I Shall Remember
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 Conversations téléphoniques

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2 participants
AuteurMessage
Anna Feguson
Adminette
Anna Feguson


Disponible pour un topic? : Oui
Date d'inscription : 30/06/2009
Age : 32

Statement of Belief
~Fourre tout~:

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MessageSujet: Conversations téléphoniques   Conversations téléphoniques EmptyDim 19 Juil - 23:06

Le 17 Juillet, à 22h00.


Recouverte d’une petite chemise de nuit en fine soie blanche, la jeune femme se dirigeait machinalement vers sa chambre. Elle tenait un grand verre de lait dans la main, marchant d’une allure un peu saccadée dans ses chaussons noirs. Elle prit la boîte de boule quies et le masque gris qui trainaient sur sa table de chevet et les rangea dans le tiroir. La nuit dernière, il y avait eu un orage. Lorsque cela arrivait la nuit, la jeune femme prévoyait tout. Et même si elle avait une frousse pas possible à l’entente des coups de tonnerre ou à la vue des éclairs, elle n’éprouvait en revanche aucune crainte face au noir complet ou au silence total. Heureusement, ce soir, il allait faire chaud. Mieux valait de la chaleur, que de l’orage pour Anna. Cette dernière tira un morceau de sa couette verte pomme, avec des motifs de fruits dessus. Elle s’assit sur son lit et entama son verre de lait bien frais. C’était sa petite douceur du soir, avant de se coucher. Elle avait eu une journée plutôt dure, et une bonne nuit de sommeil lui serait plus que bénéfique. La psychologue engloutissait sa boisson, lorsque son téléphone fixe sonna. Elle reposa son verre en se demandant qui pouvait l’appeler à une heure pareille, puis se leva pour décrocher le combiné sur un de ses meubles, dans sa chambre. Portant l’appareil sans fil à son oreille, elle répéta ce qu’elle disait instinctivement depuis qu’elle avait son master de psychologie.


- « Anna Feguson, bonsoir ?
-
Citation :
Vous répondez toujours ainsi au téléphone ?
»

Il ne fallait pas être devin pour deviner quelle personne se cachait derrière ce sarcasme. La jeune femme vit le souvenir de la voiture, quelques jours plus tôt, et son ton s’en retrouva plus dur.


- « Bonsoir Adrian, oui je vais bien, merci.
-
Citation :
Je vais bien aussi, merci. Toujours aussi sèche à ce que je vois, où est donc passée votre bonne humeur de la dernière fois ?
- Peut-être partie avec votre politesse, qui sait ? » Ironisa-t-elle en guise de réponse.
Elle se l’était bien dit quelques jours plus tôt, elle n’avait pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds. Cet homme lui avait manqué de respect, alors elle n’allait pas faire comme si rien ne s’était passé.


- «
Citation :
Vous m’avez devancé, je n’y peux rien si vous me tirez constamment les mots de la bouche.
» Répliqua le maire adjoint.
Et maintenant, c’était de la faute à Anna. La jeune femme ne releva pas cette remarque qu’elle jugea comme désespérée, elle enchaîna donc.


- « Que puis-je faire pour vous ?
-
Citation :
Bien, je cherchais quelque chose pour me faire pardonner de mon impolitesse, aussi je suppose que vous êtes au courant du gala qui se déroule à Stanford ?
»

Un air surpris s’afficha sur le visage d’Anna. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il cherche à se faire pardonner. C’était là la seconde fois qu’il s’excusait auprès d’elle d’une chose qui l’avait frustré. Le ton de la psychologue devint beaucoup moins dur à partir de ce moment.


- « Oui, c’est d’ailleurs pour très bientôt. Vous y serez ? » Demanda-t-elle en se demandant où il venait en venir.
Elle avait bien son idée, quand à une probabilité que le maire adjoint n’ait pas encore trouvé de partenaire pour se rendre à ce gala, mais elle préférait en être sûre.


- «
Citation :
Justement, oui et je me demandais si cela vous intéresserait de m’y accompagner, bien que je sache que vous êtes également invitée.
»

Les soupçons se confirmèrent, c’était une invitation. La psychologue n’eut pas un temps de réflexion très long. Elle voulait clairement faire comprendre à Adrian qu’elle n’était pas un objet à sa disposition lorsqu’il le voulait, s’il le voulait, et qu’à partir du moment où il lui manquait de respect, un mur les séparerait. Pourtant, elle aurait bien accepté d’y aller avec lui, elle savait qu’en dehors de l’ironie, des sarcasmes, reproches ou autres, ils pouvaient engager une discussion ‘normale’ et plaisante.


- « Pouvez-vous me rappeler le jour de ce gala, s’il vous plaît ?
-
Citation :
Le 19 au soir, je viens juste de vérifier dans mon agenda.
- Le 19 ? Comme c’est dommage, j’ai justement une séance de maquillage prévue cette soirée… Le hasard fait très mal les choses, Adrian. »
Et elle évita l’hypocrisie en s’excusant. Pourquoi une séance de maquillage ? Probablement parce que c’était la première chose qui lui étais venu en tête, suite à la fabuleuse attitude du maire adjoint quant au maquillage….
La jeune femme but la fin de son verre en une gorgée, esquissant un petit sourire satisfait, mais aussi un peu nerveux.
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Adrian g. Clarkson
Admin
Loyauté me lie
Adrian g. Clarkson


Disponible pour un topic? : Non =(
Date d'inscription : 13/03/2009
Age : 36

Statement of Belief
~Fourre tout~:

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MessageSujet: Re: Conversations téléphoniques   Conversations téléphoniques EmptyLun 20 Juil - 0:47

Il avait envie de se dire qu'il était dans la moises, enfin, pas tout à faire, le maire lui avait demandé là une chose inédite, ce genre de chose qui ne se demande pas à un collègue, mais à un ami. C'est d'ailleurs ce qu'il avait dit. Comment aurait-il pu refuser? Non pas que le maire semblait inquiet loin de là, mais c'était le maire et sa décision, et sa fille de surcroît. Seul dans son appartement il réfléchissait à comment réaliser ce plan, car il ne serait pas simple. Approcher Anna Feguson suffisamment pour avoir constamment un oeil sur elle était impossible, du moins pour lui, surtout depuis l'avant goût de sa personnalité qu'elle lui avait laisser la dernière fois et surtout, après le coup pas du tout galant qu'il lui avait fait quelques jours auparavant. Il aurait pu refuser bien sur, le maire aurait compris le délicat de la situation. Si Adrian devait sortir de l'ombre pour sa fille s'est leur force qui s'effondrerait définitivement, ils le savaient tout les deux.
Mais alors, pourquoi avait-il dit oui? Par fierté? Pour faire plaisir à ce vieil ami qu'était devenu le maire? Oui, certainement, en tout cas il essayait de se convaincre que c'était cela la raison, l'envie de conserver ce pouvoir qu'il avait tant convoiter en fin de compte. Oui, c'était sans doute ça.
Il était vingt deux heures lorsqu'il poussa les portes de son grand appartement vide, posant les clefs sur la petite table vernie à côté de la porte, appuyant sur l'interrupteur d'une petite lampe posée sur la table du salon il fit sortir l'appartement de sa pénombre en le plongeant dans une lumière tamisée. Puis, dénouant le noeuf de sa cravate il lança un dernier coup d'oeil à la ville par delà la fenêtre avant de tirer les rideaux. La journée était finie. Ou presque.
Arrivant prés de son bar, l'envie lui venait de se servir un scotch, un peu comme chaque soir en vérité, puis, une fois le verre en main, il prit place dans son large canapé en cuir noir posant ses pieds sur la table il huma l'alcool quand, levant les yeux, il tomba sur son téléphone, et une idée fabuleuse lui traversait la tête.
Et si la gala devenait l'occasion de se rapprocher d'Anna, après tout, ils avaient déjà brisé la glace si il pouvait penser ainsi. Alors, sans autre forme de procès il avait pris le téléphone et composer le numéro. Comment il l'avait? Allons, il avait tout les numéros.
Une conversation glaciale tout d'abord, la voix de la jeune femme semblait être pleine de rancoeur. Décidément, elle avait une bonne mémoire, s'était pour ça qu'elle était psy. Mais lorsque celui-ci fit mine de s'excuser, tout semblait aller mieux. S'était le moment de se jeter à l'eau. L'invité au bal serait le meilleur moyen d'attirer sa confiance. Du moins, il l'espérait. Seulement, tout ne se passait pas comme il l'avait prévu.
Un rendez vous maquillage? Il devait s'y attendre à celle là. Décidément elle avait un caractère de cochon et il regrettait amèrement d'avoir accepter de veiller sur sa peau de pimbêche ! En même temps, elle lui retournait la claque qu'il lui avait affligé la dernière fois, mais depuis quand allait-il se laisser faire?

« Je vois, dans ce cas ce n'est rien, je vais tenter la prochaine dans mon carnet d'adresse." 
Citation :

« Oh mais je vous en prie. Il y en aura forcément une qui n'a pas besoin de s'appliquer tant de mascara pour se faire belle à vos yeux. »
Il avait presque envie de lui demander si cette réflexion était juste puéril ou si elle cachait une pincette de jalousie, il se retint, la situation était déjà assez tendue comme ça. Ainsi, ravalant sa fierté légèrement blessée il devait bien l'admettre, il reprit.

« En effet, beaucoup plus que vous ne l'imaginez en tout cas »

Citation :
Je n'en doute pas une seconde.


« Bien, dans ce cas, je ne vais pas vous dérangez plus longtemps. »

Il n'avait plus rien à lui dire, inutile donc de poursuivre dans ce sens, autant qu'il abrège la conversation, il était fatigué et la petit Feguson devait jubiler d'avoir eut sa petite vengeance d'enfant gâtée. Ce n'est pas lui qui la pleurerait en tout cas, surtout que côté accompagnement au bal il trouvera aisément sur place.

Citation :
Je vous souhaite une bonne soirée Adrian.

C'est cela, c'est cela, une bonne soirée hein? Parle pour toi? Mais pourquoi au fond était-il si vexé de ce genre de remarque? Il devait s'y attendre et il s'y attendait, c'était juste cette air innocent qu'elle avait pris en lui lança cette excuse totalement ridicule.
« Egalement Anna, bonne nuit à vous »
:
Citation :
À vous aussi.
Et ainsi se terminait leur conversation, il posa le combiné de son téléphone sur la table et repris son verre, faisant tourner lentement le liquide dans le fond, il semblait pensif. Il se sentait nerveux, sans doute était-ce la rude journée qu'il avait eut, ou alors s'était ce que lui avait rétorqué Anna, mais il n'y songeait déjà plus, ou du moins il faisait comme ci. Jusqu'à ce que finalement, il se dit à voix haute.
« Décidément mademoiselle Feguson, je pense que vous aller me donner plus de fil à retordre que prévu. » et il bu le reste de son scotch d'une gorgée, comme si elle allait réussir à chasser sa rancoeur et sa frustration. Ce n'était visiblement que partie remise.
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