I Shall Remember
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 Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]

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Anna Feguson
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Anna Feguson


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MessageSujet: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyMar 21 Juil - 0:12

Une soirée plaisante, des plus agréables et telle que la psychologue de l’université de Stanford les aimait. Elle était, pour commencer, arrivée au bras de son père. Puis ils s’étaient séparés lorsqu’ils aperçurent leurs diverses connaissances éparpillées parmi la foule. Dorian Feguson était peut-être connu dans toute la ville, sa fille avait tout de même beaucoup de monde dans son carnet de connaissance, et surtout des étudiants. Elle avait rencontré son collègue, avec qui elle s’entendait merveilleusement bien. Eux deux se racontaient bon nombre de leurs secrets, ils pouvaient passer des heures à parler de leur profession, sans pour autant se lasser. Ils se séparaient toujours en ayant appris une nouvelle chose. Il fallait toujours partager son expérience, si l’on voulait qu’elle s’agrandisse. La jeune femme avait ensuite croisé un groupe de fille qui se trouvaient être des amies d’enfances restées sur l’île elles aussi. Elle resta un long moment avec elles, à parler de leurs études et de leur avenir. Certaines lançaient des sujets de discussion sur des hommes qui passaient près d’elles, prête à les draguer sans même se renseigner sur leur statut marital. De vraies amazones. Anna finit par se détacher de ses copines lorsqu’elle aperçut, un peu plus tard, un des étudiants qu’elle avait pris sous son aile. Il s’agissait de Loïc de Caylus, un jeune garçon au passé pas très glorieux. La psychologue engagea la conversation en lui apportant même un verre de champagne. Il n’était pas bavard, mais il répondait toujours. Jusqu’à ce que d’autres garçons de son groupe vinrent vers eux pour s’immiscer la conversation. Après avoir souhaité une bonne soirée aux étudiants, la jeune femme s’était éclipsée vers les jardins. Les chansons avaient démarrés, du coté de l’orchestre. Et elle voyait beaucoup de couples, ou de simples cavaliers/cavalières danser sur la piste ou sur les cotés. Il y en avait même dans les jardins de l’université, allant de la danse énergique, jusqu’au simple slow tendre et reposant. La fille du maire se souvint alors avoir promis une danse à son père, dans la soirée. Elle avait encore du temps devant elle, et ne risquait pas d’aller l’arracher à ses invités pour faire cette danse. Il viendra la voir quand il voudra.
Anna s’empara d’une coupe de ponch pleine, sur le plateau d’un des serveurs. Elle le remercia, puis continua sa route vers un petit chemin bordé de fleurs jaunes et oranges. Plus elle avançait, et moins il n’y avait de monde. Elle voulait être sûre de ne trouver aucun étudiant seul et triste, tenu à l’écart de ce gala. Oui, la psychologue se montrait toujours très protectrice avec l’ensemble des étudiants de l’université. Elle savait à quel point cet âge, et les études qu’ils faisaient les rendaient fragiles, et tenait à leur montrer qu’elle était toujours là pour eux. Anna but une gorgée de ce bon ponch. Elle était vêtue d’une longue robe argentée, virant plus vers le blanc, et luisante sous les lampes des jardins. Le haut s’enroulait autour de son cou, laissant un petit trou verticalement ovale au milieu, et ses épaules nues. Là où il y avait le trou, on voyait le collier tout en longueur, bleu ciel (palliant avec ses yeux), qu’elle portait. La fin de sa robe s’arrêtait en dessous de ses genoux, montrant aux pieds des chaussures blanches à talon bas. Elle s’était maquillée d’une fine couche de rouge à lèvre plutôt sobre, de très peu de fond de teint, d’un crayon noir et de mascara. Ses cheveux étaient détachés, contrairement à l’accoutumé. Avec de la laque pour rester bien lisses, et quelques barrettes sur les cotés pour faire plus féminin. À son bras pendait bien évidemment un petit sac à main de cuir noir. La jeune femme se déplaçait d’une démarche élégante, se doutant bien qu’il fallait qu’elle ait bonne allure devant les connaissances de son père. Sinon, ce dernier risquait de se prendre des remarques. Alors qu’elle marchait silencieusement, des éclats de voix et de rires retentirent, à travers le son de la chanson qui passait derrière elle. Tournant la tête pour voir d’où venait le bruit, elle aperçut un groupe de personnes près d’un banc. D’ailleurs, une de ses amies d’enfances ‘bourgeoises’ était parmi ce groupe de personnes. Quelques filles bien habillées, gloussant comme des dindes et surprise par tout ce qui bougeait autour d’elles. Le genre typique des cruches qui se réunissaient autour d’un male pour se ‘divertir’ de sa simple présence. Et le male était généralement un vaniteux qui prenait plaisir à faire son malin devant de nobles demoiselles. Qui était donc ce coq qui pétait plus haut que ses fesses ?
Anna regretta d’avoir voulu savoir qui c’était. Même dans un gala aussi grand et vaste, peuplée d’une foule qui l’empêchait de retrouver même son père, elle tombait sur Adrian ! Entouré de nanas aux chignons tellement serrés qu’elles ressemblaient presque à des chinoises. Elle retint un soupir d’agacement, puis profita du fait qu’il ne l’ait pas vu pour se retourner. De toute manière, il aurait probablement fait la même chose qu’elle. Alors qu’elle s’apprêtait à faire demi-tour, une voix l’interpella.

- « Docteur Feguson ! »

La psychologue se retourna, reconnaissant un jeune étudiant aux cheveux mi-longs, qui s’approchait d’elle avec un grand sourire, et un verre de champagne dans la main. Il venait fréquemment la voir pour lui parler de ses problèmes de couples. Il était avec sa petite amie depuis deux semaines, et il ne cessait d’y avoir des problèmes entre eux. Cette dernière n’était même pas au courant que son copain rendait visite à une psychologue pour essayer de résoudre les problèmes qu’il y avait entre eux.

- « Je te vois seul, et ce n’est pas bon signe. » Fit doucement la jeune femme en posant son regard sur les yeux marrons de son interlocuteur.
Elle l’avait vu le jour même, et il lui avait promis de ne pas se séparer de sa cavalière de toute la soirée, d’être l’homme parfait et galant dont elle avait toujours rêvé. Apparemment, il y avait encore eu des problèmes entre eux.

- « Je suis arrivé en retard, et je la cherche partout… Je voulais justement vous demander si vous ne l’aviez pas vu ?
- Tu as essayé de la contacter ?
- Oui oui, mais elle a dit que pour me faire pardonner de mon retard, je devais la trouver… »

Anna esquissa un tendre sourire. Elle avait en face d’elle le garçon le plus maladroit avec les filles, qui était tombé sur une demoiselle ayant un sacré caractère et peu de patience. Parfois, c’était les personnalités les plus opposées qui s’accouplaient le mieux.

- « Je l’ai vu devant l’orchestre au début de la chanson. Vu l’entrain dont elle faisait preuve pour danser avec ses amies, tu devrais te dépêcher avant que le morceau ne se termine. » Répondit la jeune femme en buvant une nouvelle gorgée de son ponch. Elle observa avec amusement le garçon afficher un grand sourire béat, puis elle lui souhaita une bonne soirée lorsqu’il la remercia. Il se mit à courir vers l’orchestre. Elle voulut le suivre pour revenir, mais une autre voix l’interpella.

- « Docteur Feguson, vous n’avez pas de cavalier ? »

Anna vit venir à elle un groupe d’étudiants, composé de deux garçons et d’une fille. Elle en connaissait deux sur trois, le dernier, elle l’avait déjà vu de temps en temps. Il s’agissait encore d’un couple, dont la fille venait la voir pour des troubles comportementaux, et le garçon venait aussi pour savoir comment se conduire avec sa petite amie. Ils étaient ensemble depuis trois mois.

- « Je n’ai pas besoin de cavalier pour danser. » Leur répondit-elle sur un ton amusé. « Vous passez une bonne soirée ? »
Ils répondirent tous que oui en montrant à la fois les verres qu’ils tenaient dans la main. Pourquoi les étudiants n’étaient-ils, pour la plupart, heureux dans une soirée que s’il y avait de l’alcool ?
- « Vous venez avec nous ? On va danser.
- Mon frère aimerait vous inviter pour une danse, mademoiselle !
- Mais tais toi, j’allais le demander !
»
La psychologue émit un petit rire, à l’aise, puis elle accepta de trinquer avec eux lorsqu’ils levèrent leur verre ‘pour Stanford’. Elle regarda ensuite le jeune homme qu’elle ne connaissait pas, mais qui apparemment voulait danser avec elle.
- « Je vous rejoindrais plus tard. Et je te promet une danse, ce soir. »

Elle fit suivre sa phrase par un clin d’œil, puis regarda les étudiants partir en buvant leur coupe. Anna se retourna puis put enfin s’éloigner d’Adrian et de ses poules, pour prendre un autre petit chemin. Finalement, elle n’allait pas retourner à l’orchestre tout de suite. Elle voulait juste voir la fontaine des jardins luire sous les étoiles, avant. L’orchestre résonnait si fort qu’elle avait l’impression que le son ne baissait pas. Il faut dire qu’elle n’était pas loin du tout. Là, il fallait à la jeune son petit moment de ‘tranquillité’, avant de repartir à l’assaut de ses connaissances dans le gala. Elle faisait juste une simple pause, rien de plus. Il y avait de moins en moins de lampes pour l’éclairer, mais aucun nuage dans le ciel. Le chemin était éclairé naturellement par les étoiles et la lune. Une petite brise fit frissonner les épaules de la psychologue, et elle eut du mal à percevoir les clapotis de l’eau à cause des chansons qui passaient. Anna aperçut enfin la grande fontaine à deux étages, complétée d’une petite statue au bout dont l’eau sortait par la bouche. Il y avait de gros rebord en marbre gris, où l’on pouvait s’asseoir tranquillement sans risquer d’être mouillé. Anna en profita et s’y assit. La soirée se passait plutôt bien, malgré ce sentiment de frustration qu’elle éprouvait encore. Mais pourquoi ? Elle ne trouvait pas son père ? Non, car cela, elle s’y attendait. Elle n’avait pas eu le temps de parler beaucoup avec Loïc ? Non plus. Parce qu’elle n’avait pas vu sa protégée numéro deux au nom de Kitty ? Elle ne s’attendait pas à la voir, et la soirée n’était pas terminée, donc non. Elle se souvint d’une autre personne qu’elle avait vue dans la soirée. Cet idiot d’Adrian trainait avec des pimbêches pour se donner bonne allure ? Allons donc… Mais pourquoi Anna pensait-elle que c’était des pimbêches ? C’étaient des femmes normales, aisées, comme l’était la psychologue lorsqu’elle vivait avec son père. Elle n’avait pas à penser du mal d’elles, quand même…
Dos à l’eau, elle croisa les jambes et dégusta paisiblement son ponch, perdue dans ses pensées.
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Adrian g. Clarkson
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyMar 21 Juil - 23:09

Il était à peu prêt dix neuf heure trente quand finalement il franchit le seuil de son appartement après avoir passé quelques dernières minutes à astiqué son plus beau costume, pointilleux jusqu'au bout, rien ne pouvait le changer, et c'est la tête dans les nuages qu'il quittait le quartier au volant de sa voiture.
Il était resté un court instant chez lui à pensé, à pensé à sa dernière discussion avec le maire et à ce service qu'il lui demandait, protéger sa fille. Certes il avait toujours su Dorian farfelu, mais sur le coup, ils avaient discuté de ce qui se tramait en ce moment et la décision qu'avait du prendre le maire était la meilleure et inévitable. Les conséquences risquaient d'être à la hauteur de celle-ci, mais qu'importe tant qu'eux restaient à couvert. Il avait décidé également de jeter sa fille dans la gueule du loup et d'engager personnellement Adrian dans sa surveillance.
Chose qui ne serait pas mince affaire au vu du caractère de la demoiselle. Il se demandait également si il allait la croiser au bal, car bien sur il n'y croyait pas une seconde à son histoire de séance de maquillage tardive, c'était pour le faire râlé, pour lui faire comprendre que ça ne marchait pas comme ça avec elle, comme si ces gamineries allaient marché tiens, allons dont.
Mais pourquoi alors y avait-il pensé sans cesse? Il chassa la progéniture du maire de son esprit à l'instant même où il pris le volant de son véhicule et ne partit pas directement pour Stanford, il avait un crocher à faire avant pour récupérer quelqu'un, ce quelqu'un qui l'attendait déjà sur le bas de sa porte, appuyée contre le mur, les jambes et les bras croisés. Tenant en mains son sac en cuir noir elle était vêtue d'une robe d'un des plus grands couturier et avait pris soin d'attaché ses cheveux blonds en un chignon remarquablement bien fait dégageant ses incroyables yeux bleus.
« Vous êtes en retard, depuis quand un homme fait-il attendre une femme?
-Depuis que j'existe » rétorqua-t-il, elle afficha un sourire mystérieux puis, sans attendre mis son sac à ses pieds et pris place sur le siège passager et prirent tout deux la routes pour Stanford, malgré le vent qui soufflait désormais sur eux, rien n'ébranlait son chignon parfait alors que la brise entraînait avec elle son parfum envoûtant signé Kenzo, le maire adjoint la considéra un court instant, ce qu'elle ne pu que remarquer et d'un sourire elle se contenta de l'interroger, surprise.
« Quoi? » Fit-elle, inquiète d'avoir quelque chose qui cloche.
« Je n'avais jamais vu de secrétaire si belle » commença-t-elle «  et dire que vous travaillez pour moi » elle éclata de rire, mettant sa main fine et parsemée de bagues d'argent finement taillée elle le regarda du coin de l'oeil avant de lui lancé «  est-ce par rapport à ce que vous m'avez demandé la dernière fois que vous vous sentez obligé de me complimenté? » demanda-t-elle, chose à laquelle il ne pu que répondre «  on peut dire cela. » la jeune femme souris puis se tourna vers le littoral enclin au crépuscule un sourire aux lèvres.
« J'ai presque l'impression d'être votre cavalière, drôle de sensation.
- Sauf que ce n'est pas le cas » fit-il calmement, chose qu'elle confirma, un silence s'instaura alors entre eux. Puis finalement ils reprirent leur discussion comme si cela n'avait jamais été dis, une discussion qui ne fut que de courte durée car déjà Stanford pointait le bout de son nez à travers la nuit naissante, les milles et une lumière de l'énorme bâtiment qui était sur le point d'accueillir la grande majorité de la ville. Garant sa voiture, il serra la main du gardien et pris la direction de l'entrée accompagné de Cassy et à peine eurent-ils poussés les portes de la salle de réception que la chaleur, le brouhaha et la musique de fond les attaquèrent de plein fouet, comme si ils venaient d'entrer dans un conte de fée. Déjà certaines personnes serrèrent la main au maire adjoint avant de partir aussitôt et s'avançant doucement, la secrétaire se pencha vers Adrian.
« Regardez les, là bas. » fit-elle en dirigeant ses yeux azurs vers un groupe de jeune demoiselles de la bourgeoisie. « Elles vous dévorent des yeux » puis marquant une pause elle ne pu qu'ajouter «  j'ai presque envie de vous tenir la main pour les refroidir. 
-Si vous faites cela, je vous vire. » un sourire carnassier s'était dessiné les lèvres recouvertes de rouge de la jeune secrétaire tandis qu'ils s'avancèrent vers elle. Adrian eut le temps de l'informer de l'identité des dames et de certaines rumeurs salaces à leur sujet qui la fit sourire et finalement, arrivant à leur hauteur, proche de la baie vitrée ouverte qui donnait sur les jardins, ils serrèrent les mains et commencèrent une discussion futile mais qui permis à Adrian d'échapper encore un peu à ceux qui guettait le moindre de ses pas pour se jeter sur lui. Ce n'est qu'après quelques minutes qu'il entendis une voix familière parler, elle venait de l'extérieur, et tournant discrètement la tête il cru apercevoir la fille du maire. Croire? Non non, il l'aperçu belle et bien en train de discuter avec une bande de jeunes gens qui avaient approximativement son âge. Décidément, la tâche de veiller sur elle ne serait pas aisée. Il fit un court instant abstraction d'elle et se concentra à nouveau sur la discussion, oui oui, c'était très intéressant ce qu'elles disaient ces dames mais bon sang qu'est-ce qu'ils lui veulent? Et pourquoi est-ce que ça le regarderait d'abord? Il lança une réponse au tac au tac à une question d'une de ses interlocutrice, sans vraiment réfléchir à ce qu'il disait, mais qui finalement les fit rires. Il s'assura qu'elle ne regarde pas pour lancer un regard discret à la progéniture du maire, et bien sur elle ne lèverait pas la tête, qu'est-ce que ces idiots sans cervelle pouvait lui raconter de si intéressant? Qu'importe, ils partirent et s'était à son tour d'aller la saluer.
«  Mesdames, je prends congé de votre présence » fit- il alors, se détachant de Cassy qui semblait être fort proche de lui.
«  On vous garde une place à notre table? » demanda la secrétaire déjà emballée dans la discussion avec ses nouvelles amies.
« Je dînerai avec le maire »rétorqua-t-il en les quittant doucement, prenant au passage une coupe de champagne, il se dirigea vers les jardins et plus précisément sur la fontaine où la jeune femme semblait avoir pris place.
« Je vois que votre séance de maquillage à fini plus tôt que prévu. » fit-il alors lorsqu'il fut à sa hauteur, puis prenant une gorgée de son verre de champagne, il la salua finalement. «  Bonsoir mademoiselle Feguson, belle soirée n'est-ce pas?  » bien sur, il ne ferait aucune référence au fait qu'il l'avait légèrement observée tout à l'heure et se contenta de dire, comme si il n'avait rien vu. «  Vous êtes ici depuis longtemps? »
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyMer 22 Juil - 1:41

Alors qu’elle était plongée dans ses pensées, une voix familière interrompit ses réflexions. Son verre toujours en main, la jeune femme tourna la tête vers le maire adjoint, regardant ce dernier boire une gorgée de champagne. Pourquoi avait-il quitté sa si bonne compagnie ? Soit il voulait toujours se faire pardonner, soit il avait quelque chose derrière la tête, soit il avait déjà tout oublié. Sachant très bien que ce n’était pas la dernière hypothèse, Anna était plutôt convaincue par la deuxième. Elle n’était pas dupe au point de trouver cela étrange qu’ils ne cessent de se revoir, depuis leur verre pris ensemble à la plage. Elle lui avait tapé dans l’œil ? Si c’était vraiment le cas, Adrian n’était pas du genre à la poursuivre pour cela. Non, il y avait derrière cette histoire bien ambiguë, une autre raison au fait qu’ils se voient régulièrement. Peut-être le destin ?

- « Elle n’a pas eu lieu. » Répondit calmement la jeune femme en levant la tête vers Adrian. Il n’avait pas de lunettes, donc elle avait tout le loisir de plonger ses yeux dans le regard brun de cet homme. Elle était toujours plus à l’aise, en faisant ainsi. Anna se leva du marbre froid sur lequel elle s’était assise, tenant toujours son verre à la main. Elle constata que cette fois, le maire adjoint n’avait pas oublié la politesse, elle y répondit donc.

- « Bonsoir Adrian, c’est une magnifique soirée. » Fit-elle en montrant d’une vague esquisse de la main, le ciel dégagé et parsemé d’étoiles. La psychologue posa son verre de ponch à moitié plein sur le rebord de la fontaine, aux cotés de son sac à main noir. Elle ouvrit ce dernier et jeta un petit coup d’œil sur la fine montre au bracelet d’argent qui était rentrée dans une poche avant.

- « Depuis ce matin. » Répondit-elle en faisant référence au fait qu’elle travaillait ici, et qu’elle avait passé pas mal de temps dans les jardins pour aider des étudiants bénévoles à préparer des petits restes de ce gala. « Mais en tant qu’invitée, je suis arrivée il y a une petite heure avec mon père. » Ajouta Anna en refermant son sac.
Bien évidemment, elle était rentrée chez elle pour se préparer, se fignoler, maquiller, s’habiller, se parfumer au lait de coco… Jusqu’à ce que la voiture du chauffeur de son père apparaisse à sa fenêtre, et elle rejoignit son paternel dans sa grosse voiture blanche. Elle n’avait pas vraiment vu le temps passer, surtout depuis qu’elle essayait d’éviter Adrian tout en gardant la discussion avec les étudiants. D’ailleurs, vous remarquerez qu’en ce qui concerne la discrétion et l’esquive d’une personne, la psychologue était de ce qu’il y avait de plus talentueux. Si douée, qu’elle parlait maintenant au maire adjoint, juste en face d’elle. Cependant, elle n’avait plus rien du ton dur et froid qu’elle lui avait accordé au téléphone. Elle avait appris à pardonner, surtout après une vengeance comme la sienne. (Et une excuse aussi bidon). Donc tant qu’il ne lui lancerait pas de remarque désobligeante, la jeune femme n’en fera pas autant. (Oui, bien sûr, c’est toujours lui qui commence !)
Anna considéra un court instant la tenue vestimentaire plutôt chic de son interlocuteur. Il avait de l’argent, et le dépensait plutôt bien en ce qui concernait son style. Cela paraissait normal, étant donné le charisme qu’il se devait de dégager, pour son poste. Elle reposa son regard sur son visage, afin de relancer la discussion.

- « L’orchestre fait des merveilles, vous aimez la musique ? »

Qui n’aimait pas la musique, d’un autre coté ? Bien qu’elle n’ait pas exactement eu ce qu’elle voulait, la jeune femme se sentait beaucoup moins perturbée. Elle reprit son verre, toujours posé sur le marbre gris, puis porta une gorgée à ses lèvres, tout en continuant d’observer Adrian. Bon, là, elle y avait bien réfléchis, et elle était persuadée qu’an lançant ce sujet de conversation, surtout avec autant d’innocence, il ne risquait pas d’y avoir de remarques ou de disputes. La soirée avait bien commencée, et Anna ne tenait pas à se prendre la tête avec Adrian. Pourquoi il fallait avouer que c’était aussi de sa faute, si elle ne répondait pas à chaque fois, ça ne finirait pas en dispute. La jeune femme en était parfaitement consciente, mais que voulez-vous, elle n’allait pas se laisser faire…
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Adrian g. Clarkson
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Adrian g. Clarkson


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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyMer 22 Juil - 21:32

Ah et bien ça, merci, il l'avait remarqué. Quelle petite peste mine de rien, versatile de surcroît, car si il s'était permis à peine arrivé de la nargué sur son métier, elle n'avait rien répliqué, comme si tout d'un coup son caractère de cochon s'était envolé en même temps qu'elle ne savourait son verre de poch sur le rebords d'une fontaine dans les jardins de l'université qui l'employait. Qu'importe, il était inutile de penser à cela maintenant qu'il était en face d'elle et il se contenta simplement d'un rictus, ou plutôt d'un sourire faussement aimable qui voulait simplement dire «  Adrian : 1 – Anna : 1 » cette pensée l'amusait, mais alors qu'il s'imaginait commencer un match de sarcasmes endiablé avec la progéniture du maire celle-ci lui adressa une nouvelle fois la parole, plongeant son regard azur dans ses yeux noisettes comme elle semblait avoir l'habitude de le faire. Ce genre de regard aurait d'ailleurs déconcerté grand nombres de gens, timides qui plus est, car elle avait tendance à vous regarder avec une telle intensité qu'elle pouvait vous déstabilisé, ce n'était pas son cas, il avait l'habitude de ce genre de regard soutenu avec son père et avec d'autre, aussi se contentait-il de maintenir son regard.
Oui, la soirée était belle, c'était vrai, et il le lui dit d'ailleurs, confirmant ce qu'elle venait de constater et quand finalement il lui demanda de manière innocente depuis quand elle était là. Depuis ce matin, bien sur. Il avait presque oublié qu'elle travaillait ici, mais apparemment elle semblait être venue au gala accompagnée de son père, père qu'il n'avait d'ailleurs qu'aperçu au loin en entrant dans la salle, ce dernier lui avait fait un grand geste distingué de la main pour le saluer, signe auquel il avait répondu avant de détourner son regard pour tomber avec ces aristocrates féminines et quelques hommes d'affaires. Adrian savait de toute manière qu'il le retrouverait à l'heure du banquet car sa place était à ses côtés pour discuter affaire avec les grands noms de Chatam. Il avait donc décidé de laisser le maire vaguer à ses occupations, d'autant plus qu'il était alors accompagné de leur porte parole, une jeune femme ravissante qui allait sans doute aller loin dans la politique, non pas pour ses talents d'oratrices mais pour son physique peu négligeable. Qu'importe, pourquoi penser à Rose maintenant alors qu'il était aux côtés de la fille du maire? Sans doute une manière pour lui d'effacer ses semblant de pensées de tout à l'heure, lorsqu'il aperçu la jeune blonde discuter avec ces types.

Il fut sorti de ses pensés par la voix mélodieuse de la demoiselle, debout devant lui elle lui avait adressé la parole d'une manière posée et calme, d'une manière étrange? Peut être, à moins que ça ne soit déjà la fatigue qui lui joue des tours.
« Est-ce le ponch qui vous rends si bavarde? » avait-il dit un sourire aux lèvres comme début de réponse à la question que lui posait la jeune femme. Aimait-il la musique? Oui, et il fallait avoué que l'orchestre choisit était un virtuose dans l'art de la musique classique et du jazz et ne s'en privait pas de le prouver encore ce soir, et même si le brouhaha incessant des discussions rendait leur symphonies moins audibles elles restaient somptueuses. Il aimait la musique, petit il avait d'ailleurs pratiqué le piano, mais quel importance?
« En effet, la musique est sans doute l'une des meilleures choses au monde, cet orchestre me le confirme encore une fois. » avait-il fini par lui dire. Il prit alors une gorgée de son verre, il avait décidément du mal à discuter avec elle, était-il devenu rancunier? Adrian avait du mal à établir cette hypothèse et la chassa aussitôt. «  Et vous? » se contenta-t-il de dire, guettant si l'un où l'autre homme d'affaire n'arrivait pas pour lui serrer la main. Il ne voulait pas être déranger, pas maintenant qu'il discutait avec la fille du maire, et pourtant s'est sans scrupule que l'un d'eux vint lui serrer la main, ignorant presque la jeune femme avant de repartir aussitôt.
« Navré » fit-il «  j'en étais à vos goûts musicaux. » il écouta attentivement la jeune femme. Puis fini par dire.
« J'ai joué du piano quand j'étais jeune, je pense que mon appréciation pour la musique est venu de là. Votre père vous a-t-il demander d'apprendre un instrument? » puis il marque un courte pause et reprit «  à moins que déjà à cette époque la psychologie ne fasse partie de votre vie. » puis, le silence, il était force de constaté que la jeune femme était venue seule avec son père, une idée qui l'avait un tant soit peu ravis.
« Je suppose que vous dîner également à la table de votre père? » demanda-t-il finalement. «  A moins que vous ne préfériez la compagnie de vos jeunes étudiants. »
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Anna Feguson
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyMer 22 Juil - 22:34

- « Est-ce le champagne qui vous rend si désobligeant ? » Répondit aussitôt la psychologue. Elle fit mine de réfléchir, levant les yeux au ciel (alors qu’elle ne lève jamais le regard lorsqu’elle réfléchit), puis reposa ses iris sur ceux d’Adrian avant d’ajouter sur un ton presque vexant. « Non, vous n’en avez pas besoin. »
Elle avait fait un effort pour relancer la discussion afin de ne pas laisser place à un gros blanc, et voilà qu’il avait lâché une nouvelle remarque ! Les hostilités reprenaient, démarrez vos motos, on s’élance dans 5…4…3…2… Fixant à nouveau le jeune homme, elle garda son air sérieux. Ni dur, ni gentil. Elle ne risquait pas de montrer son visage sous l’angle le plus doux, pas avec lui ! Anna écouta cependant avec attention la réponse quant à la question qu’elle avait posé, quelques minutes auparavant. Comme elle se l’était dit, qui n’aimait pas la musique ? Elle, ce qu’elle aimait surtout, c’était les musiciens qui mettaient du cœur dans leurs compositions. Ils faisaient toujours passer un message et leurs sentiments coulaient dans leurs chansons. Il en allait de même avec tous les artistes, qu’ils soient peintres, musiciens, sculpteur… C’était admirable comme des personnes pouvaient transmettre une partie d’elle-même dans une œuvre ! Leurs soucis, ou leurs souvenirs. Que la musique soit sans doute une meilleure chose au monde, Anna n’en était pas sûre. Oui, la musique était un bienfait pour beaucoup, et pour elle aussi. Mais la musique pouvait aussi rendre des personnes malades psychologiquement. Adrian lui retourna la question. La jeune femme s’apprêta à répondre, lorsqu’un homme se dirigea vers eux. À en voir la manière dont il était costumé, et surtout l’allure de petit soldat qu’il avait, c’était un homme d’affaire. La jeune femme porta son verre à ses lèvres, bu une gorgée puis le reposa sur le rebord de la fontaine. Elle regarda vaguement l’homme saluer son ‘collègue ?’, puis fut rappelée par la voix du maire adjoint, lorsque l’intrus s’éloigna de quelques pas.
- « Ca ne fait rien. » Répondit Anna. « J’aime toute musique pouvant se jouer au piano. »
Et c’était vrai ! La psychologue avait des XD de pianistes chez elle, qu’elle écoutait souvent. Elle en amenait au cabinet et parfois, passait une petite musique en fond. Les personnes clientes étaient plus à l’aise, plus confiante et surtout beaucoup plus apaisées. Pour la jeune femme, la musique de ce genre avait des vertus exceptionnelles ! Elle la calmait, lorsqu’elle se sentait nerveuse. Cependant, Anna n’avait pas le temps d’apprendre à jouer du piano, elle se contentait donc d’écouter et d’admirer. Elle continua d’observer silencieusement Adrian, lorsque celui-ci lui raconta qu’il savait jouer de l’instrument préféré d’Anna. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de cette dernière, et elle se retenait de lui demander si un jour, il pourrait lui faire écouter un morceau. (Et puis quoi, encore ?) Adrian lui demanda si elle, elle avait appris à jouer d’un instrument. Question plutôt épineuse, puisque ce n’était pas le cas.
- « Bien sûr, mon père m’a fait faire du triangle. » Ironisa complètement la jeune femme, en changeant son petit sourire discret, en un sourire aussi ironique que ses paroles. C’est vrai quoi, pourquoi, si elle avait appris quelque chose, ce serait forcément son père qui le lui aurait fait apprendre ? C’est quoi cette manière de penser qui laisse croire que seul Dorian a un cerveau ? Lorsqu’elle était petite, si Anna avait voulu jouer d’un instrument, elle en aurait joué. Elle n’en a pas voulu, son père ne l’a donc pas forcé. Elle se rattrapa ensuite, en reprenant son sérieux. « Non, aucun instrument. Mon père était plus motivé pour des cours de danse. » Avoua la jeune femme en faisant disparaître son précédent sourire. Dix ans qu’elle avait pris ces deux heures trente de cours par semaine. Elle n’en était pas mécontente, bien sûr que non. Et puis cela lui servait pour les soirées comme celles-ci. Rien de mieux pour rendre son père fier, lorsque ce dernier reçoit des compliments sur sa fille, par ses collègues. ‘On ne voit que votre fille, sur la piste !’

Adrian lui demanda ensuite où mangeait la jeune femme. Elle-même ne savait pas exactement. Si elle réussissait à trouver son père, elle mangerait à sa table. Mais si elle était entrainée par les étudiants, elle n’allait pas leur dire non !
- « Je n’ai pas encore choisi, nous verrons bien suivant la tournure que prendra cette soirée. » Répondit alors Anna en continuant de regarder Adrian.
À ce moment, quelque chose vint lui frapper l’esprit. Elle venait de se rendre clairement compte, qu’elle était petite face au maire adjoint… C’est toujours juste si elle ne devait pas lever la tête pour lui parler ! Raison de plus pour ne pas le laisser lui marcher dessus. Comment cela, il n’a rien fait cette fois ? Même, j’avais envie de dire ça pour rendre ce post un peu plus long.
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyMer 22 Juil - 23:19

«  C'est bien se qui me semblait. » fit-il lorsque Anna fini de réfléchir. «  Par contre, pour vous le ponch à mauvais effet » conclu-t-il en référence au fait qu'elle n'avait pas dit de suite qu'il n'avait nullement besoin de champagne pour être ainsi.
Le débat sur la musique finissait par détendre l'atmosphère qui s'était légèrement tendue suite à la première réflexion d'Adrian, ah, la musique avait longtemps été un moyen d'expression dans sa jeunesse, ça il s'en souvient. Il avait d'ailleurs décidé de son plein gré d'apprendre un instrument, ayant ressentit le besoin de jouer et de créer, sans doute était-ce normal lorsque l'on était jeune. Malheureusement, le temps était passé, les études et sa passion première – la politique – avait fini par lui prendre la majorité de son temps, au point qu'il fini par oublier le piano pour de bon, ce dernier doit d'ailleurs avoir terminé sa vie sur une brocante ou qui sait, chez un nouveau gamin qui rêve de musique. Qu'importe, ce n'était plus important désormais de toute manière. Et lorsqu'Anna fini par lui dire qu'elle aimait toutes sortes de musiques joué au piano, il fronça les sourcils, trempant ses lèvres dans le fond de champagne qui lui restait, amusé par ce que venait de dire la psychologue.
«  Diriez-vous ça pour me faire plaisir mademoiselle Feguson, j'en suis flatté. » il y avait quelque choses d'espiègles dans ses yeux, bien sur il l'a taquinait, après tout c'était si...drôle quand elle s'énervait. Mais il s'était promis pas plus tard qu'il y a dix minutes de ne plus jouer avec le feu avec elle... Depuis quand les politiciens tenaient-ils toutes leur promesse au juste?
Lorsqu'il lui retourna la question, la jeune femme s'exclama fièrement qu'elle avait apprit à joué du triangle, il ne pu empêcher un hochet de rire lorsqu'elle lui lança cette boutade de la manière la plus naturelle qu'il soit, car évidemment que c'était n'importe quoi.
« Ah, oui suis-je bête, vous êtes une grande fille indépendante » du moins de ce qu'elle croyait, car en vérité qu'elle le veulent ou non son père veillait toujours sur elle, et lui en était la preuve incarné depuis désormais quelques jours. Mais finalement elle reprit son sérieux et avoua appris la danse, fort utile dans un gala.
« Voyez vous cela, la danse » commença-t-il pris une gorgée de sa coupe, la dernière, pesant bien ce qu'il allait dire, cette provocation serait peut être celle de trop après tout, et qui sait où elle le mènera, mais au fond, était-ce un sarcasme ou une suggestion? Il n'en savait trop rien. «  Je serais curieux de vous voir à l'oeuvre » finit-il par dire sur un ton dénué de moquerie, à son grand étonnement d'ailleurs.

Il y en ensuite un bref silence avant que la jeune femme ne finisse par répondre, et lorsqu'il lui demanda si elle dînait à la table de son père elle ne pu que répondre, comme pour le narguer davantage que cela dépendrait de la tournure de la soirée. Là, si ce n'était pas purement et simplement une phrase ayant pour but de lui faire payer ses réflexions de tout à l'heure il ne s'appelait plus Adrian Clarkson, non non, il ne se ferait pas piégé une fois de plus...Mais qu'entendait-elle par là? Avait-elle l'intention d'aller dîner avec ces étudiants qui avait un âge proche, si pas égale au sien après avoir dansé avec eux toute la soirée. Soudainement le champagne avait un goût amer, et sitôt il chassa cette hypothèse de son esprit avant d'être entraîner par d'autres idées de la sorte, et souriant à la jeune femme.
Soudain, l'orchestre cessa sa symphonie, un cours instant de silence avant de passer à une musique qui semblait plus entraînante, et si certains avaient déjà monopolisé la piste de danse, eux étaient jusqu'alors resté sur le banc de touche prêt de la fontaine.
« J'aime beaucoup cette chanson » fit-il alors. Alors comme ça elle voulait la provocation, dans ce cas, allons-y, et elle l'avait cherché une fois encore ! Il lui laissa un bref instant pour apprécié la mélodie et lui tendis la main droite, la regardant droit dans les yeux.
« Et si vous en profitiez pour me montrer vos talents de danseuse mademoiselle? » il ne craignait rien, son rang l'avait suffisamment fait assimilé les pas de danse de différentes disciplines, aucune chance donc d'être dépassé, quelque soit la talent de la demoiselle.
« Si bien sur, vous m'accordez celle-ci. » conclu-t-il, attendant que la jeune femme lui prenne la main pour l'entraîner sur la piste de danse.
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyJeu 23 Juil - 2:45

Mauvais effet ? Qu’est-ce qu’il voulait celui là, une baffe ? La jeune femme ne préféra même pas répondre à cet élan de désespoir dans la lutte de la fierté. Elle se contenta de prendre son verre, et d’en boire une gorgée juste après les paroles de l’homme, en le regardant bien, d’une manière de dire « Je m’en fiche, je bois quand même. » Ils parlèrent ensuite musique, un sujet où ils semblaient à peu près d’accord, notamment sur les goûts musicaux. La remarque d’Adrian amusa la jeune femme, qui prit avec humour (pour une fois) les paroles.
- « Rassurez-vous, ce n’était en aucun cas pour vous faire plaisir. » Répondit-elle sur un ton légèrement moqueur, se doutant parfaitement qu’Adrian lui-même n’avait pas été sérieux dans ses propos. D’autant plus qu’elle percevait une lueur malicieuse dans le regard de l’homme, lueur qu’elle-même utilisait fréquemment. C’était de la gentille provocation, si elles pouvaient toute êtes comme ça, cela éviterait largement à cet homme de se montrer aussi agaçant ! D’ailleurs, chassez le naturel, et il revient au galop. Après avoir fait lâcher ce qui ressemblait à un semblant de rire, chez le maire adjoint, la psychologue plissa légèrement les yeux, pour regarder l’homme d’un air faussement sévère.

- « Ehh oui, je fais mes lacets seule, Adrian. » Lâcha-t-elle sur un ton ironique, bien qu’il y ait quand même du reproche dans le son de sa voix. Qu’il cesse de faire des allusions sur elle et son père, elle détestait être ainsi vue comme étant la ‘petite fille du maire’ ! Anna vivait seule, avait un travail, et ne voyait d’ailleurs plus tant que cela ce dernier. Était-ce parce qu’il avait quelques années de plus, qu’il devait se croire tout permis ? La psychologue était seule, et elle faisait sa vie seule ! Lorsqu’elle en vint à dévoiler le sport qu’elle avait longtemps pratiqué, Adrian ne put s’empêcher de faire une nouvelle remarque. Est-ce qu’elle avait dit quelque chose, elle, quand il disait avoir joué du piano étant plus jeune ? Cependant, elle préféra ne pas y répondre. Peut-être avait-il juste lâché cette phrase dans le vent, comme ça. C’est ce qu’elle laissa croire, en expliquant qu’elle pratiquait la danse, jusqu’à ce qu’Adrian affirma qu’il aurait été ‘curieux’ de la voir à l’œuvre.

- « Seule ? » Lâcha-t-elle, comme si la probabilité que cela arrive soit de zéro, « À moins d’avoir une mélodie au piano derrière, je ne danse pas seule. » Ajouta la jeune femme, ayant trouvé sa propre manière de dire qu’elle aussi, aurait aimé vois Adrian au piano, et l’écouter jouer. Après tout, s’il était aussi bon à l’instrument qu’en la manière dont il faisait son malin, il devait exceller dans le domaine ! Et puis la psychologue était bien curieuse de s’imaginer cet homme, assis devant le piano, sur un banc, et jouer de la musique. Peut-être était-ce là, le seul moment où il ne lâchait pas une remarque désagréable, qui sait ? Elle chassa cette pensée pour se focaliser à nouveau sur le moment présent. L’heure de diner arrivera bientôt, et elle n’avait toujours pas décidé où elle irait. Elle serait bien partie auprès des étudiants, afin de passer un repas ‘cool’ et peut-être de faire enrager un peu Adrian, cependant la pensée des bourgeoises entourant ce dernier lui revint à l’esprit. Elles mangeront surement à sa table… Le fait d’y penser provoqua une petite once de colère qu’Anna calma en focalisant à nouveau son attention sur le maire adjoint, et le moment présent. Allons donc, pourquoi s’était-elle sentit énervée, déjà ? C’était probablement à propos de son père, qu’elle n’avait toujours pas réussi à dénicher dans la foule pour lui accorder la danse qu’elle lui avait promis. (Et Dorian danse comme un Dieu.)

Puis, l’orchestre s’arrêta, un court instant. Le temps de reprendre son souffle, de boire un verre d’eau, et la musique reprit. La mélodie était à la fois entrainante, mais aussi douce et calme. Elle leva son verre de ponch, et but une gorgée. Elle buvait si lentement, et si peu à la fois que le verre semblait encore à moitié plein. (Ou à moitié vide, comme vous le sentez, je préfère rester positive.) Alors qu’elle écoutait attentivement la chanson, la voix d’Adrian l’interrompit dans ses pensées. Oui, la musique était très jolie, mais la manière dont il avait prononcé ces paroles cachaient un autre sens. Anna était sur le point de comprendre, lorsqu’il répondit clairement à ses questions. Elle n’avait rien à prouver, et n’avait pas peur. Elle avait de l’assurance grâce aux cours qu’elle avait pris durant de si longues années. La jeune femme regarda Adrian un court instant, sondant ses yeux comme si elle essayait de le défier « Vous êtes sérieux ? » Voyant la main se tendre vers elle, bien qu’elle continuait de regarder le visage du maire adjoint, un petit sourire satisfait se forma sur ses lèvres. Oui, il est sérieux. La main d’Anna se leva, puis se posa doucement dans celle d’Adrian. En attendant de savoir ce qu’il allait faire, l’autre main de la jeune femme se posa sur le bras de l’homme, puis elle s’approcha de lui. En s’approchant, elle devait lever la tête pour continuer de l’observer.

- « Je vous suis. » Murmura-t-elle, parce qu’il était inutile de hurler à cette distance.
Dans toute danse engageant un homme et une femme, c’était toujours à l’homme de guider la femme. Cette dernière se devait de comprendre tout ce que l’homme voulait lui faire faire, pour l’exécuter avec grâce et souplesse. Et cela, Anna l’avait très bien appris.
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyJeu 23 Juil - 23:08

Et la musique s'élance, un rictus sur les lèvres il saisit doucement la main de la jeune femme et l'entraîne parmi les autres duos de danseurs qui s'étaient formés sur la piste. Ainsi donc, ça serait un tango, parfait, il maîtrisait avec aisance cette danse et mènera donc celle-ci sur le bout des doigts, il était temps de voir de quoi était capable Anna Feguson et comment avait été son enseignement d'une pratique très courante dans la bourgeoisie dont elle faisait partie, qu'elle le voulait au non.
Commença alors une danse effrénée qu'il avait bien l'intention de mener à bien, car si à l'instant même ses yeux étaient rivée sur sa cavalière de dernière minute il se doutait que beaucoup autour d'eux avaient remarqué qu'ils avaient filé sur la piste de danse et heureusement l'orchestre rendait inaudible les cancans qui devaient déjà se lancer à leur sujet. Qu'importe, c'était surtout si il y avait un faux pas que cela allait faire mal, ce n'était pas ce qu'il voulait.
Et les violons commencèrent leur rythme saccadé, la danse était maintenant lancée, tournant plusieurs fois sur eux même il fit ensuite tournoyer la jeune femme avant de la rattrapé et de tourner à son tour se retrouvant à nouveau face à face, ne se quittant pas des yeux ce n'était que l'introduction, s'en suivit ensuite un rythme plus rapide durant lequel ils firent plusieurs mouvements de jambes traditionnels du tango et finalement, lorsque le rythme ralenti légèrement, il tira Anna vers lui pour la soulever une première fois, s'en suivit les éternelles tournoiements au rythme des violons, puis, après une courte pause, ils reprirent leur course, soulevant une seconde fois la jeune femme alors que les violons se déchaînaient à nouveau.

Combien de temps cela durait, il l'ignorait, le temps s'était arrêté désormais, seul comptait le rythme des violons et le rythme à garder, une concentration que même pas le champagne qu'il avait déjà bu ne pouvait perturber, ni même les yeux azurs de sa jeune cavalière, en parlant d'elle, elle semblait suivre le rythme à la perfection bien que parfois il fut rapide, saccadé et énergique, rien ne la perturbait, comme si pour elle aussi, le temps, la réalité, était loin derrière elle, loin de la musique qu'elle pouvait aisément écouter sans entendre le brouhaha qui venait de la salle de réception, que beaucoup avaient désormais quitté pour dansé. Rien n'existait, ni la foule, ni les autres danseurs, juste eux, la musique, le rythme et peut être aussi la réputation qu'ils avaient à jouer.

Et les violons ne cessèrent, que du contraire ils les entraînaient une nouvelle fois dans un tourbillons rythmique, comme si désormais ils s'étaient emballé et que plus rien ne les arrêtaient. Rien ni personne d'ailleurs. Et alors qu'ils continuèrent la danse, les violons annoncèrent la conclusion, face à face, se regardant à nouveau droit dans les yeux, ils firent les quelques pas classique d'une fin de tango avant que, finalement, le maire adjoint ne bascule la jeune femme en arrière, un court instant, avant d'à nouveau se relever, pour se retrouver face à face. La musique s'était déjà arrêté lorsque finalement, ils lâchèrent leur main, ils restèrent cependant un instant sur la piste avant de finalement revenir là où ils étaient avant.

« Pas mal du tout mademoiselle Feguson, pas mal du tout » fit-il en réajustant ses lunettes. « L'apprentissage que vous avez reçu était de qualité. » il afficha l'un de ses plus beaux sourires, tandis que déjà, un serveur se présentait à eux avec un plateau de coupes de champagne, cette danse lui avait personnellement donné soif.
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyJeu 23 Juil - 23:53



La danse, c'était un discours. Un discours adressé au corps tout entier. Un discours qui encourageait, qui redonnait du moral, et qui félicitait à chaque choses bien faites. Chaque membre avait son rôle à jouer, chaque mouvement avait son élégance à produire, chaque sourire devait être posé, et la concentration était maitresse des lieux. C'était comme des mots répétés sans cesse, avec une grande douceur, qui effleuraient l'oreille de la jeune femme : "Cours, vole, cours, vole..." Si à chaque danse, il y avait un début, ce n’était pas parce que la musique devait commencer doucement, bien sûr que non, c’était parce que chaque chansons se devait de laisser un temps d’échauffement aux danseurs. C’était ce qu’Anna avait appris, pour user pleinement de ce temps d’échauffement, avant d’attaquer le plat de résistance.

Elle mettait en pratique, comme à toutes les soirées, ce qu’elle avait passé des années à apprendre et à s’exercer. Mais cette fois, elle avait une fierté en plus, un cavalier qui savait la suivre. Ils devenaient rares, de nos jours. Anna en était plus que fière de pouvoir danser à son rythme, tout en sachant que son cavalier était parfaitement capable de la suivre. Elle laissait ce dernier la guider, comme tout homme guidait sa cavalière durant une danse. Mais pas une seule fois elle ne fit un faux pas, ou en manqua un. À l’écoute de tous les gestes d’Adrian, et observant celui-ci avec concentration, afin de comprendre le moindre de ses désirs. Elle se devait de lui faciliter cette danse tant elle comprenait si bien les mouvements. C’était peut-être étrange, mais elle avait aussi l’impression que le maire adjoint lui expliquait clairement ses intentions dans la danse, tout en faisait bien attention à ce que elle seule comprenne. La jeune femme tournait gracieusement et se pliait sous les bras de son cavalier, mettant à l’épreuve la souplesse de sa robe, et non la sienne. Elle se déplaçait avec grâce, et surtout une grande sensation de légèreté. Durant cette danse, elle volait. Oui, c’est cela, elle tournoyait, volait, elle était légère comme une plume, suivant le cours de l’air, et se laissant porter par la force du vent. Elle ne sentait même pas la fatigue arriver, elle bougeait les hanches, les cuisses, les jambes, le bassin, les épaules, le cou, la tête, les pieds, les genoux… Son corps entier prenait vie en elle, et se mêlait au rythme des pas effrénés qu’elle entamait avec son cavalier. Les courbes de ses mouvements étaient fluides, lorsqu’elle se laisser tournoyer, porter, emmener dans une nouvelle balade gracieuse. Elle se retrouvait tantôt face à lui, plongeant son regard ciel dans les yeux brun purs de l’homme, tantôt elle était dos à son torse, levant une jambe et se laissant entrainer par la danse. Parfois ils se lâchaient, et elle continuait de tourner, s’arrêtait et lui reprenait la main pour reprendre leur tango. Le tango était sa danse préférée, de loin, et c’était dans cette danse qu’elle avait le plus de connaissance, et de maîtrise. Rien n’aurait pu la faire échouer, rien ne l’aurait empêché de continuer. La psychologue sentit le morceau s’accélérer, et ses pas avec. Tout devenait en elle instinctif, alors qu’elle continuait à garder confiance en elle. Elle sentait presque ses jambes s’envoler, la musique résonnait dans ses oreilles et la foule avait disparue depuis bien longtemps. Elle voyait toujours son cavalier, mais seulement lui. Lui et les pas qu’il lui imposait, et qu’elle relevait sans l’once d’un problème. La fin de la musique arrivait, elle le sentait. Et comme tout tango qui se respecte, elle allait s’arrêter brusquement, mais avec classe. Après qu’Adrian l’ait ramené contre lui, il la bascula en arrière. Anna leva par la même occasion une jambe, et se laissa tomber dans une confiance totale envers son partenaire. Elle sentit la main de ce dernier la rattraper dans son dos, puis la musique s’arrêta alors qu’elle avait la tête presque penchée vers le sol. Elle se redressa, avec l’aide de son partenaire, puis ils se lâchèrent la main. Les deux personnes se regardèrent un instant, avant de quitter enfin la piste.

En même temps qu’ils revenaient vers la fontaine, Anna remettait ses cheveux en place. Elle sentait la chaleur affubler en elle, et elle souleva son verre de ponch, toujours à moitié plein, pour en boire une nouvelle gorgée.
- « Vous n’êtes pas mauvais cavalier non plus, Adrian. » Répondit la jeune femme en plongeant ses yeux dans ceux de l’homme. Il était peut-être énervant, agaçant et tous les adjectifs du même genre qui se finisse en ‘ant’, mais il avait également du talent. (Youhouuu ça rime !) Elle comprenait bien qu’une maîtrise de la danse était liée à sa classe sociale, comme elle d’ailleurs, cependant elle était certaine de pouvoir affirmer qu’il était plus doué que d’autres personnes de sa classe. Parce qu’elle avait dansé avec beaucoup d’hommes, lors de soirée. Avec qui danser sinon ? Seule, ça ne risquait pas. La noblesse détestait la solitude. Et même si la psychologue se liait avec des étudiants, avec des gens dit « normaux », elle gardait des manies de petite princesse capricieuse, dues à sa classe sociale…
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyVen 24 Juil - 0:32

Trop de lumière, trop de gens, depuis combien de temps étais-je ici déjà? Les heures passaient aussi vite que les verres devant moi. C'était toujours ainsi d'ailleurs, les soirées mondaines de ce genre consistait toujours en boire et parler plus que le voisin, deux disciplines dans lesquels j'excellais depuis mon arrivée à l'université d'Athènes où je du simplement pour un bizutage, boire suffisamment d'alcool pour être amnésique pendant une semaine. Soit, je n'allais pas encore repenser à ma débauche estudiantine alors que ce soir j'étais venue bien accompagnée, que j'étais entourés de gens tout aussi noble que moi qui venait de temps à autre discuter procès, justice et compagnie et qu'en plus je portais l'une des plus belle robe que j'avais porté dans ma vie? Finalement, est-ce que ce rêve allait cesser à minuit comme pour cendrillon? Qui sait, peut être que non, peut être que c'était vraiment la réalité tout ça. Je souris, saisissant un nouveau verre de champagne, l'ennui me rongeait lentement, mais bon sang, n'étais-je là que pour parler affaire? Où étaient ces hommes preux qui d'un courage sans failles venaient demander une danse à une jolie dames hein?
Ah, les temps ont changé, j'ai oublié, désormais, c'est à nous d'aller les voir, de les prendre par la main et de les emmener danser comme on emmènerait nos enfants à l'école. Futile, je bois cul sec la flûte de champagne, j'oublie que c'est mon point faible, que si je peux boire n'importe quelle boisson alcoolisée sans avoir le tournis, le champagne lui avait des effets étranges sur ma personne, et plus le liquide couleur or descendait en moi plus je me sentais bien, soulagée et enthousiaste, un enthousiaste sans bornes d'ailleurs.

Le temps passe à la vitesse des flûtes de champagne, mais joie me pousse à parler encore et encore, je fais rire, ils me font rire ceux qui sont autour de moi, alors que j'entends au loin la musique qui raisonne sur un ton exotique, de la musique espagnole ici? Voilà qui est marrant, j'aurais aimé dansé un tango, danser à ne plus arrêter, pour qu'enfin je puisse cesser de m'ennuyer de pied ferme. Mon esprit s'embrume alors que je quitte les invités pour me rendre dehors, là où a été installé la piste de danse, si je ne trouve pas chaussures à mon pied ce soir je danse seule. Bien sur, j'aurais pu proposer à Alexander, mais je craignais que mon enthousiasme lui porte préjudice, je savais qu'avec lui l'humour avait ses limites, surtout dans ce genre de soirée où tel un paon il se présentait comme il se devait derrière son masque de cachotteries et de secrets.
C'est alors que je l'aperçois, qui? Lui bien sur, un des hommes les plus prisé de la soirée, vêtu d'un costume, de ses lunettes à grosses montures noires, un verre de champagne à la main il discutait avec mademoiselle Feguson, une de mes collègues de Stanford, qui exerçait... Mais qu'exerçait-elle comme métier en fait? Je n'arrivais plus trop à me souvenir c'est alors que la musique reprit, un nouvelle horizon, mon horizon préféré quand j'entendis les notes de piano puis de batterie se faire suivre par une trompette énergique bientôt une voix allait chanter une chanson entraînante et pleine d'énergie que je voulais absolument danser, et lui était là.
Le champagne aidant, je me rue sur eux, cet homme est aussi beau qu'Alexander, je distingue déjà son parfum alors que je ne suis qu'à quelques mètres d'eux et sitôt à leur coté, je saisis le bras du maire adjoint.
« Une petite danse monsieur le maire adjoint ? Je m'ennuie terriblement et c'est un morceau que j'adooore. » je lance alors un regard à Anna, qui visiblement semblait dérangé par la posture que j'avais prise sur Adrian et sur ma manière de m'incruster dans la conversation, je lui souris alors que déjà, ma tête était posée sur l'épaule du maire adjoint.
« Je vous l'emprunte mademoiselle Feguson, promis, je vous le rendrai. » et déjà je l'entraînais avec moi sur la piste de danse, ajoutant à la jeune femme «  Enfin, peut être » tandis que ma main se nouait à celle de l'homme qui m'accompagnait. Un petit brin de discussion, mon sourire charmeur et nous voilà parti pour une danse endiablée sur la piste, en espérant qu'elle me fasse oublier mes verres de champagne et que l'idée de danser aux bras d'un des hommes les plus influents de la ville ne me fasse plus tourner la tête que l'ivresse.
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MessageSujet: Re: Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian]   Ah, que le jardin est beau, que tu m'énerves ! [PV Adrian] EmptyVen 24 Juil - 1:04

[HRP : je me suis arrangée avec Adrian pour poster avant elle, voilà maintenant, Malika, fais le bien souffrir ! XD]

Pour une fois, la discussion allait peut-être reprendre une allure « saine » ? Je veux dire par là, que des répliques pleines de sarcasmes n’allaient pas être balancé du clan Adrian au clan Anna, et inversement. La jeune femme sentait, qu’après ces compliments échangés, et surtout ce moment de complicité qu’était la fabuleuse danse qu’ils avaient faite ensemble, il pouvait y avoir un certain terrain d’entente dans le champ de mine qui les séparait. Alors que la psychologue allait lui demander si la danse avait plus au maire adjoint, elle pencha légèrement la tête sur le coté pour apercevoir, derrière Adrian, une jeune femme brune se diriger vers eux. Tiens, Malika. Anna la connaissait vaguement comme étant avocate à l’université de Stanford. Elles ne s’étaient jamais parlé, seulement parfois croisées dans des couloirs, ou même dans la salle des professeurs. D’ailleurs, elle se trouvait souvent en compagnie d’Alexander. La fille du maire s’apprêtait à dire bonsoir, mais l’autre femme ne lui en laissa pas le temps. Déjà, elle venait de prendre le bras d’Adrian pour lui proposer une danse. Anna esquissa d’abord un petit sourire amusé. Parce que même s’il disait non, il n’aurait pas le choix. Pas face à Malika, tout du moins. La jeune femme leva son verre, puis but une gorgée de ponch. Attention, il n’en restait plus que le quart ! (Depuis le début de la soirée, elle en était à son deuxième seulement.) Anna regarda d’un air amusé les deux personnes en face d’elle. Elle était plutôt décontenancée par la manière de s’incruster de l’avocate, mais elle s’était bien vite reprise en regardant cette dernière faire son numéro. Elle s’ennuyait, elle voulait mettre un peu de piment. Surtout qu’elle allait entraîner Adrian à son plan diabolique, ce n’était pas Anna qui allait râler ! (Bien fait pour lui, héhé.)
- « Gardez-le autant de temps que vous voudrez. » Répondit Anna d’un petit clin d’œil qui se voulait aussi visible par l’homme. Elle regarda Malika tirer le maire adjoint vers la piste de danse.
- « Bonne soirée, Adrian ! » Ironisa Anna avant de se retourner.

Bon, il fallait tout de même qu’elle trouve son père pour une… Le sourire d’Anna s’effaça une fois qu’elle eut tourné le dos à la piste. Elle leva son verre de ponch d’une main, son sac à main de l’autre, puis posa la bretelle sur son épaule gauche. Son regard tomba sur la couleur orangée du fruit qui restait au fond du verre, puis elle se mordit la lèvre. Non, elle ne devait pas regarder en arrière ! Elle devait oublier ce qui venait de se passer. D’ailleurs, il ne s’est rien passé, c’est juste une femme qui est venu prendre Adri…
Anna commença à marcher à vive allure vers un groupe d’étudiants. S’il y avait bien des personnes avec de l’humour, de la joie de vivre et de la jeunesse, capables de lui faire oublier ses soucis, c’était eux. Bon sang la jeune femme se sentait soudainement mal, et surtout très en colère. Elle avait peur de savoir pourquoi, alors elle laissa place à un sourire, lorsqu’elle aperçut, par hasard son père. Il tombait bien, elle allait enfin pouvoir lui offrir cette danse, et oublier cet affreux sentiment de… jalousie ?
Rhaaa comme elle aurait aimé être un homme, et ne pas s’en rendre compte…
- « J’espère que tu passes une bonne soirée » Murmura la jeune fille, lorsque le maire tourna la tête vers elle. Elle salua poliment les personnes qui étaient en sa compagnie, puis elle tandis la main vers Dorian. « Puis-je t’emprunter pour la danse promise ? » Lui demanda-t-elle ensuite, en offrant à son père un sourire que lui seul avait droit, son plus beau sourire. Ils s’éloignèrent du centre de la piste, où Anna ne voulait surtout pas voir deux personnes danser ensemble. Une fois qu’ils eurent trouvé un espace, elle se tourna vers Dorian, puis elle entama la danse avec douceur.
Elle essayait de chasser la désagréable impression d’avoir été prise pour une pimbêche. Finalement, elle en vint à la solution du leurre. Non, ce n’était pas de la jalousie, mais rien d’autre que de l’humiliation. Pour cette soirée, c’est ce qu’il fallait croire. Pour la réalité, elle y réfléchirait plus tard… Mais cette soirée, elle devait s’amuser, et en faire profiter son père aussi, avant de le rendre à ses collègues !
D’ailleurs, à l’heure du repas, Anna avait demandé à Loïc de lui réserver une place à sa table. C’était toujours plus agréable de manger avec les étudiants, ils étaient bien plus drôle… Et plus loin de la table du maire !
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