I Shall Remember
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 Elle frappa... le fond. (PV Anna)

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Casiopée K. Menethil
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Casiopée K. Menethil


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MessageSujet: Elle frappa... le fond. (PV Anna)   Elle frappa... le fond. (PV Anna) EmptyDim 30 Aoû - 19:23

« Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti... Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre. »

    Même si elle n'avait jamais eu de démêlés avec la justice, Casiopée n'en restait pas moins une femme impulsive et particulièrement décidée. Cela lui donnait une personnalité assez… explosive par moment. Depuis la fois où elle avait fait saigner du nez son patron, il la menaçait régulièrement de la virer si elle s'attaquait encore à lui où aux clients. Bien sûr, Andreas n'avait pas la moindre intention de la virer car elle rapportait beaucoup, mais il savait à manipuler pour qu'elle se calme. Alors, Casiopée encaissait la plupart du temps. Essayant de cacher sa frustration, sa colère, sa rage, aux autres. Elle craignait pour sa paye. Et puisque l'argent était tout ce qui la faisait venir au bar, il fallait bien y veiller un peu. Cela dit, ça ne l'empêchait pas de souhaiter de revoir certains clients dans une ruelle sombre. Si vous voyez ce que je veux dire…

    En parlant de personne exécrable, son patron avait décidé da la faire sortir plus tôt ce soir là. Il disait que plusieurs danseuses s'étaient pointées sans raison et qu'il n'avait plus besoin d'elle pour ce soir. C'était bien loin de lui déplaire. Elle était d'une humeur massacrante et il était tant qu'elle aille se défouler avant qu'elle le fasse sur quelqu'un. Même en seulement quatre heures de travail, elle avait réussit à emmagasiner des désirs de meurtre pour dix ans. C'était la fête d'un idiot alors ses copains l'ont emmené à la Boîte de Pandore pour qu'il passe du bon temps. Il avait choisit Cassiopée alias "Candy" pour une danse plus "intime". Elle finit donc par se retrouvée seule avec un riche imbécile. Il commença par la dénigrer en la traitant de tous les noms inimaginables. Puis, il eu droit à une danse spéciale avec les "instruments" de son choix. Cette simple pensée la fit frisonner. Elle passa plus d'une heure avec lui dans une cabine miteuse. Elle tenta de sortir de celle-ci un peu plus tôt mais Andreas la renvoya là sans attendre. Elle essaya de lui expliquer qu'il était étrange et qu'il en voulait plus. Il lui répondit bêtement d'augmenter son prix. Résistant à son envie de lui arracher la figure, elle retourna docilement dans la cabine. Ces minutes semblaient interminables et, heureusement, il finit par en avoir assez. Ayant épuisé leurs ressources d'extras et d'objets de fantasmes, il partit, lui remettant le minimum. Un regard méprisant s'affichait sur son visage. Casiopée fut retenue par une de ses collègues avant qu'elle ne lui saute au visage.

    « Calme-toi, veux-tu? »

    La jeune femme resta indifférente à sa réplique. Pourtant, elle abandonna ses défenses et se détendit. On lui annonça peu après qu'elle pouvait rentrer chez elle. Légèrement calmée, elle prit gentiment son sac. Pour une fois, elle prit la peine de se changer. Elle opta pour un pantalon de sport gris et une vieille camisole blanche. Elle y ajouta un kangourou puisqu'il faisait frais dehors depuis quelques temps. Casiopée prit ses affaires et sortit par la porte de derrière. Elle n'avait pas trop envie de recroiser son client. L'étudiante aboutit dans une ruelle sombre et se rapprocha du trottoir pour prendre la route vers son appartement. La nuit était belle. Il devait être maintenant aux alentours de 11h. Il faisait très noir. Il n'y avait pas de lune mais des tonnes d'étoiles illuminaient le ciel. Une brise fraîche faisait frissonner à l'occasion la jeune femme. Celle-ci ne c'était pas encore calmé. Plus elle marchait, plus elle avait envie de lui régler son compte. Elle fulminait. Casiopée se retenait.

    « Hey la gonzesse! Tu t'es ennuyée de moi? »

    En se retournant, elle aperçu un grand crétin avec son groupe de copains. L'un d'entre eux lui riait carrément à la figure. Il lui était étrangement familier. Un habitué du bar. Enfin, ça l'était avant qu'il soit viré du bar parce qu'il c'était bagarré avec un vendeur de drogue. La jeune femme se rappelait aussi qu'il avait humilié une de ses collègues. Elle se rappelle de celle-ci pleurant sur son épaule. Certaines danseuses avaient des enfants et un mari et ça les affectait profondément de devoir s'humilier ainsi. Casiopée n'était pas obligée de faire ça. Elle pourrait retourner vivre chez Alone. Pourtant, elle savait qu'elle était un poids et ne voulait plus endurer ça. Alors, elle se rendait presque chaque soir pour rendre des hommes pervers heureux. Cette réplique l'avait d'autant plus enragée. Bien sûr, elle s'ennuyait terriblement d'un imbécile dans son genre. Elle était prête à continuer son chemin, sans trop d'histoire jusqu'à ce qu'il la touche. En un instant, elle se retourna, l'attrapa par le col de son chandail et le plaqua au mur. Il la regardait d'un air ahuri. Il était visiblement surpris de sa réaction. Il s'attendait à ce qu'elle se laisse faire peut-être?

    « T'avise pas de me toucher encore une fois petit crétin, d'accord? »

    Elle ne lui laissa pas le temps de répondre. Casiopée le lâcha et partit en marchant à grand pas. Elle ne se contrôlait plus. Pourquoi c'était-elle emportée comme ça? Il n'en valait même pas la peine. Non. Il fallait qu'elle fasse quelque chose avant de rentrer chez elle. Un peu plus loin, elle tourna dans une petite ruelle sombre. Elle monta un escalier métallique qui la conduisit à une porte non verrouillée. La jeune femme fut légèrement surprise, mais elle haussa simplement les épaules et ouvrit la porte. Elle s'engouffra dans le bâtiment. Casiopée alluma les lumières et continua son chemin à travers les couloirs. C'était plus compliqué de se rendre à la salle d'entraînement de l'arrière du bâtiment que si on entrait par la porte principale. Par contre, elle avait eu une entente avec le propriétaire. Elle n'avait pas à payer un abonnement si elle y allait hors des heures d'ouverture. Donc, elle pouvait se rendre au complexe sportif le soir après son travail ou tôt le matin. Finalement, elle arriva dans la salle de musculation. C'était la partie la plus ancienne du complexe. Les autres parties avaient étés complètement rénovés. Selon la jeune femme, ce complexe tait auparavant un ancien poste de police. Enfin, c'est ce qu'elle pense à cause des petites salles avec un seul punching-ball avec un grand miroir. De l'extérieur, on voit comme une fenêtre, mais à l'intérieur, c'est un simple miroir, créant une impression d'intimité. Le propriétaire dit que c'est pour favoriser l'impulsion des boxeurs, mais Casiopée crois plus que c'est par soucis d'économies qu'ils ont laissés les salles ainsi. Enfin, c'était loin de la déranger. Elle n'avait pas le goût de philosopher ce soir. Dès qu'elle fut dans une de ses petites salles, elle enleva son kangourou noir, retroussa les bords de ses pantalons pour qu'ils s'arrêtent à ses genoux et sortit ses vieux gants de boxe de son grand sac. La jeune femme ferma la porte. Son visage montrait son humeur massacrante. Elle n'eut qu'à repenser brièvement à sa soirée, au crétin qui l'avait accosté dans la rue, à Alone qui avait su par la langue de vipère qu'elle était danseuse…

    Elle frappa. Elle ne s'arrêta plus. Elle respirait bruyamment, gémissait presque quand elle frappait durement la couverture résistante du sac. Elle se croyait seule au monde, assez pour s'exprimer à sa manière. Elle essayait de se dire qu'elle ne le ferait plus, qu'elle n'avait pas d'autres alternatives…

    Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti... Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre.


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Anna Feguson
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Anna Feguson


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MessageSujet: Re: Elle frappa... le fond. (PV Anna)   Elle frappa... le fond. (PV Anna) EmptyDim 30 Aoû - 20:40

- « Mademoiselle Feguson, nous allons bientôt fermer. Vous pouvez rester encore si vous le souhaitez, mais tapez à ma porte lorsque vous partez, que je puisse fermer. »

À qui s’exprimait-il ? À une jeune femme en qui le visage inspire la confiance ? À la psychologue de l’université de Stanford ou bien… La fille du maire ? Pour accorder une confiance telle que lui laisser cette salle alors que ce complexe sportif fermait, Anna mit ce raisonnement sur le compte de la prestance de son père. Mais peu importe, si elle était ici, c’était justement pour faire évacuer le stress, l’angoisse, les malheurs de son travail et peut-être d’autres choses aussi. Vêtue d’un débardeur rose pale et d’un short gris, elle approuva d’un simple hochement de tête avant d’appuyer à nouveau sur le bouton en face d’elle. Et le tapis reprit son avancée, la jeune femme commença à courir dessus. D’un geste de la main, elle remit en même temps la musique, dont les écouteurs blancs qu’elle portait se chargèrent de transmettre le piano à ses oreilles. Ses cheveux blonds attachés, elle regardait droit devant elle en inspirant plusieurs fois à rythme régulier. Qu’il était toujours bon de courir. Elle savait que c’était beaucoup mieux de faire ça dehors, de courir dans une forêt, au bord de la plage ou dans un endroit bordé d’un paysage encourageant. Cependant, il commençait à se faire tard et Anna savait très bien se qui se tramait dans les ruelles une fois la nuit tombée. Et puis son très cher père lui avait assez répété de ne pas rester seule dehors, la nuit. À 25 ans, il lui donnait encore ce genre d’ordre. D’accord, c’était pour la sécurité de sa fille, mais elle était assez responsable pour s’en rendre compte seule ! Mais elle n’en voulait pas à Dorian. Elle le connaissait bien, elle savait qu’il ne voulait simplement pas qu’il arrive quelque chose à la seule femme de sa vie. Alors que la fatigue calmait ses tensions, la mélodie qu’elle fredonnait s’occupa de replacer du calme et du bien être en elle.

Cela faisait maintenant plusieurs jours depuis le gala. Elle voyait son travail devenir de plus en plus passionnant, mais aussi difficile. Certains étudiants étaient plus qu’intriguant aux yeux de la jeune femme. Elle remarquait certains troubles au niveau du comportement de quelques uns, des manières étranges qui suscitaient beaucoup d’interrogations chez elle. Anna devenait alors beaucoup plus proche d’eux, afin d’essayer de les comprendre, de les percer et de résoudre cet étrange mystère qui sera résolue, elle le savait. Certains de ses ‘collègues’ de l’université étaient étranges aussi. Pas comme les étudiants, non, mais ils portaient des regards étrangement intéressés sur des élèves. Pourquoi ? Le sentiment d’un secret enfoui se faisait de plus en plus évident, et elle savait qu’au fur et à mesure qu’elle nouait des liens, elle s’avançait vers la découverte. Au fond, voulait-elle vraiment découvrir ? Ces derniers jours étaient plus intensifs, car la psychologue se focalisait énormément sur son travail. Sa vie privée était moins…fréquentée ? Elle préférerait déjà ne pas avoir de vie privée ! Entre son père et ses secrets, et son adjoint qui… Qui quoi ? Elle n’avait pas à se plaindre du comportement d’Adrian puisqu’elle ne le voyait plus ! Cet idiot l’évitait, et il pensait que la jeune femme n’avait rien vu ? Depuis le gala, enfin depuis leur petite soirée qui avait tournée au vinaigre le lendemain matin, il n’y avait plus rien. Plus de nouvelles, juste des ‘bonjours’ froid qu’elle s’empressait de rendre sur le même ton, juste des petits regards distant qu’elle préférait ignorer. Après tout, c’était très bien comme ça, non ? Eh bien non ! Cela ne convenait pas du tout à la jeune femme. Elle était de plus en plus agacée de le savoir en train de tout faire pour ne pas lui tomber dessus. Elle ne savait plus vraiment ce qu’elle voulait, d’ailleurs. Le pire dans cet histoire est qu’elle n’avait toujours pas réussi à enlever ces stupides marques. Celle juste au dessus de son sein ne se voyait pas avec le marqueur, en revanche il y avait toujours celle sur son bras : « I l♥️ve Adrian ». Écrit par les soins de ce dernier en plus. Comment effacer ce marqueur noir indélébile ?

Une silhouette humaine tira la jeune femme de ses réflexions. Elle coupa sa musique et continua de courir, regardant une jeune fille avancer dans la salle vide pour accéder à une autre. Anna l’avait déjà vu, bien qu’elle n’ait jamais eu l’occasion de parler avec. Cependant elle espérait toujours voir cette demoiselle franchir le seuil de son cabinet, un jour. Pourquoi ? Parce qu’il fallait être vraiment aveugle pour ne pas voir la détresse que cette fille cachait. Dans ses gestes retenus, dans sa colère dissimulée, son regard tantôt haineux, tantôt triste puis indifférent. Dans son allure de rebelle brisée. Mais la psychologue n’était certainement pas du genre à forcer les élèves à lui parler. Cependant… Il lui arrivait effectivement de leur donner un petit coup de pouce, si elle en avait l’occasion.

Laissant sa musique de coté, elle continua de courir sur ce tapis, une fois que la jeune fille disparue de son champ de vision. Cependant, des bruits de coups survinrent en écho dans la pièce. Anna arrêta la machine, essuya son front avec une serviette puis sauta du tapis. La fille du maire prit la direction de l’autre salle, vers l’endroit où l’étudiante était partie. Elle était curieuse de connaître l’origine de ces bruits plutôt inquiétants. Anna ouvrit doucement la porte, puis elle l’aperçut. La demoiselle frappait de toutes ses forces sur un punching ball. Visiblement, c’était toute la colère qui y passait. Cette fois, la détresse était bien présente, et plus que visible. La psychologue s’adossa au mur en croisant les bras. Elle observa silencieusement cette étudiante en réfléchissant. Puis, lorsque la demoiselle sembla se calmer sur le punching ball, la psychologue se redressa, détendit ses bras et joignit ses mains dans son dos. Elle s’avança doucement vers l’étudiante et se racla un court instant la gorge pour être remarquée.

- « Je n’aimerais pas être à la place de ce punching ball. » Fit doucement la jeune femme pour plaisanter.

Elle ramassa une paire de gants de boxe qui traînaient sous un autre punching ball, puis les enfila. Ce n’était pas vraiment son truc, la boxe, mais apparemment c’était une des meilleures méthodes qui soit pour défouler sa colère. Anna lança un petit regard intrigué à l’étudiante, avant de lui demander.

- « Comment vous faîtes ? Je n’ai jamais essayé, il faut frapper vers le haut ou le bas ? »

C’était une question tout à fait anodine, mais la psychologue voulait simplement engager la conversation.
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Casiopée K. Menethil
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MessageSujet: Re: Elle frappa... le fond. (PV Anna)   Elle frappa... le fond. (PV Anna) EmptyMer 2 Sep - 0:59

    La jeune femme puisait toute son énergie dans sa colère. Elle frappait avec rage, sans aucune précision ni stratégie quelconque. Elle oubliait tout ce qui la frustrait jusqu'à ce qu'elle s'épuise. Elle faisait ça souvent. C'était devenue une espèce de drogue. Parfois plus d'une fois par jour. Émotionnellement, ça lui faisait beaucoup de bien, mais son corps commençait à crouler sous la fatigue. Ses longues soirées de travail, ses études et maintenant, ça. Elle ne mangeait pas beaucoup et elle perdait beaucoup de calories. Forcément, elle maigrissait. Elle qui n'était pas particulièrement corpulente à la base et ce style de vie lui puisait toute son énergie. Pourtant, elle ne le ressentait que très rarement. Son train de vie ne lui laissait pas vraiment le temps d'y penser et elle préférait ça comme ça. Elle avait l'impression de se rendre plus forte. Elle pouvait travailler, s'entraîner, étudier et traîner avec ses copains sans problème. Un peu comme quelqu'un qui prend du café à longueur de journée et qui peut vaguer à ses occupations sans dormir suffisamment. Ce n'est qu'une bombe à retardement. Le café rempli les failles mais ne refait jamais une toute nouvelle surface. Casiopée n'utilise pas ce genre de substance pour complet les failles, mais elle se pousse à bout avec beaucoup de volonté. Cela finira par la perdre. Pourtant, on dirait qu'elle ignorait les signes. Même si c'était peut-être inconscient, elle refusait de se rendre compte que le compte à rebours accélérait. Personne ne s'en doutait non plus. En fait, la plupart des gens ne s'en doutaient pas. Un ou deux de ses amis lui ont demandés si elle était fatiguée et elle a répondu avec humour qu'elle était en pleine forme. Étonnamment, sur ce point, elle mentait très bien. Elle riait avec éclat à leurs côtés et manquait rarement des invitations. Il était alors difficile de différencier son cas d'une simple fatigue passagère sans importance. Casiopée avait aussi de la difficulté à s'en dissuader. Il fallait un sixième sens ou beaucoup d'expérience pour remarquer ainsi son cas. Dans le cas d'Anna, cette détresse était plus qu'évidente. Elle avait l'habitude des menteurs intérieurs.

    Cette courte séance de boxe l'avait réellement calmée. Ça lui offrait toujours le même effet. Un soulagement instantané. Vu l'heure qu'il était, elle décida de continuer un peu son entraînement avec un peu de musculation et d'aller se coucher. Toute sa colère s'était envolée. Elle se cachait peut-être quelque part dans son esprit, mais pour l'instant, elle ne sentait plus sa rage. Elle se demandait si elle allait lever des haltères ou utiliser des machines de musculation. Puis, quand elle s'apprêtait à se retourner, elle fût interrompue par une voix féminine. Elle sursauta légèrement, car elle ne l'avait même pas remarquée.

    « Je n’aimerais pas être à la place de ce punching-ball. »

    Casiopée esquissa un beau sourire et laissa échapper un petit rire. Elle avait presque oubliée ce qu'elle venait de faire subir à ce pauvre sac de sable. Quand elle se mettait à frapper, c'était un peu comme si elle tombait en trans. On ne pouvait plus l'arrêter tant qu'elle n'avait pas passée toute sa colère. Heureusement, cette fois, elle avait réussit à tout évacuer cette rage assez rapidement. Maintenant de meilleure humeur, elle se retourna et regarda la femme blonde en avant d'elle. Celle-ci lui rappelait quelque chose. Elle ne pouvait pas dire exactement où elle l'avait vu, mais elle se souvenait d'elle. Casiopée s'empressa de lui répondre.

    « Oh vous savez, il est habitué… »

    Elle avait un petit sourire amusé aux lèvres. Elle restait assez fière de sa forme physique. C'est sûr que si elle n'était pas aussi en furie quand elle frappait le punching-ball, l'effet serait bien moins percutant. Par contre, avec le temps, elle gagne de l'endurance et de la puissance à chaque coup. C'est ce qui faisait d'elle une femme qu'on a pas nécessairement envie de rencontrer dans une ruelle sombre. Si elle avait un entraîneur, il lui dirait qu'elle manque de technique, qu'elle devrait mieux gérer sa colère pour frapper plus stratégiquement et d'autres conseils du genre. La boxe n'est pas vraiment une passion pour elle. Ça lui est bien utile, mais jamais elle ne dépenserait un sous pour se payer des entraînements privés. Ça reste un simple moyen de se défouler, sans plus.

    « Comment vous faîtes ? Je n’ai jamais essayé, il faut frapper vers le haut ou le bas ? »

    Très bonne question. Casiopée ne c'était jamais questionné sur sa manière de frapper dans le sac de sable. Elle devrait peut-être apprendre quelques stratégies. En fait, elle y avait pensée plusieurs fois. Elle en revenait toujours à la même conclusion. Son agenda était toujours bien rempli et elle n'avait pas le temps de s'encombrer d'autres occupations. Drôle de femme. Cette belle blonde qui lui semblait si familière semblait vouloir lui parler. Pour bien d'autres raisons qu'en apprendre plus sur la boxe. Pourtant, Casiopée appréciait cette attention. On ne lui parlait pas toujours comme ça, sans raison. Surtout venant d'étrangers. Elle le faisait toujours avec ses amis même si elle n'était pas particulièrement bavarde. Par contre, venant d'une femme dont elle ignorait le nom, c'était autre chose. Intriguée par la demande de la blonde, la jeune étudiante lui répondit simplement.

    « Personnellement, j'me suis jamais vraiment posée la question. Pour moi, tant que ça défoule… »

    Des phrases jamais très longues ni pensées. Elle n'aimait pas faire de grands discours sans queue ni tête. Elle regarda donc d'un air décontracté et amusé la jeune femme qui venait de se mettre des gants de boxe. Elle s'essuya discrètement le nez avec son gant et s'accota sur le mur avec son bras tendu. Puisqu'elle avait reçu un minimum d'éducation et qu'elle voulait réellement en savoir plus sur la demoiselle avec une camisole rose.

    « Je crois t'avoir déjà vu quelque part, on se connaît? »

    Dit simplement, sans avoir prit conscience qu'elle était normalement une figure d'autorité et qu'elle devrait la vouvoyer.

    (Quelle nulité, je m'excuse -_-')
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Anna Feguson
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MessageSujet: Re: Elle frappa... le fond. (PV Anna)   Elle frappa... le fond. (PV Anna) EmptyMer 2 Sep - 14:44

[Mais non il est très bien je trouve ^^
Moi par contre je suis désolée mais ce n’est pas très long =S]

Anna laissa échapper un petit rire lorsque l’étudiante affirma que le sac avait l’habitude. Elle n’en doutait pas une seconde si la jeune femme venait régulièrement. D’ailleurs, la psychologue s’était toujours demandée comment les punching ball faisaient pour ne pas être explosés à force de se prendre des coups. Enfin ce n’était pas la question existentielle de la psychologue non plus, elle avait d’autres choses à penser. Les gants de boxe aux mains, elle écouta la réponse de cette demoiselle en plissant les lèvres. C’est bien ce qu’elle pensait, la jeune fille venait ici pour atténuer sa détresse et défouler sa colère. C’était en quelque sorte ce qu’Anna avait fait après tout, se défouler ? Mais dans le cas d’Anna, c’était plus pour réfléchir à la solution qu’elle devait trouver. La jeune blonde se tourna vers l’élève de Stanford, en enlevant ses gants.

- « Je serais capable de me casser quelque chose. » Ironisa-t-elle en reposant les objets rouges au sol. Elle se redressa ensuite en entendant la question de l’étudiante, puis s’approcha d’elle.

- « Nous nous sommes croisés plusieurs fois à Stanford. Je m’appelle Anna, je suis psychologue. » – Elle tendit sa main vers la jeune femme en ajoutant – « Et toi ? Il me semble que tu es étudiante, non ? »

La jeune blonde leva les yeux vers la salle, pour scruter les quelques coins illuminés par la lumière du haut. Elle voulait en connaître davantage sur cette étudiante, mais savait qu’il ne fallait absolument pas la froisser ! C’était plus fort qu’elle, un sens du devoir ou simplement de la compassion, mais la psychologue voulait savoir si elle pouvait faire quelque chose pour aider la demoiselle. Que pouvait-il bien lui arriver pour se mettre dans de tels états ? Pour user d’une colère aussi grosse sur des sacs, avant de plaisanter la seconde d’après. Et puis elle était totalement épuisée, ça sautait aux yeux.

- « C’est la première fois que je suis ici. » Avoua la psychologue en reposant son regard sur les yeux de l’étudiante. « Tu viens souvent ? »

Elle se doutait que la réponse serait positive, mais la jeune femme voulait commencer du début en entendant ses propres déductions de la bouche de cette élève. Elle aussi s’était mise à la tutoyer, voyant que l’étudiante avait fait de même. Cela ne la dérangeait absolument pas, puisque lorsque ses ‘patients’ ne le faisaient pas, elle le leur demandait. En fait c’était soit les patients l’appelaient Anna et la vouvoyaient, soient il la tutoyaient en l’appelant docteur ou en l’appelant mademoiselle Feguson. Quoiqu’il en soit, si l’adulte gardait une trace de respect minimum dans ces paroles, ce n’était pas pour s’affirmer comme ayant plus d’autorité, c’était simplement pour donner aux étudiants une impression de sagesse et de confiance, afin de les rassurer un peu. La familiarité était là en revanche pour les mettre à l’aise. Ni trop, ni pas assez. Cependant, tout étudiant qui croisait la psychologue en dehors de l’université avait droit de l’appeler Anna et de la tutoyer en même temps. La jeune femme esquissa un petit sourire amical, se disant que si elle continuait d’essayer de lire dans le regard de cette étudiante, elle allait finir par s’effondrer sous son empathie. C’en était si ridicule pour elle qu’elle décida de laisser l’étudiante se confier si elle le voulait.
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Casiopée K. Menethil
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MessageSujet: Re: Elle frappa... le fond. (PV Anna)   Elle frappa... le fond. (PV Anna) EmptyMar 8 Sep - 3:10

    « Je serais capable de me casser quelque chose. »

    Casiopée rit de bon cœur à cette ironique réplique de la femme blonde en avant d'elle. Elle se rappelait de ses premières blessures liées à la boxe. Rien de très grave, enfin, pas assez pour qu'elle arrête. Elle avait tant besoin de ce petit moment qu'elle refusait d'arrêter pour récupérer. Elle n'est pas folle, si elle s'était cassée le poignet, elle ne serait pas allée se massacrer le poignet dans le plâtre. Quoique… Non, il ne faut pas exagérer. Casiopée est peut-être à bout mais pas désespérée. Il faut même avouer que si on enlève ses mauvais moments, sa vie n'était pas si mal. Elle ne vivait pas au tiers monde dans une hutte délabrée et elle n'a pas non plus été battue par ses parents. Elle était comme ça. Elle préfère ne pas parler de ses problèmes, les minimiser et finir par les oublier. Alors, la jeune femme plaisanta en ajoutant simplement:

    « Ça fait partit du métier! Se défouler, se détendre et… se faire mal. »

    Elle avait un ton léger. Un peu comme un petit garçon fier de son coup. Elle n'avait pas vraiment l'air d'un garçon, c'était simplement que sa manière de parler, de plaisanter, la simplicité de ses gestes, rappelait un peu un gamin. Pas une grande dame de la haute société. Elle mettait les gens alaise et on l'appréciait pour sa simplicité et ses remarques positives. Toujours est-il que Casiopée ignorait toujours avec qui elle parlait. Elle s'entêtait à chercher où elle avait bien pu la rencontrer. Car oui, elle l'avait déjà vu quelque-part.

    « Nous nous sommes croisés plusieurs fois à Stanford. Je m’appelle Anna, je suis psychologue. »

    Ah, oui! C'est ça, c'était la psy. Anna Ferguson, la fille du maire qui est la psychologue de Stanford. Tiens donc, elle ne croyait pas qu'elle l'avait remarqué. Pour Casiopée, il était normal qu'elle la reconnaisse car elle était une figure "d'autorité". Par contre, comment la psychologue avait-elle pu la remarquer parmi tant d'autres élèves. Elle avait bien assez de clients pour satisfaire son réseau social avec les élèves. Alors, qu'est-ce qui pouvait bien la rendre si différente des autres. Bon, il y avait peut-être son style qui s'éloignait des robes de la plupart des autres filles, mais ce n'était pas si voyant…

    « Et toi ? Il me semble que tu es étudiante, non ? »

    D'un ton léger et invitant, elle lui répondit en lui serrant la main.

    « Casiopée, étudiante en technique policière à votre service! »

    Elle était très fière de sa future profession. Choisir un métier n'a pas été facile pour la jeune femme. Elle était indécise et changeait constamment d'idée. Finalement, son choix s'arrêta sur le domaine de la justice. Plus tard, elle découvrit le métier d'enquêteuse et elle eu le coup de cœur. Donc, à la dernière minute, elle entra en technique policière en espérant rapidement gravir les échelons pour devenir enquêteuse. C'était une de ces plus grandes fiertés du moment.

    « C’est la première fois que je suis ici. »

    En regardant son aisance avec des gants de boxe, elle en déduit qu'elle avait raison. Le complexe était bien plus occupé le jour. Il faut dire qu'il était fermé. Mais ce qui était étrange, c'était de voir qu'il y avait en majorité des femmes qui s'entraînaient. En fait, dans la salle de tapis roulants, il y avait plus de femmes que d'hommes mais dans la salle de musculation, il n'y avait pas une femme. Plus étrange encore, les femmes préféraient se taper une terrible diète plutôt que quelques heures de cardio par semaine. Un choix personnel que Casiopée ne comprenait simplement pas.

    « Tu viens souvent ? »

    Sans trop réfléchir, la jeune femme lui répondit en souriant.

    « Oui, presque tous les jours »

    Ou plutôt tous les jours sauf à Noël. À cette simple pensée, elle esquissa un petit sourire. Elle était un peu droguée, mais elle ne voyait pas trop ce qu'il y avait de mal avec ça. C'est bien d'aimer l'activité physique non? Casiopée continua la conversation avec une question anodine.

    « Qu'est-ce qui vous amène ici? Sûrement pas une diète à ce que je vois! » Dit elle en riant.
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Anna Feguson
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MessageSujet: Re: Elle frappa... le fond. (PV Anna)   Elle frappa... le fond. (PV Anna) EmptyMar 8 Sep - 16:07

Elle ne doutait pas que la douleur faisait partie du métier, ce qui était probablement la raison pour laquelle Anna ne boxait jamais. Et puis elle n'en ressentait pas l'utilité. Courir sur un tapis roulant était bien assez pour elle, inutile de chercher sensation plus forte. La jeune femme hocha la tête en signe d'accord, plutôt satisfaite que l'étudiante lui réponde sans distance entre eux. Du moins, la fille du maire n'avait pas l'impression de sentir un froid entre elles. Et puis la manière de se comporter de cette demoiselle était ... Comment dire, apaisée ? Ou plutôt agréable. Enfantine serait un mot plus juste dans l'esprit de la psychologue, qui se sentait à l'aise avec elle. (D'un autre coté, Anna était à l'aise avec tout le monde.) La jeune femme jugea bon de se présenter une fois que son interlocutrice déclara l'avoir déjà vu. Elles se serrèrent la main, puis l'étudiante se présenta à son tour.

- "Technique policère..." répéta la psychologue en bougeant lentement la tête de haut en bas, et sur un ton admiratif.

Une future héroïne de la justice ? Policière ? Inspectrice ? Dans ce domaine, il y avait toujours de l'avenir. Et l'avenir qui était réservé était rempli d'actions et d'énigmes. Anna sentait qu'en ce qui concernait l'action, Casiopée saura sûrement se montrer à la hauteur ! D'ailleurs, ce nom, Casiopée, la jeune femme l'avait déjà entendu à l'université. Probablement dans la bouche de ses camarades, peut-être de professeurs ? Quoiqu'il en soit, la psychologue était incapable de se rappeler de ce qui avait été dit sur ce nom. Elle devait peut-être être occupée à autre chose en même temps. Anna confia que c'était la première fois pour elle qu'elle entrait dans cette salle. Elle demanda ensuite à Casiopée si cette dernière venait souvent, et la demoiselle répondit que oui. À dire vrai, la psychologue s'en doutait, à voir l'heure tardive à laquelle elle restait, et la manière dont elle se défoulait. Elle semblait savoir y faire. Tous les jours, ça paraissait beaucoup pour la psychologue. Elle voyait l'étudiante venir tous les soirs se défouler sur un punching ball puis repartir chez elle. Elle faisait probablement cela après une journée arrassante de travail. Ou d'autres choses, mais étant donné que les cours n'avaient pas encore repris et qu'elle venait tard le soir, elle devait travailler. Donc le travail était la cause de ces humeurs ? Anna avait pour habitude de regarder, voire de fixer les gens lorsqu'elle réfléchissait. Elle fut interrompue par la voix de Casiopée, qui lui demanda ce qui pouvait bien l'amener ici.

La psychologue laissa échapper un petit rire avant d'ajouter sur le même ton de la plaisanterie.
- "À quoi bon faire la diète si à chaque fois ça n'aboutit pas comme on le souhaite."

Autant faire du sport, ça évite les malaises, ça conserve la santé et c'est plus fructueux. Mais la jeune femme n'était pas venue pour cela. Non, elle s'était résolue à découvrir ce complexe jusqu'à prendre un abonnement. Après tout, si elle venait de temps en temps ça n'allait certainement pas lui faire du mal. Depuis qu'elle avait arrêté la danse il y a quelques années, elle ne faisait plus de sports. Ici c'était donc parfait, d'autant plus qu'elle pouvait avoir une bonne réduction sur le prix puisque le gérant connaissait son père. (Elle s'évade du nid, mais il faut avouer que parfois cela ne la dérange pas de profiter de certains privilèges de son statut...)

- "Envie de faire du sport, je vais probablement m'y remettre avant de sentir mes os se ramollir." Fit-elle en posant les mains sur ses hanches.

Elle regarda ensuite Casiopée, puis murmure d'une voix plus basse, celle de la confidence.

- "Et puis c'est l'endroit idéal pour chasser tous les petits soucis de la vie, n'est-ce pas ?"

La psychologue fit un petit clin d'oeil à la demoiselle. Mais elle voulait en savoir beaucoup plus sur cette dernière, elle voulait aborder le sujet sur ce qu'elle pouvait, sur les confidences, jusqu'à arriver au 'pourquoi tant de haine ?'. Et là... Peut-être Anna était-elle en mesure d'aider cette étudiante ? Peut-être cette étudiante n'avait-elle pas besoin qu'on l'aide, ou pas envie ? Peut-être la psychologue ne pouvait rien faire ? Mais il était impossible de le savoir sans avoir au moins essayer. C'est la meilleure méthode pour ne rien regretter.

- "Une fois tes études terminées, il y a un métier dans lequel tu voudrais rentrer ?" Demanda Anna en penchant légèrement la tête sur le coté, attentive à la réponse qui va suivre, aux gestes et aux expressions de son interlocutrice.
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