieue, elle aurait dû préciser. Mais peu importe. Elle irait à l'hôpital plus tard, elle le transférer et puis elle rentrerait chez elle, faire la fête; à moins qu'une intervention lui plairait.

    Il paraissait qu'elle était jolie, mademoiselle Jamie Road. Elle ne paraissait pas, elle était. Ses cheveux blond resplendissait au soleil comme des épis de blé. Ses yeux d'un bleue cristallin, profond donnait l'impression de nager dans un océan et qu'on s'y noyait quand le moment était atroce et odieux. Elle était fine et élancé. Un corps de mannequin à l'occidentale. Elle ne faisait qu'un bref mouvement de la tête pour que tous les garçons soit derrière elle. Enfin bref, le monde à ses pieds elle l'avait.

    Elle ne marchait pas sur son propre sol, elle volait. Elle balançait son corps au rythme de ses mouvements lent et, pourtant si rapide. Elle l'emmenait dans une cuisine au ton neutre et relaxant, une cuisine quoi ! Elle désigna la chaise près du mur pour qu'il puissent s'y asseoir, si déjà il le pouvait. De ses placards, elle sortit de l'alcool à brûler, des chiffons et elle repartit en vitesse dans sa salle de bain, où vu qu'elle était membre du personnel de l'hôpital, elle ramenait des bandages et autres trucs qui lui servirait.

      c'est gentil de votre part, mais je pense que vous en aurez déjà fait assez sans que j'ai besoin de vous demander de m'accompagner là-bas... Ca me gêne déjà d'avoir dû frapper à une porte....
      C'est en revenant dans la cuisine qu'elle lui fit. Ca vous voyez, fallait réfléchir avant de sonner chez moi. Et puis vu l'heure qui est, je pense que je dois aussi faire un tour. dit-elle en regardant sa montre.


    Elle n'avait toujours pas mentionner sa profession et d'ailleurs, elle ne le fera pas. Son côté sadique allait faire qu'il aurait une grande frousse plus tard. Elle le regarda, sans aucun sourire, ni expression faciale. Et s'approcha avec un chiffon imbibé de bétadine.

      Je vous prie de ne pas pleurer ou de ne pas crier quand j'appliquerais la bétadine. A moins que vous soyez si fragile ! Comment vous vous êtes fais ça ? Pas que ça m'intéresse mais bon, au moins vous n'aurez pas sonner à ma porte pour rien. Elle fit un sourire ironique. Sadique la madame.
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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyJeu 29 Oct - 1:53

Bon, okay, la réponse de Mlle Road (d'après l'indication de la boîte aux lettres à l'entrée) l'avait laissé perplexe et il voyait qu'il ne fallait pas enfoncer le clou, s'il osait dire étant donné ce qu'il avait d'enfoncé dans la peau! Vu le ton qu'elle prenait pour parler et ses manières, elle devait savoir qu'elle était belle et devait en jouer... Par moment. Ici, ce n'était pas le cas apparemment, elle faisait plutôt preuve de sadisme envers lui. Mais nulle intimidation à l'horizon pour lui, ce n'était pas une femme dans son genre qui allait lui foutre les jetons!!! Un des principes de l'armée, ne jamais avoir peur de l'ennemi. Un autre principe de l'armée, rester de marbre ou tout au moins, ne pas flancher si la boule au ventre monte. Dans cette situation, c'était le premier principe qui était adapté! Bien qu'elle n'avait pas les airs d'un ennemi! Enfin bon, pendant qu'elle était partie Teiva tenta de s'asseoir sur le siège qu'elle lui avait proposé. Impossible. Le taison était rentré encore plus dans sa hanche, il ne chercha pas à continuer par précaution et resta debout, sans ne toucher à rien. La cuisine était très lumineuse, soft, le néo-zélandais huma l'air... Ca sentait les restes d'un petit plat mijoté fort alléchant...

Il entendit un pas léger et vif battre une sorte de cadence. Elle descendait les escaliers. Quand elle apparut de nouveau, elle avait les mains remplies d'outils médicaux. C'était un hôpital ici ou quoi?! Il lança alors,
oui, certes, il n'y a que des médecins qui peuvent faire ça mais, je n'avais pas l'intention de tomber sur l'un d'entre eux en frappant ici... Il avait trouvé ce qu'elle faisait dans la vie. Son attitude, son caractère, ses gestes lui avaient mis la puce à l'oreille. Il essayait de percevoir sa réaction tout en continuant, je pensais que l'on m'aurait juste donné de l'eau ou de l'alcool que j'aurais provisoirement appliqué, juste pour le temps du trajet afin d'être sûr que je ne risquais pas grand chose... Il était toujours debout, ne sachant que faire. S'asseoir, s'adosser au plan de travail, rester debout, se poser sur la table... Il renchérit alors, je courais et puis je me suis pris les pieds dans un pack de bières je crois, et j'ai terminé ma course dans un tas de bouteilles en verre! Il ironisa la chose, ça pique. Il fit une légère grimace montrant qu'il le prenait un zeste à la rigolade mais qu'en même temps, il y avait une once de douleur. Prenez-vous un taison de bouteille ou plusieurs éclats de verre et vous comprendrez... (attention, ceci n'est en aucn cas une chose à reproduire à la maison)

Bon, il fallait qu'il se modère dans les blagues vu qu'elle ne devait pas être d'humeur à plaisanter ou à faire la fête. En même temps, ça se comprenait, un médecin avec toutes ces heures, voire les supplémentaires, quand c'est chez soi ça demande autre chose qu'à être dérangé par une personne qui demande des soins! Teiva, qui jusque là n'avait jamais eu affaire à un problème de ce genre demanda,
je peux ne pas crier oui comme vous dites mais.... Ca sera moins douloureux que lorsque l'on retire des balles d'arme à feu? C'était son seul moyen de comparaison, qui, il fallait l'avouer, malgré les apparences, avait sacrément fait mal à ce jeune ex-soldat!
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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyJeu 29 Oct - 2:34

    Elle était mince et jolie, un vraie visage d'ange. Un véritable démon à l'intérieur, sérieusement. Vous croyez réellement que Mademoiselle Jamie Road va se laissait faire et laissait toute sorte de personne rentrer chez elle et, l'envoyait sur les roses. Cet homme pensait quand même pas qu'elle serait si gentil. « Tenez, prenez ceci et cela et allez par ici et là. » Elle était chirurgien générale avec une spécialisation en obstétrique et en neurologie, deux option totalement différente et pourtant si proche. Elle devait en tant que médecin et fonctionnaire s'occuper de cette personne qui demandait de l'aide. Elle l'aurait volontiers laissait à la porte, mais elle n'aimerait sans doute pas finir sa vie dans une cellule avec une femme tout autant bizarre, si vous voyez ce que je veux dire. Il avait de la chance. Notre docteur avait du temps libre, même si elle voulait l'occupé autrement. Et cette personne devait sans doute le comprendre vu la gêne qui apparaissait sur son visage.

    On remarquer facilement son statue, sa profession. Énormément de signe le donner. Tous d'abord, même si elle était pénard dans son canapé à regarder un topshow à la télé, elle irait tous de même soigner quelqu'un. Grande dévouée. Sa boîte aux lettres avait le signe de santé, que chaque médecin devait accrochée à sa porte, quelque part de visible. Son sens de l'organisation, et tous le matériel qu'elle possédait.
      oui, certes, il n'y a que des médecins qui peuvent faire ça mais, je n'avais pas l'intention de tomber sur l'un d'entre eux en frappant ici... Avait il lancé.
      Je pense surtout que vous avez eu de la chance de tombé sur moi. Vu les tous les corps étrangers que vous avez. Non pas que j'ai peur pour vous, mais je pense bien que celui qui est sur votre hanche, si on le retire ne cause une hémorragie. Enfin, je dis ça, mais je ne dis rien ! Avait-elle dit. C'est vrai, non ?

    Elle le regarda, le sourcil arqués tous comme tous à l'heure. A présent, cet homme n'était plus le mec qui l'avait dérangé, mais un simple patient chirurgicale, qu'elle s'empresserait de l'emmener au bloc, parce qu'elle en avait bien besoin. Elle n'écouta pas le reste de son histoire, elle en avait vraiment rien à faire de comment et de pourquoi, il c'était fait. On l'aurait agressé, il se les aurait plantés volontairement. Peu importe, maintenant, il n'était qu'un morceau de corps qu'elle irait ouvrir, suturer puis fermer. Ah, la belle vie qu'est le bloc opératoire.
      je peux ne pas crier oui comme vous dites mais.... Ca sera moins douloureux que lorsque l'on retire des balles d'arme à feu?
      C'est une excellente question ! Vous me le direz ! Le plus beau sourire hypocrite et narcissique qu'on est jamais vu se figea sur son magnifique visage.

    Et d'attaque, elle enfonça la pince à épiler après avoir aspergé la zone de betadine pendant qu'il parlait, sur l'un des énormes morceaux de verres sur son bras. Ben quoi, un peu de torture quoi ! Roohh, si on peux pas s'amuser un peu. Elle le fit bouger un peu dans tous les sens, celui ci semblait coincé et, pourtant elle arriva à le décoincé et à le sortir de là. En aucun cas, elle n'avait été délicate. En tous cas, le reste elle laisserait les médecins et les infirmières le faire.
      Alors, c'est bien plus pire le grand frimeur ?

    Sérieusement désormais, qui se ventait d'avoir pris une balle ? Personne !
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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyVen 30 Oct - 0:49

Teiva était resté debout, se tenant à rien. Il avait trop peur de salir les meubles de cuisine et vu l'accueil qu'il avait eu pour le moment, il vallait mieux éviter... Elle avait pris les chose en main et il la laissait faire. Il devait avoir confiance en elle. Elle avait pointé le doigt sur l'état de sa hanche... Ben dis-donc, rien à dire, elle était réellement du métier parce que voir ça alors qu'elle n'avait pas encore soulevé son haut, elle avait de l'expérience la Demoiselle Road! Cela dit, soulever son T-shirt allait être mission impossible étant donné que le taison plantait sa peau et le tissu avec! Il avait sonné à la bonne porte même s'il ne voulait abuser d'aucune gentillesse de la part des gens... C'était la deuxième fois qu'elle arquait son sourcil. Ca lui donnait un air de, Qu'est-ce t'as à me regarde? Mais en même temps de, Ouais, okay, je vais t'aider! Ca renforcait le côté sexy qu'elle incarnait à la perfection! Après l'avoir laissée parler et avant qu'elle n'agisse, parce qu'il voyait qu'elle s'apprêtait à prendre une pince, il ajouta, non, mais, vous avez raison... Il était un peu gêné, il se frotta le crâne et avoua, oui, je pense avoir était chanceux de tomber sur vous... Il lui sourit timidement avant de continuer, la façon dont vous dites la chose ne me fait pas peur mais ne me rassure pas non plus... A son tour, il arqua un sourcil, mais l'opposé de celui qu'elle avait l'habitude de bouger, et se pinça la lèvre pour éviter de rire quand il sentit le froid de la béthadine lui parcourir l'échine... Soudain, ce n'était plus la même sensation quand il remarqua que maintenant, c'était les choses sérieuses qui commençaient... Il sentit la pince toucher le bout de verre planté dans son bras.... Bon Dieu que ça piquait!

Vas-y que je te le tourne, te le retourne, te le ratourne, pour le tourner encore une fois et ainsi de suite! Nan, mais doucement Oh! La viande qu'elle avait devant elle n'était pas encore réduite à l'état de jambon mais à continuer comme ça, ça n'allait pas tarder!!! Un peu sadique le médecin! Spécialité en quoi? Charcuterie?! Nouveau menu proposé au patient chez elle, ce n'est plus la péridurale, la piqûre, le goutte à goutte ou les médicaments que l'on propose pour soulager mais plutôt des,
alors, on veut quoi aujourd'hui mon petit cobaye? Vous avez le choix! En plus, c'est bien on a étendu notre système.... Jambon cru ou cuit c'est comme vous voulez! Rillette ou paté tout dépend de vos préférences! Si vous préférez on peut voir pour le steak, mais pour la cuisson c'est maintenant après c'est trop tard! A la suite de quoi, Teiva imaginait très bien le joli sourire du fort sympathique personnel en blouse blanche.... Cet égarement de pensée lui avait permis de ne pas se souvenir que la demoiselle lui torturait le bras!
Elle l'avait traité de "grand frimeur" ! Non mais dit Oh! Toi j'ai bien envie de te décaler de là, de t'embrasser, de relever tes cheveux qui tombent par dessus ta nuque, mais va pas falloir que tu pousses le bouchons trop loin le chirurgien! Le néo-zélandais répondit d'une manière modeste sans que cela puisse être prit à double sens,
ça va... Le froid de la béthadine anesthésie un peu la zone, mais c'est vrai que ce n'est pas très agréable... Maintenant, il ne savait pas ce qu'elle allait faire.... Peut-être qu'elle allait le laisser et il irait à l'hôpital... Ou peut-être qu'elle verrait pour s'occuper de ses blessures au niveau du buste, autre que celle à la hanche puisqu'elle la jugeait trop dangereuse à l'extérieur d'une enceinte médicale... En tous les cas, il commençait à avoir des courbatures au niveau de la main gauche....
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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyDim 1 Nov - 4:25

    Rare était les fois où les gens venaient à domiciles pour se faire soigner, d'ailleurs cet homme devait être le premier. L'environnement que Jamie fréquentait tous les jours était bel et bien l'endroit le plus magnifique qu'elle connu. L'hôpital est souvent caricaturé et maudit, pourtant l'hôpital n'est rien qu'un endroit où l'on vient se faire soigner et, quand quelqu'un décède, c'est que les médecins on tous fait, mais rien n'a marcher. C'est comme ça, la vie. Vous croyez en dieu ? Jamie, pas du tous. Elle n'est ni superstitieuse, ne fait aucune magie, aucun enchantement. D'ailleurs, souvent elle s'en moque. Des fidèles, des croyants, alors que parfois juste ça peut les guérirent. Ce qui est tous à fait surprenant. La loi de l'étrange.

    Les gens mentent sans arrêt, les médecins devaient les détecter. D'ailleurs à ces jeux là, c'étaient semblablement les meilleurs. Ils doivent voir si leurs patient mentent et voir ainsi pourquoi ils sont ici, dans un lit d'hôpital. Est-ce que cet homme mentait ? Ou jouait juste le grand vantard de tous les temps ? En tous cas, il ne cachait évidemment pas du tous ses sentiments. Bientôt il allait pleurer en écoutant les paroles de la jolie demoiselle. Elle ne répondit à aucune des autres paroles qu'il entamait, d'une parce qu'elle s'en foutait éperdument et de deux parce qu'elle avait bien autre chose à faire. Comme voir comment elle allait le transporter à l'hôpital sans que sa jambes bouges afin que l'éclat de verre s'enfoncent où se décolle. C'était d'ailleurs un grand miracle qu'il soit arrivé ici sans hémorragie. Quoi qu'il pouvait en avoir, interne. Merveilleux bout de chaire.

    Vu le regards qu'elle se permettait de tenir, on pouvait clairement lire dans ses yeux profonds, qu'il n'était qu'un corps avec plein de problème qu'il fallait résoudre. Ne cache surtout pas ton envie, Jamie.
      Faut vous emmener là ! Parce que si vous faites un pas de plus ou un truc dans le genre, vous risquez de vous videz de votre sang. Et c'est pas que je n'aime pas le sang, parce que j'adore ça, mais le nettoyage c'est pas mon truc ! Alors en plus si vous mourrez, vous pourrez pas nettoyer ! Et là y'a un bémol ! Donc pas bouger, Rufus !

    Elle prit son téléphone portable qui était posé sur le comptoir et elle composa le numéro de l'hôpital. D'une voix sérieuse et en même temps décontracté, elle lança à son interlocuteur.
      Hey, Rosemary, Très bien et toi ? Ah oui, alors tu pourrais m'envoyer une ambulance chez moi. J'ai un inconnu qui c'est pété la gueule sur le trottoir et ses ramasser sur des bouteilles de bière cassée. Y'a un éclats qui s'est logée dans l'artère fémoral gauche il me semble. Enfin bon, tu sais quoi faire. Merci.

    Elle finit sa conversation même avec un rire. Sympathique la jeune dame. Enfin bref, laissant l'homme se tenir difficilement, elle finit par s'asseoir sur le comptoir même où elle avait posée son portable et elle balançait ses jambes devant elle.
      En attendant qu'ils arrivent. Êtes vous allergique à quelques choses de spéciale genre médicamenteux ? Et avait vous une personne que je pourrais prévenir ?

    La sadicité de madame c'était elle envolait ? Ça m'étonnerait fort. Elle n'attendait qu'à se réveiller.
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MessageSujet: Re: Quelle plaie !   Quelle plaie ! EmptyVen 6 Nov - 23:34

Si une demoiselle aussi charmante pouvait être médecin? Oui.
Si une demoiselle aussi charmante pouvait tant aimer la vue des corps gonisants? Oui.
Si une demoiselle aussi charmant aimait donc ce corps moribond? Certainement.
Oui, bon, c'est vrai il ne fallait peut-être pas exagérer jusque là mais les hommes sont comme ça n'est-ce pas? D'ailleurs, Teiva se souvenait d'une humoriste dont il avait entendu parler et qui riait du fait que "quand les garçons sont malades, ça croit toujours que ça va mourir...." D'après ses souvenirs elle s'appelait (et s'appelle toujours d'ailleurs): Florence Fouresty... Bien entendu, c'était son accent néo-zélandais qui le faisait prononcer de cette manière! Pendant son court séjour en France, il avait bien aimé les sketchs qu'il avait entendu de cette comédienne... Bref, Teiva avait déjà eu des blessures, certaines profondes... Mais elles n'empêchaient pas pour autant le basané de marcher jusqu'à un lieu médicalisé!

Quand mademoiselle Road parla sur son état de santé, elle insinua donc elle s'arrêterait à cette étape "d'opération précaire" en ce lieu... Ce qui n'étonnerait l'ex-agent du FBI, serait qu'elle continue de le suivre jusqu'au bloc, pour le simple plaisir de cisailler la personne qui avait osé sonner à sa porte! Ainsi, les mots qu'il prononça étaient sincères et il les pensait:
okay, ce que vous me dites là n'est pas rassurant... Vous me foutez les boules mais... Vous m'avez déjà épargné la douleur et je vous en remercie énormément! Elle avait l'air d'écouter ce qu'il disait, ce qui n'avait pas été toujours le cas depuis qu'il était rentré chez elle... En revanche le petit : "Pas bouger, Rufus!" n'était pas nécessaire! Nan mais oh! C'est comme ça qu'elle traite ses patients elle? Cruella va! Alors, pour chaque patient, un petit nom cliché d'un animal : Skippy le kangourou, Nemo le poisson, Minou le chat, Cuicui l'oiseau, Coco le perroquet, Dembo l'éléphant, Babouche le singe, Dora l'exploratrice, Fox le renard et j'en passe et des meilleurs! Après tout, peut-êter que le mot 'vétérinaire' était tombé après celui de 'CLINIQUE' affiché en majuscule sur un mur de béton devant l'établissement! Bon, okay, très de plaisanterie, on dira que c'était l'effet de la douleur qui influencait sur l'état du futur bifteak à mettre sur la table de boucherie d'opération pour le compte de Mlle Road! Il renchérit enfin, neeeeee vous inquiétez pas mademoiselle Road, je reviendrai tout remettre en ordre, tout nettoyer, et si vous le voulez même, je vous amènerai de quoi remplacer le matériel que vous avez utilisé pour moi. Il lui sourit, et finit par dire, au fait, moi c'est Teiva. Teiva Holigahino. Vous m'excuserez si je ne tends pas la main pour les présentations, mais ça tire un peu par là. A ce mot, il montra la flanc gauche aux environs du bassin et grimaça légèrement...

Tout ce qui se passa ensuite s'enchaina très vite. Elle avait pris son portable, appelé quelqu'un. Le surfeur n'avait pas suivi la conversation, n'avait presque rien entendu, il avait comme qui dirait....
Un moment d'absence! L'ultime question du docteur le ramena au présent. Après un court instant il répondit enfin, niveau allergie je ne supporte pas le Surgam ainsi que la Biafine, sinon il n'y a pas d'autre contrainte.... Pour prévenir quelqu'un... Eh bien... Non, je n'ai personne. Enfin, une amie d'enfance, Anna Feguson... Mais, laissez tomber, je n'ai pas envie de l'embêter plus que cela, je me débrouillerai tout seul. Il lui sourit avec un air rassurant, la fixant dans les yeux. Bon Dieu qu'ils étaient bleus! ca donnait envie de piquer une tête!
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