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 Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan

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MessageSujet: Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan   Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan EmptyLun 27 Juil - 3:59

    Le monde est un grand bal où chacun est masqué..

    Tracassée, stupide, et maladroite, voilà ce dont on pourrait la qualifier aujourd’hui. Maureen était heureuse certes, mais confuse. Pourquoi elle, et pas une autre, il a tous de même d’autres amies sincère, non ? Alors pourquoi elle spécifiquement ? Elle soupirait, jouait de son piano, travaillait, mais rien, rien ne l’aider. Aller t-elle lui faussait compagnie ou aller t-elle y allait réellement ? Et puis elle n’avait rien à ce mettre cette pauvre petite. Elle cherchait dans son immense dressing, mais pourtant rien du tout, pas de robe de bal ou de gala. Et passer à cette heure ci au magasin, non plus. Elle ne savait pas quoi faire, pire que confuse, totalement perdu. Quelques jours de cela, Nathan l’avait invitée au Gala dans le phare qui longeait la côté. Un paysage magnifique, un instant merveilleux en sa compagnie. Peut être est du au faits, qu’elle l’apprécie bien plus. Une robe à froufrou.. Ah non vous plaisantez ? C’est la simplicité qui règne en maître chez la demoiselle. Oui, même quand on est comtesse on a pas forcément de tenue de bal.. Maureen était presque paniquée, et cette manière d’agir ne lui plaisait pas, mais pas du tout. Elle ne savait pas quoi faire, et il lui restait plus de trois longue heures pour se préparée et y allée, soit largement le temps. Alors pour décompresser, du faits qu’elle y avait été invitée, elle et pas une autre par Nathan, elle préféra se mettre sur son piano, à jouait quelques airs comme ça. Pour le plaisir, pour l’envie. Elle s’y met un bon bout de temps, et quand enfin elle releva la tête, qu’elle daigne regardait l’horloge, elle s’affole. Merde ! Il ne lui restait qu’une heure, sans robe, sans coiffure, sans rien du tout.. Elle avait passée la journée à ne rien faire a part écrire un début d’article sur le gala, faire le ménage un peu chez elle, nourrir son chat, pianoter, et le reste ? Pff. Le reste du temps, elle était restée sur son lit à discuter, et lire des articles de la presse sur Chatam Island. Rien je vous dis, elle aurait pu décaler tous ça, pour se préparer, physiquement et psychologiquement aussi, vu qu’elle y allait avec le mec qu’elle aime, en amis. Enfin bon, se pressant, elle chercha dans son dressing en vain, puis dans son grenier, parmi les vieux vêtements, rien non plus. Puis elle se découragea, elle n’irait pas. Tanpis. Maureen rangea donc tous le désordre qu’elle avait mit dans son dressing. C’est lorsque qu’une boîte en carton lui attira l’œil, elle se leva, l’attrapa et souleva le couvercle. Les voilà toutes ses robes. Elle sortit les trois, quatre qui était en dessous, toutes des robes de petites filles princesse. Les déguisements qu’elle mettait quand elle était enfant. Puis une robe blanche, celle-ci était donc celle qui lui fallait. Une longue robe blanche avec un bustier incrusté de perle argenté. C’était sobre et élégants, pile ce qui lui fallait. Elle ne se pressa pas pour la mettre et s’admirer à l’intérieur, puis une coup, facile à faire. Ce compliqué la vie n’était pas pour Maureen qui elle s’activa pour au moins arriver à l’heure. Enfin prête, elle prit son appareil photo qu’elle mit sur son épaule. Puis s’en alla, laissant ce qu’elle avait prévu de faire si n’y allait pas. Elle se mit dans sa Volvo, puis partit en route vers l’université. Elle ne se pressa pas, mettant de la musique, dans sa voiture. Bizarrement, elle y avait envie, d’un autre côté, elle était tiraillée par le faits qu’elle y irait avec Nathan. Elle mit plus d’une demi heure sur un trajet de vingt minutes. Faisait elle exprès ? Enfin bon, elle se gara près de la sortie, on sait jamais.. Et elle marcha, avec une allure spéciale, en même temps ce n’était pas tous les jours qu’elle portait une robe. D’ailleurs, elle arrêtait souvent les regards sur elle. Il y avait de quoi, elle était fabuleuse dans cette robe. On pouvait y entendre des chuchotements, des messes basses, et on les entendait plutôt bien. Et, regardez moi cette intello ! .. C’est sûr j’adore sa robe, mais elle c’est tout le contraire.. Faire jalouser les gens, pff.. Ce n’était pas le principe d’un gala. La jeune femme s’avança jusqu’au bosquet, et aux jardin. Près d’une fontaine, un banc, sur lequel elle s’assit. Un moment idyllique, un instant presque parfait. On entendait l’eau couler, les oiseaux chantaient.. Spécialement, cette soirée allait peut être lui plaire..


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Nathan L. Fox

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MessageSujet: Re: Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan   Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan EmptyMer 29 Juil - 13:31

C'était clair, Nathan et la ponctualité n'était pas une formule mathématique parfaite, bien au contraire, le genre à avoir plus ou moins 10 minutes de retard dans le meilleur des cas, bien plus dans le pire et qui en plus ne stressait pas pour cela! Soit, la fin de l'après midi approchait à grand pas tandis qu'il flânait devant la télé de l'appart', l'heure était venue pour lui de se préparer à la soirée qui l'attendait, enfin, ce n'était pas si terrible, bien au contraire, passer du temps avec Maureen était une chose qu'il n'avait plus fait depuis longtemps et ce gala était l'occasion de rattraper le temps perdu, d'où le fait qu'il avait pris son courage à deux mains pour lui demander de l'accompagner, elle qui ne semblait visiblement pas emballée par le gala. Soit, elle avait accepté et s'était désormais dans les jardins de Stanford qu'ils s'étaient donné rendez vous. Ni une ni deux, il se hissa hors du canapé pour ouvrir sa garde robe à la recherche du costume qu'il avait préparé spécialement pour l'occasion, tout de noir vêtu à l'exception de la chemise qui était, elle, d'un blanc immaculée, flambant neuve tout était parfait.
Il posa le cintre qui tenait le dit costume sur son lit et se jeta dans la douche, il ne pouvait s'empêcher de penser à la soirée avec une certaine appréhension, il savait comment les filles pouvaient être entre elles et si certaines étaient jalouse de Maureen il pouvait s'attendre au pire concernant les représailles, bref, Mau' avait du caractère et ce genre de nana n'avait pas intérêt à l'approcher de trop prêt.
De l'appréhension aussi pour le gala en général, c'était plus fort que lui, les bains de foule où il fallait se forcer à sourire et a aimer tout le monde il détestait ça, encore plus que tout d'ailleurs, car c'était faux, il n'aimait pas tout le monde, bien au contraire.
Le cliqueta de l'eau cessa aussitôt qu'il eut tourné la vanne et il sortit enroulé d'une serviette, ni une ni deux il fut prêt pour partir, le temps des derniers préparatifs et l'horloge tournait à une vitesse qu'il ne lui soupçonnait pas. Et tandis que, vêtu du costume il se coiffait pour partir Nathan ne pu nier l'évidence, il était déjà en retard, mais que ça ne l'empêche pas de prendre son temps, bien sur que non, Nathan prends toujours son temps. Les cheveux en bataille, lunette de soleil sur les yeux, il prit les clefs de sa voiture et se mit en route pour Stanford, il n'avait pas envie d'y aller à pied ce soir, trop fatigué peut être, une flemme subite très certainement. Bref, grossière erreur.

A peine fut-il engagé sur les routes se rendit-il compte de la situation, tout le monde affluaient en voiture dans l'université, résigné à attendre dans les embouteillages il vit le soleil se coucher de sa voiture, rangeant ses lunettes de soleil il ne préféra pas observer le cadran de l'heure qui était dans l'ordinateur de bord de sa voiture. La poisse, rien de plus rien de moins. Et ce n'est qu'une demi-heure plus tard qu'il arriva triomphant dans la salle de réception, la traversant sans même prêter attention au salut de ses amis, il se dirigea telle une flèche dans les jardins où une jeune fille semblait l'attendre de pied ferme.

"Je suis en retard, excuse moi." fit-il sans pour autant être embarrassé. " Je n'ai plus pensé que ça risquait d'être le bouchon total pour arriver jusqu'ici... J'ai réussis à garer ma voiture comme j'ai pu mais j'espère qu'on ne me rentrera pas dedans."

Il prit la main de la jeune fille dans la sienne, sentant quand même une pointe de culpabilité à l'idée de l'avoir fait attendre. " Je t'offre un verre pour me faire pardonner ou tu préférés me donner un claque?" il sourit, la regardant droit dans les yeux.
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MessageSujet: Re: Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan   Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan EmptyJeu 30 Juil - 13:02


Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan Zmxt9j Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan Robert93
" L'ascenseur émotif, vous connaissez ?
Un phénomène où l'on est à la fois très ému et à la fois très déçu "


    Sale caractère. La qualification était euphémique quand on connaissait Estel Allen à l'apogée de son art, aussi changeante que les phases de la lune qui, en ce soir d'été, était pleine et éclairait à elle seule une partie des magnifiques jardins et bosquets qui faisait le charme des extérieurs de Stanford. On aurait pu penser qu'en héritière modèle, la jeune fille se serait mis sur son trente et un avec bonheur, aurait choisit une des coiffures des plus compliquées et se serait empressée de rejoindre son cavalier de premier choix qui l'attendait fermement en bas de sa résidence. Que neni ! En même temps, le cavalier en question devait bien se douter que s'il avait pris le risque de faire de l'intrépide brunette sa compagne du soir, Nikolaï Slomanski saurait qu'avec Estel, rien ne se passerait un temps soit peu comme prévu. Mais tout compte fait...s'il en avait été autrement, aurait-il seulement pris la peine de venir l'aborder l'autre soir alors qu'elle dégustait un dernier expresso sur la place de la Mairie ? Probablement pas et pire : il se réjouissait à l'avance des couleurs qu'elle allait lui faire voire, faisant ainsi plus que jamais honneur à sa réputation ! Et un sourire étira les lèvres du jeune homme.

    La haut, dans un petit studio sans prétention alors que la belle aurait très bien pu se payer un des plus grands appartements de Motehupe et éventuellement une petit résidence privée à Round Islet en bonus, la jeune fille s'inspectait une dernière fois de toutes coutures. Des pumps vintage en passant par son décolleté en demi cercle qui ne donnait qu'un avant goût de ses formes, jusqu'aux pinces noires qui plaçaient ses cheveux en demi queue. Front dégagé, ses longs cils noirs enveloppaient ses prunelles chocolat et faisaient ressortir le bordeaux de ses lèvres pulpeuses, maquillées pour l'occasion. D'une manière générale, Estel n'en faisait que peu l'usage, détestant ressembler à un pot de peinture comme nombreuses des filles de son âge. Seuls ses yeux restaient ornés d'un léger trait de kôle pour accentuer leur mystère et faire briller les éclairs qui en jaillissait à chaque fois qu'elle voyait rouge; dans ces moments, elle pouvait faire peur à plus d'un et rares étaient ceux qui pouvaient soutenir son regard. Si rares qu'elle pouvait les compter sur les doigts de sa main. Il y avait d'abord Vaughan, son meilleur ami. Quoi ? Elle ne le connaissait que depuis deux semaines et elle se permettait de lui donner un tel titre ? Parfaitement ! Beaucoup de choses les rapprochait, et si ils avaient quatre ans de différence, cela ne changeait rien au lien qui les unissait. Il était un peu comme le grand-frère qu'elle n'avait jamais eue, elle aînée d'une famille de quatre enfants et louve couveuse de ses trois terreurs de petits-frères dont elle s'était chargée de l'éducation à peine sortie des jupes de sa gouvernante. Dans ces moments, elle aurait aimé avoir les conseil d'un plus grand qu'elle, mais avec une mère fantôme et un père trop souvent absent pour se soucier de la solitude de sa fille, Estel s'était faite toute seule et improvisée mère à l'âge de six ans. Aussi, trouver en Vaughan O'Lochlainn, avec qui elle parlait de problèmes familiaux dont lui souffrait également, sans parler de leur connaissance du celte avait été plus que bénéfique pour elle. Et il n'en avait pas peur, bon point pour lui ! Chaque fois qu'elle s'agitait comme une pile électrique sur le point de cour-circuiter, sa voix et sa présence l'en empêchait, mieux, il la calmait. Et Dieu que ça faisait du bien ! Dans la même catégorie, il y avait aussi la jumelle, Rowan bien que parfois, cette dernière s'éfface au profit des excentricités de la jeune allemande.

    Et puis il y avait...lui. C'était la seule manière pour elle de l'appeler ainsi, ne connaissant ni son prénom ni son histoire. Rien. Juste un concentré de sensualité et de charisme qu'elle n'avait connu chez aucun homme. Ils s'étaient tapés dans l'œil un des premiers soirs où Estel avait débarqué à Chatam Island. Une bouteille de téquila et une danse dont elle avait encore le rythme dans la peau les avaient rapprochés pour un baiser passionné et rien de plus, jusqu'à ce qu'Estel se défasse non sans peine de son étreinte pour disparaitre dans la nuit. Trop troublée pour s'arrêter sur ce qui s'était passé, la jeune fille avait attendu d'être arrivée chez elle pour se remettre de la tarentelle qu'exécutait un petit muscle caché dans la région gauche de sa poitrine. Elle avait embrassé beaucoup de fois. Pas vraiment aguicheuse ni séductrice, elle exerçait facilement une certaine fascination sur la gente masculine, notamment grâce à ses talents de danseuse. A chaque fois que son corps se laissait porter par la musique, elle se retrouvait dans les bras d'un enhardi qui n'avait pour autre but que de la tirer dans son lit. Mais si Estel acceptait de jouer avec les nerfs de son prétendant, elle se détachait avant même qu'il ait le temps de poser une main sur sa cuisse. Aucun homme ne l'avait jamais touchée, et aucun ne l'aurait comme ça, aussi facilement. A vrai dire, le seul qui avait effleuré une partie de son mollet avait été cet inconnu aux regard verron alors qu'elle arpentait le comptoir de ses talons haut. C'est comme cela qu'il l'avait impérieusement incitée à descendre et installé de sorte que les jambes de la jeune fille se retrouvent prisonnières autours de sa taille. Son regard transperçant, qui la déshabillait sans vergogne...Estel en avait encore des frissons. Et la seule raison pour laquelle elle avait accepté l'invitation de Nikolaï, c'était bien parce qu'elle espérait le revoir...

    Estel ? Oh ! Estel ! Tu es avec moi ? La voix du jeune homme la tira de ses rêveries; ils étaient arrivés à Stanford cinq minutes auparavant et s'étaient rendus dans les jardins pour profiter de la décoration somptueuse mise en place pour l'évènement. Evangéline Coulter s'était une nouvelle fois surpassée pour la réception annuelle de son vieil ami, Dorian Feguson, hôte d'honneur de la soirée. Elle avait déjà repéré l'imposant politicien quelques minutes plus tôt, alors qu'il s'entretenait avec son adjoint. Tous deux très élégants, ils lui avaient adressés un signe de la tête; si Allen Senior apprenait qu'on avait négligé sa petite fille lors d'une soirée mondaine, il n'aurait pas hésité à faire le déplacement pour aller sonner les cloches de ces mal élevés. Estel sourit, récompensant de bonne grâce les deux hommes qui s'en retournaient à leur fascinante conversation. Mais ce n'était pas pour elle qu'elle souriait: la pensée que son grand-père ferait des mains et des pieds pour qu'elle se fasse respecter l'amusait. Il était probablement le seul adulte pour qui elle avait un tant soit peu d'estime dans sa famille. Taquin et ancien charmeur, ils avaient la même passion : amorcer les crises de nerfs de Sybille Allen, la mère de l'héritière en titre. C'était jouissif !

    Tiens ! Maureen Hemingway est très en beauté ce soir...une bien intéressante robe, tu ne trouves pas ?
    - Si tu le dis... fit Estel en tournant avec lassitude la tête vers une jeune fille en robe drapeau anglais. A son bras, une jeune homme en costume comme le voulait la tradition, cheveux en bataille, mains de pianistes et regard verron. Estel se figea sur place. Ce n'était pas possible, elle rêvait ! Là, à quelques mètres d'elle se tenait l'homme sur lequel elle avait fantasmé pendant une semaine entière, qui l'avait grisée d'un baiser dont elle se souvenait encore du goût mi salé mi sucré, goût de la passion et de la fièvre. Mais que faisait-il au bras de cette fille ? Elle n'était pas laide, Estel était de mauvaise fois mais il fallait avouer que cette Maureen était effectivement très en beauté. Mais lui...lui..

    Nikolaï ? C'est qui le type qui l'accompagne ?
    - Le grand brun avec le regard mystérieux ? Ma pauvre Estel ! Même si je ne doute pas que tu pourrais lui faire perdre pieds et tête, fais attention à toi; c'est Nathan Fox, étudiant en deuxième année et tombeur de toutes les filles de l'Université. Mais il s'en moque, tu peux pas savoir à quel point il est prétentieux...

    Mais Estel était comme paralysée; ainsi donc, il était étudiant. Ici. Rien à voir avec l'homme d'aventures qu'elle s'était imaginé dans ses pensées romanesques et bien ficelée. Non, il avait une petite vie pépère, et pouvait avoir toutes les filles qu'il voulait. Idiote ! Et elle était tombée dans le piège. Mais en même temps...quel baiser ! Quel moment de pure intimité, chaud et impatient ils avaient partagé ! Et tout à coup, elle sentit la colère monter en elle...ses yeux chocolat lançaient des éclairs. Ils étaient devenus aussi noirs qu'une tempête. Aussi noir que l'enfer qu'elle allait lui faire vivre pour s'être moqué d'elle ainsi...et en même temps de lui avoir fait connaître le meilleur frisson de sa vie.
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MessageSujet: Re: Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan   Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan EmptySam 1 Aoû - 19:44

    Je ne demandais rien de précis. Aucun truc spéciale à la demande, je voulais juste passée une soirée tranquille, en compagnie d'un homme presque parfait. Je ne demandais pas plus. Pourtant dans l'expression de mes yeux disait clairement autres choses. L'envie d'être avec Nathan L. Fox me prenait de partout. C'était bien plus qu'une tentation. C'était quelque chose d'inexplicable, une chose indéterminable. Je me souviens du jour où avec Maggie je mettais amusée à lire les tests des grands magazine féminin comme Vanity Fair, ou des trucs d'adolescente anglais. Ces magazines stupides qui disait ou plutôt proposé contre cinq vulgaire points les proposition suivantes : Vous êtes prêtes à mourir pour le grand amour, vous vous en fichez, peut importe si l'homme vous aime ou pas, et l'amour c'est bien, c'est beau tant que sa ne vous met pas en danger. A l'époque, je n'envisageais pas du tout la première solution, j'avais souvent tendance à négliger tous sa, d'ailleurs rare venait ce genre de question à mes oreilles. Pourtant j'en avais entendu des trucs sur l'amour, et pourtant rien et personne ne m'en parlais en permanence. Si voyais ce que je veux dire. Parmi les jeunes femmes de l'université, je devais bien être l'une des seules à ne jamais avoir eu quelqu'un dans ma vie. C'est spéciale. Bizarre. Enfin bon. Ce n'était pas important à l'époque d'être avec quelqu'un, à l'époque.

    J'étais perdu dans mes pensées, ou plutôt dans mes tracas. J'étais anxieuse et émerveillée en même temps. Il ne faut pas non plus croire que c'était la première fois que je venais à un gala, non mais c'était la première fois que je me faisais invitée par quelqu'un que d'appréciée réellement. Et surtout que je portais dans mon pauvre petit cœur. D'ailleurs celui ci battait dans ma cage thoracique et ma gorge était en feu. Bien que l'idée de boire ne m'effleurait même pas. Je restais assise, et je porta ma petite main chaude le long de mon cou, d'où trônait le merveilleux médaillon que j'avais héritée de mes parents. Un souvenir d'enfance. Une nostalgie soudaine. Je n'aimais pas ce traits de caractère. Le faits d'être lunatique à n'importe quel moments de la journée, même quand c'était une fête. Mais ce n'était pas ça qui allait m'arrêter. Je restais assise, à attendre, je posais mes yeux vert émeraude sur le paysage qui s'offrait à moi. Stanford était reconnu pour ses élèves brillants, ses artistes qui se détachait de là, de toutes sortes de gala et fêtes, mais c'était aussi connu pour les grands jardins à la française, et les bosquets. Magnifique certes, mais étranges dans le soir. Pourtant c'était si éclairé, par les projecteurs, les lampadaires mais aussi par la lune qui brillait de milles feu ce soir là. En même temps, j'avais toujours eu cette impression étrange les soirs où j'étais dehors. Je soupirai. Attendait, toujours aucune nouvelle. Étais ce lui qui me pausera un lapin cette soirée ? Sûrement pas. Je n'étais pas la bête de foire qu'on emmène un peu partout. Cette façons de réagir, ce n'était pas moi. J'avais totale confiance en Nathan, il devait donc s'amenait dans quelques temps avec un magnifique costume fait pour ce genre de soirée. Je me leva, agitant le tissu de ma robe d'une blancheur immaculée. Elle traînait par terre, et je savais que ce soir le bas de ma robe serait tachée mais peu importe. Je me stabilisa sur les talons que je portais. J'avais opté pour ce genre de chaussure en espérant qu'elle me porte chance. Je n'avais pas du tout l'habitude des talons haut. Bien qu'elle n'était pas si hautes que ça. Préférant largement mes pauvres petites converses d'adolescentes que je mettais tous les jours avec un simple jean. Je fis juste deux trois pas essayant de me décontracter. Une boule s'était formée le long de mon œsophage et je n'arrivais pas à l'avaler.

    Le stress n'arrangerait rien du tout, j'étais bien plus tendu qu'un linge. Et j'avais une frousse horrible. La boule dans mon ventre ne m'aidait pas, et les minutes passèrent lentement. Pourtant j'étais près à l'attendre tous le temps qu'il faut. J'étais de dos quand il m'interpela, un grand soulagement que je ne empressa pas de faire connaître. Je pris une grande bouffée d'air, et me retourna. Je suis en retard, excuse moi. Je n'ai plus pensé que ça risquait d'être le bouchon total pour arriver jusqu'ici... J'ai réussis à garer ma voiture comme j'ai pu mais j'espère qu'on ne me rentrera pas dedans. dit-il en s'excusant. Je ne pus placer juste un mot, puisqu'il se mit tous de suite à reparler, mais ce n'était pas ça qui prit mon attention, c'était plutôt le geste qu'il venait de faire. Me prendre la main ? Je baissais la tête, et regardais l'acte se faire. Ma main elle ne bougeait pas, elle était en état de mollusque totale. Ce qui n'était pas désagréable d'ailleurs. Je t'offre un verre pour me faire pardonner ou tu préférés me donner un claque ? Je relevais ma petite tête confuse et souriante. Je clignai des cils, mais leva mon sourcils d'étonnement. Pas besoin d'un verre pour te faire pardonner. Et j'aurais la joie de te donner une claque une autre fois. Pour le moment je n'ai pas envie de me faire arracher la tête par la bande de femme hystérique qui aurait tuer pour être à ton bras ce soir. La popularité n'a que des inconvénients apparemment. Je lui souris, pendant que de mon autre mains libre je pointais les femmes qui me regardait d'un air sadique. Mais mon regard s'arrêta net sur une jeune femme sublime, qui me dévisageait du regards, de ce que je voyais. Cet air semblait vide et familier. Je la regarda plus en détails. Et quand enfin je compris qui se tenait là accompagnée d'un homme assez charmant, je tourna la tête rapidement vers celle de Nathan. J'essayais de me relaxer maintenant qu'il était là. Et puis, pour lancer une phrase qui me détournerait de ce sentiment de culpabilité qui naissait en moi, je lui sortais ces mots vieux comme le monde. Tu es splendide.. Je ne compris pas ce qui m'étais passée à la tête, mais au moins sa me changeais les idées. Je souriant nerveusement tous de même.

    Je faisais tache à côté de lui. Depuis que j'avais enfilée la robe, je ne mettais pas regardée dans un miroir, mais quel importance puisque maintenant que j'avais vu Nathan. Ça n'allait qu'accentuait mon taux de nervosité, et dégoût de moi même. Bien que je n'étais pas la fille qui jouait avec la mode, chose que je ne suivais même pas. Je n'étais pas du tout accrochée au froufrou, chose en cuir de ce qu'il nous proposait. Enfin bon. Le mot tache n'était pas assez, je serais transparente à côté de lui, comme d'ailleurs je l'est toujours été, sauf que la je serais transparent et à l'ombre du tombeur de fille de l'université. Et même si je savais que ce titre ne lui plaisait et ne lui convenait pas du tout, c'était ce qu'il était destinée à ressemblait aux yeux de tous, sauf les miens..


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Nathan L. Fox

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MessageSujet: Re: Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan   Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan EmptyJeu 27 Aoû - 21:17

Il ne savait vraiment plus où se mettre, non seulement il était parti en retard de chez lui en espérant arrivé à l'heure au rendez vous qu'il avait fixé, mais en plus – comble de la mal chance – il avait été pris dans de multiples embouteillages en ville et il avait une fois encore accumulé du retard. Dans la voiture, bloqué en plein centre ville face à la place de la mairie illuminée de mille feux et à ses deux magnifiques fontaines, Nathan ne pu que cacher son visage dans son volant de désespoir. Il aurait pu être en retard à n'importe quel rendez vous avec une fille cela lui importait peu, les trois quart auraient vite fait d'oublier d'un revers de main et d'un gloussement insupportable avant de s'accrocher à son bras et de frimer avec lui sur la piste de danser, cette pensée détestable lui rappelait encore à quel point il en avait assez de cette situation. Mais ce soir, il ne pouvait pas être en retard, par pour elle.
Pas qu'il était amoureux de Maureen, en vérité il ne s'était jamais posé la question sur le sujet, trop occupé à éloigner celles qu'il n'aimait pas ou à réussir ses études avec distinction. Mais Maureen avait quelque chose de différent, elle était intelligente, avait beaucoup de conversation, du caractère et surtout, surtout, elle ne lui sautait pas au cou à chaque fois qu'elle le voyait. Pour elle, fréquenter Nathan Fox n'était pas un privilège, ce n'était pas une marque de classe, de prestige et ce n'était pas un blason qu'on arborait à tout va. Non, pour elle, fréquenter Nathan Fox s'était fréquenter un étudiant comme les autres, un garçon parfois absolument abjecte dans ses paroles, dans ses actions, mais qu'elle arrivait pourtant à supporter et pour cela, non, il n'avait aucun droit d'arriver en retard.

Grand soulagement quand enfin, les voyants rouges des voitures devant lui disparaissait montrant que la circulation se dégageait, ni une ni deux, il pris les petites ruelles du vieux Chatam sans même prêter attention au charme du quartier et atteignit Stanford en quatrième vitesse, mais pas assez vite pour rattrapé le retard qu'il avait pris, ainsi, ni une ni deux il était arrivé dans les jardins en hâtant le pas, sans paraître trop pressé refusant d'attirer à nouveau l'attention sur lui et c'est là qu'il la vit, vêtue d'une somptueuse robe et magnifiquement bien coiffé, elle était un diamant isolé du reste, des quantités négligeables qui l'entourait, aussi, honteux, il s'avança vers elle formulant une multitude d'excuses.
Nathan pouvait n'avoir qu'un mérite, sa coiffure en pétard n'avait en rien été dérangé par les évènements mouvementés d'il y a à peine une heure, le vent avait accentué ce petit air de garçon rebelle qu'il cultivait avec joie et qui contrastait étrangement avec son magnifique costume noir. Il prit la main de la jeune fille, lui proposant un verre, mais cette dernière refusa pour l'instant quant à la gifle qu'il lui avait proposé il n'y échappait pas tout à fait mais juste le temps d'une soirée. Elle parlait de popularité, et face à ces mots ô combien réels Nathan ne pu qu'hausser les épaules pour marquer son accord mais aussi son désespoir face à cette situation.
« Tu prêtes encore attention à ce que ces pauvres filles pensent? Tu vaux bien plus qu'elle. » fit-il alors, et il le pensait sincèrement, ce n'était pas une tentative vaine de séduction ou quoi que ce soit d'autre, juste un aveux d'ami à ami et s'était bien ce qu'ils étaient. Il lui tendis alors son bras avec un grand sourire avant d'ajouter.

« Viens, allons faire un tour avant que les festivités ne commence. » lui fit-il avec un grand sourire, il avait du mal à se pardonner le fait d'avoir été en retard mais la soirée effacerait sans doute ce désagrément, la brise fraîche de la soirée contrastait avec la lourdeur terrible de la journée et s'était tant mieux, il ne valait mieux pas pour la soirée qu'une telle chaleur se soit perpétrée la nuit auxquels cas même en fin tissus il aurait été difficile de supporter le gala entier.
Ciel qu'il aimait ce moment, nulle n'osaient l'approcher alors que Maureen était à son bras, bien qu'il sentait de temps à autre des regards inquisiteurs se poser sur eux mais surtout sur elle, il leur répondait avec une telle froideur que beaucoup abandonnaient leur jeu d'intimidation après avoir croisé son regard. C'était une belle soirée, une très belle soirée et rien absolument rien ne pouvait gâcher ce moment.
Du moins il le pensait.

Leur discussion allait bon train, il avait presque décidé de mettre Maureen au courant d'un projet dont il avait eut l'idée avec Helmet, cependant, alors qu'il était sur le point d'ouvrir la bouche pour le lui confier, il se tut, horrifié par ce qu'il venait de voir.
C'était Nikolaï, il le connaissait de nom car il l'avait mainte fois croisé dans les couloirs de l'université, un type du genre prétentieux, gros coup et absolument pas sympathique, du moins, ça, c'était les opinions qu'il avait récolté à son sujet, mais il s'en fichait, ce n'était pas ce qui était important, l'important c'était la personne agrippée à son bras, une jeune fille aux cheveux bruns, rayonnante il fallait bien l'avoué mais dont le visage lui était terriblement familier.
C'était elle.
Elle? Ici? Pourquoi? Comment? Non, jamais jamais il n'aurait pensé la revoir un jour cette fille avec qui il avait partagé un moment étrange sous l'effet de la téquila un soir où il avait décidé de fêter dignement la fin de ses examens. Qu'est-ce qu'elle fichait ici?
« C'est pas vrai... » fit-il alors en un murmure, son regard était absolument incapable de se détacher d'elle, comme propulsé dans une autre dimension, seulement, il reprit ses esprits, elle ne devait même pas se souvenir de lui vu la manière dont elle était éméchée.

« Mau' » fit-il alors toujours dans un murmure «  Qui est la fille au bras de Nikolaï? Je ne l'ai jamais vue ici. » demanda-t-il alors avec un naturelle déconcertant, il était bien décidé à savoir ne serais-ce que son nom histoire d'exorciser les démons qui chaque nuit l'habitait depuis ce fameux soir.
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Estel S. Allen
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Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan Empty
MessageSujet: Re: Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan   Un gala, tu parles ! | Estel; Nathan EmptyDim 30 Aoû - 23:10


    « c'est là que je me suis laissée prendre au jeu »




    « Estel ? Est-ce que tout vas bien, Chaton ? » La voix de Nikolaï tirait la jeune fille de sa rêverie vengeresse cependant que le bras du jeune homme lui entourait doucement la taille. Elle pu sentir sa main serrer sa main restée le long de son corps et qui tremblait légèrement; sans doute les effets secondaires de l'onde de choc qu'elle avait reçu en apercevant son fantasme inconnu. Enfin, plus si inconnu que cela puisqu'à présent, elle pouvait donner un nom à ce visage et à ses souvenirs. Souvenirs dont il fallait absolument qu'elle se défasse, car elle n'avait aucune ambition à tomber dans le piège qu'il avait essayé de lui tendre, et dans lequel elle s'était laissée prendre à demi. Maintenant qu'elle savait qui il était, et surtout ce qu'il faisait aux filles, plus question de lui accorder un sentiment, sinon celui de profond dégoût et de dédain. Mais surtout, elle se promettait qu'à partir de ce jour, elle haïrait Nathan Fox de toutes ses forces. Se moquer d'elle avait un prix; et le jeune homme allait le payer très cher, ou elle ne s'appelait plus Estel Sylvia Allen !

    D'un mouvement souple, elle se hissa sur la pointe des pieds et posa un baiser sur la joue de son compagnon; dans le capharnaüm de ses pensées, Estel ne s'était rendue qu'à moitié compte de l'inquiétude du jeune homme. Parfois, elle se demandait si toutes ses marques d'affection ne faisaient pas encore partie d'un autre jeu. Mieux valait espérer pour lui que ce n'était pas le cas ! Il l'avait déjà déçue une fois, et elle l'avait prévenue: s'il la traitait encore une fois comme un jouet avec lequel il pourrait s'amuser, c'en était fini de leur amitié. D'ailleurs, elle en était même venue aux mains pour le lui faire comprendre ! Nikolaï, la première explosion de surprise passée, s'était montré sincère et lui assurait qu'il ne recommencerait plus, la traiterait en respect et comme la Fraülein qu'elle était. Depuis, les relations entre eux s'étaient adoucies, et ceux qui se laissaient duper par les habiles capacité du jeune russe les croyaient en couple. Pour sa part, Estel n'y avait pas beaucoup pensé. Il était loin d'être dépourvu de charmes, et si ses manières de parfait gentleman l'agaçaient parfois, la jeune fille se sentait bien avec lui. Était-ce tous les jours que les filles bénéficiaient d'un tel traitement ? Et dans le fond, elle ne voyait pas pourquoi s'en plaindre. De plus, Nikolaï pourrait lui servir. Mais qu'est-ce que tu vas chercher là ? Tu ne vas quand même pas l'utiliser pour rendre l'autre jaloux ? De toute manière, Nathan l'avait probablement oubliée à l'heure qu'il était, sans doute trop occupé à courtiser sa... Comment s'appelle-t-elle déjà ? Ah oui, Maureen... Reniflant de mépris, la jeune fille plongea ses yeux chocolat dans les yeux du jeune homme, encore surpris de la marque d'affection qu'elle lui avait donné. Estel donner des bisous ? Le fait était trop rare pour ne pas être remarqué !

    « Ne me regarde pas comme ça, je vais parfaitement bien ! J'ai juste eu un petit moment d'étourdissement, sans doute la chaleur. Mais maintenant, fais moi danser au lieu de faire cette tête. Et pour l'amour du Ciel, arrête de m'appeler Chaton... » Ainsi parlé, la jeune fille pris la main de son compagnon et le traina jusqu'à la piste de danse. Un tango langoureux venait d'être amorcé par l'orchestre, et dans son fort intérieur, Estel jubilait. C'était peut-être la meilleure façon de montrer à Nathan Fox que se moquer d'Estel Allen était une bien cruelle erreur...« Un tango ? Aurais-tu quelque chose à me dire, Chaton ? »souffla-t-il à son oreille tandis qu'il ramenait le corps de la jeune fille près du sien et qu'ils commençaient ce qui, d'entre toutes les danses, était la danse de séduction par excellence. « Qu'est-ce que tu vas chercher, Nikolaï ? Et si tu continues à m'appeler comme ça, je te jure que je t'écrase le pieds. Et ce ne serait vraiment pas de chance, j'ai des talons particulièrement... aiguille ce soir ! » Sans plus un mot, le couple laissait parler leurs mouvements pour eux. Estel du se rendre à l'évidence qu'elle n'avait pas choisi le cavalier le plus dénué de talent ! Nikolaï évoluait au son de la musique comme s'il avait dansé toute sa vie, et comme il ne suffisait jamais grand chose à la jeune fille pour se laisser aller, Estel fut portée et ne pensa plus à rien. Elle ne pensait plus à sa mère qui l'avait tannée pour se rendre à cette soirée, elle ne pensait plus à Nathan qui lui avait ouvert les portes cruelles de la désillusion, elle ne pensait même plus à Nikolaï qui pourtant, la transportait. Juste la musique et son corps qui y répondait.

    Comme à chaque fois, Estel était remarquée quand elle dansait; depuis sa plus tendre enfance, la danse avait été son exutoire, là où elle pouvait tout lâcher et se laisser aller à ce qu'elle avait vraiment envie. Pour le moment, elle n'avait envie de rien, juste de ressentir le plaisir d'être accompagné par un danseur qui savait comment faire évoluer sa partenaire. Les figures s'enchainaient, les unes plus compliquées les unes. Une danse pleine de sensualité, mais aussi de provocation. On restait en dehors de la rose dans la bouche du danseur, ou des ronds de jambes de sa cavalière. Ils allaient la chasteté et l'élégance au jeu qu'impliquait tout tango de ce nom. Estel, en demi transe, savait pourtant très bien où elle allait. Elle n'accordait regard qu'à son partenaire qui, au moment des notes finales, la prenait dans ses bras et la faisait assoir gracieusement sur un genoux légèrement relevé sur lequel elle prit place, un bras autours de sa nuque, la tête rejetée en arrière. Ses longs cheveux noirs bouclés frôlaient presque le sol et sa cambrure était à la fois indéssante et artistique. Tant et si bien que la salle entière s'était mise à applaudir. Un rire nerveux secouait les deux danseurs qui se regardaient, les yeux brillant, le souffle court. Nikolaï se pencha vers elle et lui murmura : « Merci pour ce moment magique, ma Belle. Et... » continua-t-il plus fort, alors que le Gala prenait son court normal. « Je crois que je fais des jaloux grâce à toi ! Maureen ! »

    Oh non pitié, pas ça... Pourquoi tu me fais ça Nikolaï ? Ils auraient du repartir dans les jardins et reprendre leur discussion. Mais déjà le couple s'avançait vers eux et Estel fut bien obligée d'afficher son plus beau sourire. Mais allait-il tenir longtemps ?
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