[Étudiant] Marty Jenkins [Terminé]

RELATION

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Malgré le fait qu’il fut très jeune le jour du départ de leur père, il s’est auto proclamé l’homme de la maison et a tenté d’élever ses deux frère et sœur du mieux qu’il pouvait. Il les adore, les protége, les bichonne… c’est ses petits trésors et jamais au grand jamais il ne leur arrivera quelque chose tant qu’il sera là. C’est d’ailleurs pour les protéger qu’il leur cache qu’il est l’espion de Rufus. Les risques sont trop grands pour qu’il se permette de les faire courir à Maverick et Maureen.


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Rufus Doe. C’est celui qu’il considère comme étant l’homme parfait pour diriger le centre. Ils sont très amis et c’est sans soucis qu’il s’est rallié à sa cause en devenant son espion actif et l’un de ses meilleurs allié.

Born to be alive¤

Enfance&Adolescence:
Comment est-il/elle entré à CIEL?

« Je suis Marty Jenkins. Né en Louisiane, j’ai connu durant deux années le ‘privilège’ d’être fils unique. Enfin, quand je dis privilège, je ne regrette en rien l’arrivée de mes deux frères et sœurs, au contraire. Ma vie aurait été bien morne sans eux. Ma mère était une femme plutôt bien appréciée là où nous étions. Elle était souvent demandée chez d’autres personnes, tant sa compagnie était agréable. Mon père n’étant pas associable non plus, c’était le nom de ma famille qui était populaire là bas. Lorsque Maverick est né, j’avais deux ans. Je me souviens qu’en le regardant, par-dessus le berceau, j’ai demandé à ma mère s’il allait vivre avec nous, avec moi. J’étais encore trop jeune pour en vouloir à ce sentiment de jalousie. Pourquoi ? Parce qu’il brisait mo statut de fils unique, ainsi que tous mes privilèges. Mais j’ai eu la chance de ne pas garder ce sentiment longtemps. J’ai rapidement appris à aimer mon petit frère, et notre différence d’âge n’était pas énorme. C’est pourquoi j’avais la ferme intention, peut-être pour me faire pardonner de ma première impression, de le protéger. Que ce soit à l’école, ou autre part. Ou que j’aille, il était le bienvenu. À l’âge de 4 ans, ma mère était encore enceinte. Je me faisais déjà dans l’idée d’avoir un nouveau petit frère, et donc un nouveau compagnon de jeu. J’étais loin de me douter, dans mon esprit d’enfant, que deux évènements inattendus allaient troubler ma vie. J’allais déjà à l’école. Ou du moins dans une sorte de crèche qui voulait m’envoyer l’année suivante à la vraie école, comme tous les gamins de mon âge. Dès que j’avais l’occasion d’être avec ma mère, je la suivais partout avec d’incessantes questions, dont l’habituelle ‘comment on fait les bébés ?’. Et généralement, elle me renvoyait vers mon père. À quatre ans, je commençais déjà à me forger une ambition que je tiendrais toute ma vie. Je regardais la tv, et j’admirais ces personnes qui jouaient tel ou tel rôle dans tel ou tel film. Bien entendu, j’avais rapidement fais le lien entre la réalité et les émissions. Mais je rêvais déjà de me voir parmi ces acteurs, à jouer moi aussi un rôle important…

Deux mois avant que l’enfant n’arrive, Maverick et moi avons été privés d’une chose qui nous était profondément chère. J’ai vu mon père en pleine discussion avec ma mère. Ils ne se disputaient pas, non, pas à mes souvenirs. Je crois même qu’il ne cessait de lui répéter qu’il l’aimait, et qu’il nous aimait aussi. De gros sacs étaient entreposés dans la cuisine, et j’ai eu le réflexe de me cacher derrière la porte pendant que Maverick dormait déjà. Moi, je ne voulais pas qu’ils me disent d’aller me coucher, je voulais savoir ce qu’il se passe. Mon père s’est accroupi, puis il a embrassé le ventre de maman en murmurant qu’il aimait l’enfant qu’elle portait. Plus que tout. Ensuite, il a parlé de protéger notre famille, puis il a embrassé ma génitrice. Il disait que c’était la meilleure solution, qu’il ne pouvait pas faire autrement. Lorsque j’ai vu son ombre se diriger vers la porte, je n’ai pas eu le réflexe se me cacher tout de suite. Il a ouvert brusquement, et j’ai vu ses yeux rougis par les larmes. Ma mère aussi pleurait. Il s’est arrêté devant moi, surpris, puis s’est accroupi pour me faire face. Il a levé mon menton, puis il m’a embrassé sur le front. Après, ma mère m’a obligé à rejoindre ma chambre. Je leur ai dis bonne nuit, puis le suis monté. Le lendemain, je n’avais plus de père.

J’ai beaucoup pleuré. Maverick aussi. Je sais que nous étions des enfants, mais même si nous ne nous en rendions pas comptes, nous sentions tous les deux qu’il manquait quelque chose à notre famille. Une présence qui ne viendra plus. Deux mois plus tard, le deuxième évènement inattendu survint. Ce n’était pas un frère qui arrivait en faisant crier ma mère, mais une petite sœur. Chétive, innocente, fragile mais si belle. Maverick était trop jeune, mais moi j’ai pu la prendre dans mes bras. J’ai sentit son petit corps se laisser bercer sur ma peau, alors que j’étais assis pour être sûr de ne pas la faire tomber. En regardant son visage d’ange, j’avais envi de la protéger, de la chérir. Une foule de sentiment que je ne pouvais alors pas expliquer à cause de mon âge, traversait mon esprit en voyant cette petite bouille qui allait, avec mon frère, faire de moi ce que je suis maintenant, un homme. J’ai lu le même regard dans les yeux de Maverick. Nous allions continuer de nous protéger, mais nous allions aussi défendre ce petit être, sans se douter que ce serait une terreur plus tard…

Maverick et moi avons grandis en essayant de remplacer papa. Moi surtout. J’étais l’homme, l’ainé de la maison. Et j’aidais maman pour tous les travaux ménagers. Sans pour autant renoncer à mon rêve, ma mère m’avait d’ailleurs inscrit à l’âge de six ans pour prendre des cours de théâtre. Cela me plaisait énormément d’incarner un ‘autre’ que moi-même. Être ce que je n’étais pas, tout en croyant l’être. La blessure de notre famille était pratiquement recouverte. Enfin pour moi en tout cas. Je savais que ma mère n’avait pas encore fini d’encaisser la douleur. Elle s’était d’ailleurs mise à boire et à fumer en l’absence de mon père. Mais le pire restait à venir. Ma mère est tombée malade alors que j’avais 15 ans. Mais elle luttait. Elle luttait pour Maureen, ma petite sœur, mais aussi pour Maverick et moi-même. Elle luttait pour continuer à venir nous souhaiter la bonne nuit, tous les soirs, en nous embrassant. Elle luttait pour nous faire vivre chaque jour. Mais elle ne luttait pas pour elle… Tous les papiers qu’elle signait, qu’elle remplissait. Je dis bien tous, étaient à notre nom. Plus il y en avait, plus je m’inquiétais. La santé de ma génitrice se dégradait au fil des semaines. Et lors de mes 16 ans, j’ai du prononcer à mon frère, puis à ma sœur, la phrase qui m’aura fait le plus mal au cœur. Elle n’avait que 12 ans, je savais que pour elle, comme pour nous, c’était tout un univers qui s’effondrait. Heureusement que mes frangins étaient là. J’ai accueilli leurs visages pour qu’ils pleurent, mais moi, je m’efforçais de pleurer lorsque j’étais seul. Étant excellent élève au théâtre, je parvenais à contenir mes larmes. À l’enterrement de ma mère, j’avais une main sur l’épaule de mon frère, l’autre tenant ma petite sœur contre moi. Même s’ils étaient là, que je ne voulais pas leur montrer mes larmes, quelques unes sont quand même tombées.

Ensuite, j’ai du m’occuper de nombreux problèmes comme ceux qui demandaient à ce que je sois séparé de mes frangins. Jamais je ne les aurais laissés partir dans une famille d’accueil. Notre famille n’était aussi nombreuse qu’avant, mais les Jenkins devaient rester ensemble, et ce même s’il fallait que nous restions seuls ! Maverick en était sur la même conclusion que moi, et nous avons tous les deux pris la décision de travailler à coté de nos études. J’ai réussi à décrocher le boulot de serveur dans un café de la Louisiane. Avec le lycée et les cours de théâtres que je m’efforçais de continuer, inutile de préciser qu’il était très dur pour moi de garder un bon rythme… Au début, mes résultats scolaires ont baissés alors que j’étais très bon élève. Mais comme tout bon acteur qui se respecte, j’ai rapidement su m’adapter à cette situation et j’ai remonté la pente. Il ne me manquait qu’un peu d’expérience. De plus, le fait de voir Maureen et Maverick retrouver le sourire m’a beaucoup aidé. Nous sommes devenus extrêmement liés et proches. Rien ne pouvait plus nous faire peur.

À 17 ans, alors que j’étais en dernière année de lycée, j’ai reçu une étrange lettre. Elle provenait d’une grande université en Grande Bretagne. Il s’agissait là de Ciel. Je savais ce que c’était, je savais qui j’étais, et je savais que je devais y aller. Ma mère nous en avait parlé à tous les trois. Je n’attendais que le jour de recevoir cette ‘convocation’. Le reste de l’année passa très rapidement. J’ai eu haut la main mon diplôme – Et j’étais bien heureux lorsque ma sœur a éclaté de rire dans l’assemblée en me voyant dans mon costume – et je me suis préparé à aller à Ciel. J’allais laisser ma sœur et mon frère, et cela m’embêtait. Seulement, je ne pouvais pas les emmener avec moi. Et puis ils me rejoindraient très bientôt. D’ici quatre ans, toute ma petite famille sera dans l’université, normalement.

Mais voilà, durant les grandes vacances, alors que Maverick et Maureen étaient sortis – je devais les rejoindre – le téléphone a sonné. Je me souviens mot à mot de la conversation que j’ai eu avec ce type que je ne connais plus, lorsque j’ai décroché…

Bonjour ?
… Marty ?
C’est moi.
…
Oui ?
Pourrais-je parler à ta mère ?
Désolé… Ma mère est morte l’année dernière.
…
Vous êtes toujours là ?
Je suis désolé…
Ne vous en faîtes pas… Vous aviez l’air proche d’elle, je me trompe ?
… Tu ne me reconnais pas ?
…
Tu vas bientôt partir, n’est-ce pas ? Pour Ciel ?
Comment le savez-vous ?
Marty, Maverick et… Maureen, c’est comme cela qu’elle l’a appelé ?
Oui, c’est bien ça… ?
Ce nom est magnifique. Je voulais tellement qu’elle le lui donne… Comment va Maureen ? Et Maverick ? Et toi, comment vas-tu ?
Ils vont très bien… Mais je peux savoir qui vous êtes ?
Marty, écoutes-moi bien. L’université dans laquelle tu vas n’est pas comme les autres.
Je le sais.
Tu ne comprends pas… J’entends par là qu’elle est dangereuse. Ta mère ne te l’a donc pas dit ?
Désolé, mais mon choix est pris…J’y rentre l’année prochaine.
Je vois. Marty… Tu veux toujours devenir acteur ?
…
Tu avais deux ans lorsque j’ai quitté la maison.
…
Tu es toujours là ?
C’est pas possible… Pourquoi t’es parti !
Je n’ai pas eu le choix… C’est à cause de Ciel… S’il te plaît, si je ne peux pas t’empêcher d’y rentrer, laisse moi vous protéger.
Tu veux revenir ?
Tout cela, je l’ai fait pour vous protéger… Je veux encore le faire. Tu habites toujours au même endroit ?
Peut-être.
Peut-être ?
Ne viens pas.
Comment ?
Je ne veux pas que tu réapparaisses. Tu nous a abandonné…
Marty, attend…
Maureen, Maverick et moi avons grandi sans père. Maman est morte par ta faute ! Tu lui a brisé le cœur, et je refuse que tu brise celui de mon petit frère et de ma petite sœur. Je ne veux plus jamais te revoir, tu en es capable ? Disparais, comme tu l’as si bien fait pendant 13 ans !
Ne t’énèrves pas…
Je suis calme.
Tu es sûr de ton choix, Marty ?
Oui. Depuis que tu es parti, tu n’as plus été mon père. Ni celui de Maverick.
Alors laisses-moi te mettre à nouveau en garde, surtout contre le directeur de cette université. Je souhaite que vous soyez heureux…
Aurevoir.
Aurevoir…
J’ai raccroché le premier. Je venais de dire à mon père de ne jamais revenir. Je venais de prendre une lourde décision, qui allait maintenant peser sur ma conscience. Dehors, j’entendais mes frangins crier mon nom. Maureen me hurlait qu’elle ‘irait dans le futur sans moi’, si je n’arrivais pas tout de suite. J’ai reposé le combiné, puis je me suis tourné vers eux. Il me fallait tous mes talents de comédien pour effacer ce visage anxieux et triste qui me dévastait. J’avais décidé de ne rien leur dire, et ce pour leur bien. Je voulais les protéger, et je le ferais. Ils ne sauront pas que papa a appelé ici. Ni que je l’ai renvoyé. Ils ne doivent pas le savoir, car ils seraient démontés sinon. Je ne peux pas leur infliger ça. J’ai réussi à garder mon calme, bien que je gardais aussi la mâchoire serrée. Je suis sortit, j’ai fermé derrière moi, puis je suis allé vers Maverick et Maureen, un grand sourire étirant mes lèvres. ..

J’ai maintenant 22 ans. Je suis en 5e année d’histoire de l’art. Je continue à pratiquer ma passion, la comédie. Je suis d’après certains étudiants ou professeurs, un excellent comédien. Comme Maverick est un écrivain hors pair, et ma sœur se trouve être une musicienne remarquable. Nous sommes accrochés à nos ambitions, unis comme les doigts de la main. Le secret du père m’aura moins pesé sur la conscience, d’autant plus qu’un autre plus lourd me chargeait de responsabilité. J’étais un espion de Rufus, un de ses plus fidèles alliés contre le tyran qui dirigeait cette université. Si je mettais au courant Maureen et Maverick, je risquais de les mettre en danger. Et c’était du sérieux. Mon père avait raison. Abel Mael est un homme aussi dangereux que ses chiens de garde. Il me faut rester vigilant, et attentif aux conseils de mon frère. Je dois garder un œil sur Maureen, car cette dernière a parfois trop tendance à s’attirer des ennuis. Quoiqu’il arrive, je la défends toujours, et je l’ai déjà sorti de gros pétrins. Cependant moi aussi je suis réputé pour avoir fait des sales coups, et il m’est déjà arrivé de m’être fait attraper, ou d’avoir failli. Je suis dans ma dernière année. J’ai tenu jusqu’ici. Cependant, jamais je ne partirais avant d’avoir réussi à hisser Rufus, le jeune étudiant avec qui je me suis lié d’amitié, à la place de ce dictateur imposteur… »

Mon frère chéri à moi que j'aime!

Han.... Que tu me déçois mon cher Marty.... Savoir que je n'ai aucune place dans ton coeur ! Bouhou !

*PAN/Je sors*

J'adore ta fiche

Demain je t'ajoute !

(J'ai oublié d'autres gens aussi je crois >_>)