Maureen A.Hemingway
Disponible pour un topic? : Moi ? TOUJOURS !
Date d'inscription : 23/11/2009
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~Fourre tout~:
![L'amitiée est-elle possible lorsque l'une des deux personnes éprouve plus ? [PV.Loic D.Caylus] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: L'amitiée est-elle possible lorsque l'une des deux personnes éprouve plus ? [PV.Loic D.Caylus] Mar 1 Déc - 20:44 | |
| C’est lors d’un après midi ensoleillé que je me tenais sur le quai de Point Durham. Habillée d’un short et d’un débardeur, je m’impatientais sur place, attendant l’arrivée de mon ami, Loïc. Cela faisait plusieurs minutes que je l’attendais mais comme d’habitude, j’étais arrivée bien en avance, voulant profiter au maximum de cette belle journée. Le soleil transperçait mes lunettes de soleil Ray Ban, me laissant voir les touristes qui se bousculaient pour monter dans le petit bateau qui accostait au quai, afin de les emmener sur la petite île qui se trouvait à quelques kilomètres de là. J’avais pris mon petit sac en tissu, remplit de babioles inutiles mais auxquelles j’étais attachée ainsi qu’une serviette de plage et de la crème solaire. Les touristes étaient de plus en plus nombreux et tous affolés, me bousculant sans même s’excuser. Je détestais lorsqu’on me bousculait et qu’on faisait la personne indifférente mais je décidais de ne pas récidiver. J’avais pris la bonne résolution de ne plus m’énerver pour un rien, essayant d’adopter la « zen attitude ». Et puis, en me levant ce matin, j’avais pris la décision de passer une bonne journée, journée qui serait encore plus ensoleillée lorsque j’aurais vu Loïc.
Loïc était un de mes amis les plus anciens que je m’étais fait en Amérique et même s’il était un peu distant avec moi, je le trouvais de très bonne compagnie. S’était un garçon très bien que j’aimais beaucoup même si il avait parfois des réactions un peu bizarres…comme cette tentative de suicide. Ce n’était pas lui qui m’en avait parlé mais j’en avais entendue parler sur le campus…j’avais été assez déçue qu’il ne m’en ait pas parlé pas et curieuse de savoir pourquoi il avait fait cet acte désespéré et ridicule. Je tenais énormément à lui et rien que l’idée de plus jamais le revoir me fendait le cœur. Lorsque j’essayais d’aborder la conversion, celui-ci se remplié sur lui-même et aucune discussion n’était possible. J’aurais tout de même beaucoup aimé savoir pourquoi il avait fait ça, il savait pourtant qu’il pouvait tout me dire…une petite voix en moi me chuchotait une idée auquel je n’avais jamais pensée et auquel je ne croyais pas une seule seconde, même si Loïc souffrait des symptômes adéquates… Plusieurs fois, j’avais eu l’impression que celui-ci éprouver quelque chose de plus fort pour moi, comme un sentiment…amoureux. Mais je ne voulais pas le croire, de peur que notre amitié en prenne un coup. Certains moments, lorsque je pensais à cette hypothèse, je me disais que ça ne serait peut-être pas si mal…il était sûr que de mon côté, j’éprouvais quelque chose pour Nathan mais j’en avais plus que marre de courir après lui, il avait tellement l’air de ne rien éprouver pour moi. Loïc lui était différent de Nathan, mais beaucoup plus intentionné et je savais qu’il se préoccupait de mon bonheur…Nathan lui avait l’air de se contenter de notre relation amicale. J’évitais cependant de penser à l’éventualité d’une relation amoureuse avec Loïc, de peur de m’emballer, d’aimer cette idée et au final, d’être déçue comme j’étais déçue que Nathan ne m’aime pas. Car tout ceci ne restait que pur hypothèse, car qui pouvait aimer une fille comme moi ? Je ne savais pas qui j’étais…juste qu’on m’avait retrouvé un jour dans les Alpes, toute seule, inconsciente et amnésique. Pourtant, j’avais tellement besoin de pouvoir compter sur quelqu’un…et peut-être que ce quelqu’un n’était pas Nathan après tout ?
Le contact d’une main se posant sur mon épaule m’évadais de mes pensées et je me retrouvai de nouveau au milieu de tous ses touristes, le doux vent chaud ébouriffant mes cheveux tombant sur mes épaules nues. Je me tournai et découvrit celui qui occupé mes pensées. Loïc se tenait vers moi, le sourire aux lèvres, me regardant dans les yeux avec ses grands yeux. Il avait l’air content de me voir et –bizarrement – cela me fit très plaisir. Je me jetai alors dans ses bras, enroulant mes bras autour de son cou, sentant l’odeur de ses cheveux qui se mêlaient à mon visage au contact du vent. Je me reculai alors et lui souris avant de lui dire d’une petite voix ;
Maureen – Je suis contente de te voir Loïc, ça faisait longtemps ! Tu m’as vraiment manqué.
J’étais sincère et je décidai à cet instant d’arrêter de penser à toutes ses histoires de sentiments et de laisser le destin faire son boulot ; je le laisserais faire et me laisserais glisser au rythme de la vague, ne sachant pas où tout cela allait me mener. | |
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