Confessions et philosophie autour d'une bière [PV Helena]

Il ne savait plus pour quelle raison ses pas l’avaient mené jusqu’au bar. Peut-être était-ce l’habitude, ancré dans son corps, au point que celui-ci réclamait la fraîcheur des lieux et une bonne dose d’alcool. Le polonais n’avait rien fait pour empêcher ses jambes de se mouvoir vers le Rock’N’Drink : pourquoi l’aurait-il fait après tout ? Cette question lui parvenait à l’esprit que, déjà, il avait poussé la porte du bar. La musique emplissait la pièce de toute sa saveur. Reagan fredonna mentalement l’air connu, passé et repassé sans cesse par les radios. Indémodable. Nostalgique.

Rien que pour la musique qui emplissait l’atmosphère, Reagan adorait le Rock’N’Drink. La deuxième raison était que c’était le seul bar « vierge » de tout excès. Le parfait opposé de son concurrent, « la boîte de Pandore ». La boîte renfermant les pires vices en attendant de pouvoir les libérer sur toute l’île. Le journaliste n’avait pas encore jamais mis les pieds dans ce bar malfamé, mais ce qu’il en avait vu sortir, lui suffisait largement.

Non, n’entachons pas cette journée avec de si mauvaises pensées. Prenant place sur un des tabourets placés autour du bar, le polonais interpella la serveuse. Helena Katleen. Jeune femme dont le patron avait engagé dans un élan de bonté, mais qui oeuvrait aussi comme secrétaire à la mairie. Reagan avait appris tout ceci en tendant l’oreille, et bien sûr, en devisant avec Vaughan. Le polonais admirait la ténacité de cette jeune femme : œuvrer sur deux plans, voilà qui n’était pas chose facile. Il se demandait même si il ne lui arrivait pas parfois de craquer.

- Bien le bonsoir, Helena. Tout se passe bien depuis la dernière fois ?

Il avait pour habitude de toujours lui demander de ses nouvelles. Ainsi elle pouvait lâcher ce qu’elle avait sur le cœur et oh- qui sait si elle ne pouvait pas dévoiler des faits intéressants. Déformation professionnelle quand tu nous tiens.

Comme toute journée normal, la journée j'étais au secrétariat et aujourd'hui je devais avouer que les gens on était particuliérement pénible et ronchon. Alors ces avec leurs humeurs que je gagnas mon appartement, pris une bonne douche chaude revitalisante et par la suite je me séchas les cheveux, m'habilla d'un pantalon noir un peu délavé et d'une tunique violette. Pour ce qui est des cheveux je me les remontas en une queue de cheval , sans qu'un petit cheveux dépasse, une queue de cheval parfaite. Un coup de crayon et de eye-liner sur les yeux , et du gloss sur les lèvres. Et j'étais prête pour mon autre boulot, que j'appréciais beaucoup d'ailleurs. J'étais très bien dans ce bar, et je ne compter pas le quitté. Même si c'était dur à tenir parfois et que la fatigue m'accablé a certain moment, mais je fessais avec parce que j'étais heureuse.

C'est avec ces pensées-là que j'entrais dans le Rock'n Drink. Je dit bonjour aux gens que je connaissais , puis a Vaughan. Je déposas mes affaires et je me mis au travail. Servant toute sorte d'alcool, a un rythme rapide. Puis une légère pause s'offras a moi. Je prend le temps de boire a verre d'eau. Quand j'entendis quelqu'un m'interpellais,je connaissais cette voix c'était Reagan Kovalski, il travaillait en tant que rédacteur en chef au Chatam Wenkly. Il venait très souvent ici. Et je parlais avec lui. Etant bavarde en chef, ben je parlais , et encore parlé. Je racontais tellement de choses que parfois je ne savais plus ce que j'avais ou non dit.

Je m'approchais donc de l'endroit ou il était assis , il me dit "- Bien le bonsoir, Helena. Tout se passe bien depuis la dernière fois ?". Depuis la dernière fois , ben cela allé oui. Je souris comme à mon habitude , jamais sans le sourire, la règle d'or d'une bonne serveuse et même d'une secrétaire. Cela fessait toujours plus plaisir de voir une femme sourire, que voir une porte de prison en face de sois. Le sourire était primordiale. Je lui répondis.



Et ben fallait commencé doucement, j'allais de suite l'accablé de parole. Au fur et à mesure, puis toute manière je réfléchissais rarement à ce que je disais , alors ça sortirais tout seul, ce qu'il y avait à dire, comme par magie. Par la suite je lui demandas, par politesse et par habitude.

Malgré la réponse de la serveuse, Reagan demeurait sceptique. Helena était connu pour être une véritable pipelette, qu’elle réponde avec si peu de mots ne lui ressemblait guère. Mais peut-être ce comportement était-il simplement du à la fatigue : le boulot de secrétaire est loin d’être de tout repos.

- Je prendrais une bière. Au moins, au Rock’N’Drink, on ne coupe pas cette boisson avec quelque chose de… douteux.

Le ton du polonais insinuait quelque chose, mais son humour fonctionnait ainsi : par allusions que le locuteur devait démasquer. De plus il s’adressait à une jeune femme, il devait donc faire usage de paroles délicates. Les blagues vaseuses étaient l’apanage des hommes grossiers dont l’esprit ne dépassait la limite de la ceinture, ou des femmes aux cuisses grossièrement ouvertes. Non, lui était bien au-dessus de tout çà.

- De mon côté, rien de spécial. L’excitation avant la publication du prochain numéro, la nervosité en se préparant pour le gala de Stanford…

Le journaliste avala une rasade de bière, qu’Helena venait de lui poser sur le comptoir. Vaughan savait toujours choisir une bière digne de ce nom. Un sourire monta sur les lèvres du polonais en imaginant la figure qu’aurait tiré le barman s’il avait mis en doute ses connaissances en alcool. Cela aurait été cocasse.

- Tiens justement, en tant que secrétaire au sein de la mairie, tu as eu ton carton d’invitation pour la petite fête ?

Ces sûr qu'ici tout étais net, rien n'était couper a certaine chose comme dit Reagan , douteuse. J'allas donc lui servir la bière en revenant je lui poussas devant lui et il me dit " De mon côté, rien de spécial. L’excitation avant la publication du prochain numéro, la nervosité en se préparant pour le gala de Stanford…". Ah ces vrais le Gala de Stanfort. D'ailleurs faudrait que je trouve une jolie robe pour y aller. Et pour son prochain numéro je comprenais sont excitation après tout il était rédacteur en chef et il écrivait toujours des articles extra. Puis il rajouta après voir but un peu de bière "- Tiens justement, en tant que secrétaire au sein de la mairie, tu as eu ton carton d’invitation pour la petite fête ? ". Je souris et je répondis.



Je ne savais pas si ce que je disais l'interréssé mais je parlais et j'étais heureuse quand je parlais. Y a tout qui sortais. Je réfléchissais au jour où je pourrais donc aller faire les boutiques, je ne trouvas pas pour le moment alors je hochas les épaules. J'allas dire quelques choses à Reagan , quand un homme m'interpellas pour une commande. Je souris à Reagan désolé , et j'allas servir puis un autre et encore un, et encore un autre. Soudainement je ne m'arrêtais plus. Quand enfin je pus retourné parler avec Reagan, que plus personne eu besoin d'être servie, certe pendant juste un laps de temps. Je m'assis un instant sur le comptoir et je dis avec le sourire bien sur comme toujours.


Je supposais qu'il y serais , dans ce genre d'événement , il y a toujours plein de chose qui ce passe. Et cela est intérréssé pour Reagan. Pleins de ragots , de chose a découvrir. Des choses qui se disent , qui s'entendent. Enfin un vrai sac a ragots en tout genre. Quelqu'un d'autre m'appella, j'y allas mais un soupir ne put s'empêcher de ce faire entendre, je m'excusas auprés de Reagan et allas voir ce Monsieur , qui commanda une vodka. Mais quand y en a un , y en a toujours deux , et quand y en a trois y en a toujours quatre etc.. Quand la série a la chaîne fut finis, je pus enfin écouté la réponse de Reagan.

Les femmes et les robes, une grande histoire... de haine. Une femme ne trouvait jamais qu'une robe lui allait bien : elle avait toujours un défaut et l'homme devait faire preuve de trésors de patience pour que la femme daigne enfin trouver la robe potable. Ce comportement amusait à chaque fois le polonais, et il ne put s'empêcher d'hausser les épaules devant la déconfiture dans laquelle se trouvait Helena.

Il voulut donner son avis sur la question mais la jeune femme était déjà appelé ailleurs. Le polonais lui fit signe que cela ne le dérangeait pas d'attendre un peu avant de pouvoir lui reparler. Le travail passait avant tout. Même avant les relations sociales parfois. Il en savait quelque chose et Alina en pâtissait. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il n'avait pas pu voir la jeune femme, trop occupé à passer ses nuits et journées à travailler sur le prochain numéro du journal. Quand le gala sera passé, Reagan pourrait enfin avoir droit à un moment de répit qu'il passerait en compagnie d'Alina. La jeune femme allait encore se plaindre d'être délaissé, mais il trouverait bien un moyen de calmer la tempête.

Son verre était déjà vidé de moitié quand la serveuse put revenir vers lui. C'était là le problème avec les bars quand ils étaient connus de tous : les employés n'avaient pas un instant pour eux.

- Tu y seras toi aussi ? C'est intéressant toutes ces choses qui se disent pour toi, non ?
- Plus intéressant que le gala en lui-même, avoua le polonais quand la serveuse eut un nouveau temps mort dans sa tournée. Si tu veux on se tiendra compagnie et je te dévoilerais tous les petits secrets de ces messieurs dames de la haute société.

Ce petit jeu de ragots rappelait celui orchestré par les commères qui dévoilaient la vie de leurs voisins et voisines pour mieux les critiquer, et se plaindre que la bienséance se perdait. C'était un jeu puéril, mais un jeu distrayant . Et puis, Reagan ne toucherait qu'à l'élite, à des gens qui n'avaient pas du atteindre l'échelon supérieur dans la légalité. Il n'y avait pas de mal à dévoiler les fautes de quelqu'un. C'était même une forme de justice.

- Et ne t'inquiète pas tant pour cette histoire de robe. Même avec un sac poubelle, tu serais jolie comme tout.

Quand je revint de ma tournée il me dis, que ce qui se disais étais plus interrésant que le gala en lui même, je voulais bien le croire. Puis il me dis "Si tu veux on se tiendra compagnie et je te dévoilerais tous les petits secrets de ces messieurs dames de la haute société" . Je souris c'étais avec plaisir, j'étais plutot du style à déballé les ragots plutôt que de les écoutés. Alors je lui répondis souriante.

Avec plaisir Reagan. Sa changeras d'habitude ces moi qui dévoile tout les ragots, pour une fois sa seras le contraire.

Enfaite je disais des choses que j'entendait, c'étais involontaire. Sa sortais tout seul. Mais quand il n'y avais rien à dire, je disais rien, mais le plus souvent quand on travail à la Mairie et dans un bar, il y a toujours quelque petit truc à raconté. Puis il me dit "Et ne t'inquiète pas tant pour cette histoire de robe. Même avec un sac poubelle, tu serais jolie comme tout. ". Je sentis mes joues s'emflammer. C'étais gentil comme compliment. Je souris timidement et je lui répondis.

Merci Reagan ces gentils ce que tu dis là.

Puis j'entendis un Mademoiselle. Je soupiras, et lacha un désolé. Je m'approchas du type qui voulais à boire et je lui demandas ce qu'il voulais boire, il me répondis "une vodka" alors je lui servis une vodka, puis je lui donnas , et il me demandas "Vous êtes libre ce soir ?". Celui-ci n'étais pas net comme type. Je le regardas surprise et je hochas la négativement et je commencais à repartir quand il me rappella. Il en demandas un autre, je lui servis, et il me reposa la même question et je redis non de la tête et je lui demandas d'arrêté de me demandé sa. Il but son verre du traite et partis. Je revins auprés de Reagan et je dis n'ayant pas l'habitude de servire des gens comme ça. Ici les gens étais sympas avec moi. Et je dis a Reagan.

Ce type là-bas. Il m'as demandé si j'étais libre ce soir. Il vas pas bien lui.

Citation :

Vu que l'intrigue du gala a été lancée, j'écourte notre RP. "^^

Voilà que la pauvre enfant rougissait d'un compliment honnête et dépourvue de toute arrière-pensée. Le polonais était à deux doigts de lui tapoter l'épaule pour que la serveuse cesse de s'enflammer pour si peu de choses : la mairie ne regorgeait donc que de brutes sans coeur pour que personne d'autre avant le journaliste ne dise clairement à la demoiselle qu'elle était jolie ? Peut-être ne le disaient-ils pas avec les mots, mais le regard. Comme ce client que servait Helena : il fallait être aveugle pour ne pas comprendre qu'il avait des vues sur la serveuse. Ainsi, Reagan ne fut-il pas surprise quand Helena lui fit part de son comportement.

- Je te l'avais dit. Il est sensible à ton charme, appuya Reagan en vidant son verre.

A force de taquiner la jeune femme, il allait se recevoir des réflexions de la part du maître des lieux. Du coin de l'oeil, le polonais s'assura qu'aucune chevelure rousse typiquement irlandaise ne se profilait à l'horizon pour continuer son baratin.

- De toute façon, tu sais bien que les clients louches, Vaughan les envoie rapidement hors d'ici. Mais si tu es trop inquiète, il faudrait songer à te trouver un garde du corps.

Il ne pensait nullement à lui en disant cela. Le journaliste faisait simplement référence à Patrick Baker, garde du corps de son état mais, surtout, individu qui avait déjà croisé la route de la serveuse. Reagan avait eu vent de cette petite scène simplement parce qu'il se trouvait au Rock'n'Drink ce soir-là. Il se souvenait encore de la colère de Vaughan envers le poivrot qui avait voulu porter atteinte à l'une de ses employées, et de l'intervention de Patrick qui avait renvoyé l'homme avec une maitrise typiquement professionnelle.

- Je sais que tu renvoies Baker sur les roses à chaque fois, mais il a pas l'air d'un méchant garçon.

Reagan ou l'art de " je me mêle de ce qui ne me regarde pas ". Le polonais s'avançait en terrain dangereux, et il ne s'en rendait absolument pas compte. Posant négligemment son regard sur l'horloge, le journaliste se rendit compte de l'heure qu'il était. Dans quelques minutes devait se tenir une dernière réunion pour mettre au point le reportage sur le gala de Stanford. Reagan hésitait encore à s'y rendre seul ou à accepter que la nouvelle recrue du journal fasse ses premiers pas sur le terrain.

- Je suis désolé Helena, mais là... J'ai urgence, déclara le journaliste, se levant de son siège. Si j'arrive en retard, les gars vont me lyncher. Les journalistes sont pire que les hommes politiques, parfois.

Le journaliste mit plusieurs instants à chercher sa veste (ne la trouvant pas sur son tabouret) avant de se rappeler qu'il l'avait gardé sur son dos. Décidément, avec ce gala qui arrivait, il perdait la tête... Faisant signe à la serveuse pour prendre congé, Reagan sortit, faisant entrer un peu d'air chaud le temps qu'il referme la porte derrière lui.