I Shall Remember
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 The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}

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Nathan L. Fox
Malika C. Stormwind
Teiva Holigahino
Alexander V. Mankind
Dorian G. Feguson
Le Destin
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Le Destin
ll Celui qu'on déteste ou qu'on adore ll
Le Destin


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MessageSujet: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyVen 31 Juil - 19:16

The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} 14io5l3


•• Death is peaceful, easy; Life is harder.




    Stanford University, vingt-trois heures quarante-cinq. Dans un quart d’heure, les festivités atteindraient leur apogée en un glorieux feu d’artifice au dessus des invités plongés dans les rythmes langoureux d’un jazz des années trente et les séquelles de quelques bulles en trop. Une atmosphère transcendante, sans douté liée à la chaleur de l’été et aux nombreux couples qui se sont formés au fil de la soirée. Tant et si bien que peu à peu, la nonchalance mondaine mélangée à la jeunesse en pleine ébullition deviennent un cliché que l’on a trop de fois exploité. Et que l’on pourrait s’attendre à ce que tout ce petit monde soit chamboulé, et ce de la plus massive des façons qui soit...

    Dallian McAdams. 52 ans. Écossais, naturalisé Américain.Marié, deux enfants. Et accessoirement le très respecté et très connu Intendant de Stanford University. Autre chose à savoir ? L'homme travaille pour Stanford depuis à peu près 22 ans, sans compter qu'il a la confiance totale de la très imposante et mystérieuse Evangéline Coulter, Directrice de l'établissement qui règne en joyau sur la petite île. En plus de gérer les comptes bien gardés, il est chargé de récupérer des fonds pour... non, vous ne devinerez jamais. Vous ne comprendrez jamais ce qui aura poussé ce très respectable homme, père de famille et maître d'un petit monde sans histoire au dehors mais bourré de secrets au dedans, à se retrouver au troisième étage de l'université, département des sciences naturelles.

    Imaginez-vous ! La sueur se rependant lentement mais sûrement sur son dos, torturant son sang froid qui se met à bouillir cependant qu'il marche à reculons. Oh ! La peur se lit dans son regard, grand ouvert mais brouillé par une douce humidité. Douce, mais dangereuse. Le pauvre n'aurait jamais du répondre à l'invitation de Paul Serre à monter prendre un petit remontant; les deux hommes se côtoient régulièrement depuis quelques mois. On dirait qu'ils ont une passion commune pour le Bourbon. Mais ce soir, la soif de plaisir a été moins forte que la soif de pouvoir. Et de vengeance.

      « Ceci est un avertissement Dallian. Ne vous inquiétez pas; à présent, tout ira parfaitement bien. »


    Ah oui ? Paul, ce n'est pas bien de mentir, mais à quoi bon, le pauvre doit voir les étoiles danser autours de lui. Le plan de Serre aura marché à merveille, enfin il n'y est pas arrivé tout seul. Mais tout de même, qui eut cru que jusqu'au bout, il arriverait à cacher si bien son jeu ? Mais quand on a une passion et que le commanditaire vous propose d'approuver vos recherches, comment ne pourrait-on pas comprendre qu'il se soit révélé si talentueux dans l'art de prêcher le faux pour savoir le vrai ?

    Je vous embrouille peut-être ? Mais mes chéris, c'est normal; je destine tout, vous m'adorez ou vous me détestez. Mais en finalité, vous serez toujours surpris...

    Mais chut ! Le spectacle commence ! McAdams commence à chanceler; oh ! il est bien trop près de la balustrade, et autant que je sache, il n'est pas bon équilibriste. Je ne vous ai pas dit ? Monsieur a le vertige depuis son plus jeune âge, son médecin de toujours me l'a confié. Comme quoi tout grand homme a sa petite tare. Son petit péché. Sa petite erreur. Et la petite erreur de McAdams pourrait bien se retourner contre lui. Oui, c'est vraiment dommage mais que voulez-vous, ça m'amuse et je ne fais que rendre service... Oh ! Le voilà qui se retourne, le visage toujours aussi livide, il a vraiment l'air malade le bougre. Ca me fait mal de le voir comme ça mais passons, je suis bien obligé de faire ce que je dois faire. Responsable mais pas coupable, ma devise de toujours. Oh mon Dieu ! Le voilà qui prend son visage dans ses mains, ses mains qui tremblent. Sa bague de mariage luit dans les lumières de quelques lampions. Mais c'est vrai, le Gala bat son plein juste en dessous de lui, le monde se presse sur les marches du grand escalier pour apprécier le feu d'artifice qui va avoir lieu. C'est tellement dommage qu'il ne puisse pas en apprécier toute la mise en scène. A moins qu'il en fasse partie ?

    Oups ! Désolée, en disant ça, j'ai parlé de trop. Le voilà qui se penche, il a l'impression que tout tourne autours de lui, il demande d'une voix faible que Serre l'empêche de faire une bêtise, il ne va pas y arriver sans son aide. Oh ! Le voilà qui parle de sang maintenant... il va pas bien le Monsieur. Anna Feguson, notre psychologue préférée ne pourrait-elle pas lui venir en aide ? Mais non. La pauvre aura bien trop à faire dans les jours qui suivront.

    Car ça y est, Dallian McAdams a franchi le pas. Il a chuté. Il tombe comme une masse, ses cheveux blancs flottant au vent et son costume blanc éclairé de plein fouet par les lumières. Et Bam ! Il s'étale de tout son long sur les marches de marbres, leur pureté bientôt noyée de son sang. Ben quoi ? C'est normal quand on chute du troisième étage, non ? Haha ! Quel timing en plus ! Alors qu'il tombe, le feu d'artifice est lancé et les cris de surprise face aux spectacles se mêlent aux premiers cris d'horreur.

    Je sens que ça va être votre fête; pas vous ?
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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyVen 31 Juil - 20:42

Tout avait l'air absolument parfait.. Chaque chose était à sa place, les fleurs s'accordaient entre elle, les habitants de Chatam étaient tous sur leur 31 ( quoi de plus normal), la musique battait son plein,.. Bref, jusqu'à présent il n'y avait pas eut un faux pas, aucun incident, a part bien sur le fait qu'un jeune étudiant avait déjà vomi dans le jardin des fleurs.
Bien entendu, Century s'en était chargé aussitôt et avait vite fait de le mettre dehors. Non mais.. Rien ne pourrait perturber ce gala. Il en avait toujours été ainsi..

En effet, le gala de Chatam était une sorte de tradition depuis bien longtemps déjà. Jusqu'à présent, il n'y avait jamais eut de problème.. En fait, c'était tout l'intérêt de ce gala; de montrer que Chatam était parfait, que ceux qui la dirigeait l'étaient tout autant, que rien ni personne ne pouvait égaler toute cette classe, cette élégance qu'offrait Chatam.

Century était très fière de participer à ce gala. Enfin en même temps, rien de plus normale. Elle faisait parti de la liste principale des invités, ceux qui étaient les "privilégiés " , qui siègaient dans les hauteurs de Chatam.. Century savait qu'elle avait une emprise sur les évenements, une emprise sans doute moins importante que le maire, ou que Adrian Clarkson.. Une emprise même moins importante que Mrs Coulter.
Il n'empêche que les gens la respectait beaucoup et l'écoutait aussi. Elle savait se faire respecter et se faire entendre.

Donc ce soir-là, elle fut sur son 31 comme toutes les personnes ici présente. Sauf que comme à son habitude, Century était époustouflante. Sa robe était fabuleuse, elle n'avait d'ailleurs pas mis longtemps à la trouver et avait payer une fortune.
Spoiler:

Elle fit donc une entrée fracassante, au côté de .. eh bien personne. Elle avait préférée resté seule, montrant son indépendance et affichant aussi son célibat ( ce qui ne signifie pas qu'elle sautera sur le premier venu).

Son rôle dans le gala, mis à part bien sur d'être présente, de serrer des mains à droite et à gauche, restait de surveiller le moindre incident qui pouvait a voir lieu.. Une chose assez inutile puisqu'en général tout se passait bien. Cependant, on ne sait jamais.. Elle avait une petite oreillette et observa les gens. Elle avait bein sur 6 hommes a sa charge parsemé un peu partout qui guettait les allé et venus des gens.

Century s'assura que le feu d'artifice était prêt et se mit un peu à l'écart.
C'est alors que ça se passa. Alors que Century regarda le feu d'artifice d'un oeil, et les gens de l'autre, elle entendit un hurlement et son corps se mit à cogner dans sa poitrine. Elle entendit un de ces hommes hurler dans l'oreillette.. Des paroles inaudibles.. Elle se dirigea à l'endroit où une émeute s'était crée et n'eut pas de mal à se faufiler dans la foule pour accéder au centre..

Un homme gisait là.. Elle le regarda sans mal et sans dégout tout en essayant de savoir qui c'était sans y parvenir. Elle tenta de garder son sang froid malgré la panique.. Elle chercha autour d'elle , se demandant si c'était à elle de prendre les choses en main.

Elle décida d'écarter les gens et appela les 6 hommes pour l'aider.. Elle commenca à aboyer des ordres aux gens pour leur demander de s'éloigner

RECULEZ IMMEDIATEMENT !! Dépéchez-vous, ne restez pas si près..Eloignez vous !!

Century n'eut pas de mal à se faire obéir même par les hommes. Elle se dressait de toute sa taille, la tête haute et un regard glacial et continuait d'abboyer ses ordres à ces hommes et de faire reculer les gens en les bousculant même par moment.

* il faut les éloigner.. Où est le maire? Adrian? Qu'est-ce qui a bien pu se passer? *

Des tonnes de pensées se bousculaient dans sa tête mais elle ne montrait pas son incompréhension. Elle voulait avoir l'air de savoir ce qu'elle faisait, montrer qu'elle controlait la situation même si ce n'était pas le cas..
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Dorian G. Feguson

Dorian G. Feguson


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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptySam 1 Aoû - 14:01

Poste fusionné d'Evangeline & Dorian

Ouf, elle était soulagée. La fête se déroulait comme prévue. Partout on entendait les rires des convives, les murmures au creux des oreilles. Enfin, elle pouvait se détendre. Bientôt, ce sera l’heure du clou du spectacle. Les trois mois de préparation allaient payer. Le matin même, elle avait discuté avec les artificiers, se renseignant une énième fois sur le nombre de fusées, le danger qu’elles représentaient pour les invités, le bruit qu’elles allaient occasionner. Du genre maniaque, les préparatifs d'une soirée n'était, pour elle, que bouclés lorsque le dernier invité étaient partit. Heureusement, elle n'était pas la seule à s'occuper de tout et bénéficiait de l'aide du bureau du maire. Même si Century Walter s'occupait de la sécurité comme personne, elle était restée sur ses gardes, attendant peut être un soucis, qui ne viendrait pas. Mais en voyant le bonheur, ou quelque chose qui y ressemblait, dans les yeux de chaque personne présente, elle se sentit soulagée et se permit même de rêver un peu. Le sourire crispé qu'elle gardait depuis le début de la soirée laissa instantanément la place à un visage radieux et épanoui. Elle avait réussi son pari, comme les huit dernières années. C'est le mouvement des convives qui la fit sortir de sa bulle. Autour d'elle, les gens se pressaient, par petits groupes, vers les hauteurs. En consultant sa montre, elle comprit la raison de cet engouement. Dans deux minutes, un festival de couleurs, de formes et de sons allait prendre vie sous leurs yeux ébahis. Elle se leva, prenant bien soin de ne pas froisser sa longue robe émeraude dont les plis lui tombaient sur les chevilles. Déjà grande, elle dépassait la plupart des femmes présentes, et un peu des hommes, du haut de ses talons aiguilles argentés. Elle rajusta son châle sur ses épaules nues. Bien qu'en été, les nuits restaient fraiches, sans être pour autant désagréables. Elle laissait les derniers invités monter, décidée à rester en arrière, pour une fois. Jamais elle n'aurait cru voir ce qu'elle allait voir. Perdues dans leurs conversations, les deux jeunes filles n'avaient pas vu l'homme au dessus de la barrière, trente seconde avant le lancer du feu d'artifice. Éberluée, elle ne put que regarder ce visage familier penché au dessus du vide.

"Non !"

Son cri déchira la nuit, au même moment ou la première fusée lançait ses paillettes de lumière. Étouffée par l'horreur, elle ne put que porter ses mains à sa bouche. Ce n'est que lorsque Century arriva, qu'elle recouvra le calme extérieur. Dallian MCAdams était son plus proche collaborateur, celui en qui elle avait placer toute sa confiance. Sans lui, elle se retrouvait seule. Elle ne pouvait l'imaginer se donnant la mort, lui si aimant avec sa famille, si présent à ses côtés, un peu comme le père qu'elle n'avais jamais eu, en somme. Il ne pouvait, ne devait pas tout laisser comme cela, sans adieux... en gâchant la fête pour laquelle il avait si méticuleusement travaillé pendant ces trois longs mois. Elle se placa aux cotés de Century, puisant en son calme la force de tenir. Si les larmes lui brulaient les yeux, personne ne les verrait, elle s'en faisait le serment.



~ - ~



Quelle effervescence ! Chaque année le gala semblait attiré plus de gens, plus de faste, plus de musique, de danse. Rien n'était plus beau et tout se passait comme prévu. Le maire adjoint fini par le rejoindre à sa table et ils pouvaient désormais appréciés les joies d'un vrai gala sans être dérangés entourés de leur plus proches collaborateurs, une multitude de plats s'étalaient sur leur table tandis que les discussions allaient bon train. Oui, il félicitera mademoiselle Walter et ses collaborateurs pour son organisation sans défaut, tout autant qu'il félicitera Stanford pour le cadre exceptionnel qu'il offrait au gala, mais cela, il le fera lors de son toast, car parmi les gens attablés avec eux figurent quelques grandes têtes d'affiches de l'université. Discussions affaires et personnels allaient bon train et certains même lui demandèrent des nouvelles de sa fille. Ah, Anna, il lança un bref regard sur la salle à la recherche de sa tête blonde qui visiblement dansait en étrange compagnie, elle devait sans doute profiter de ces derniers instants d'innocence, car bientôt elle sera la pièce majeur de son grand jeu d'échec.

" Ma fille va très bien, je vous remercie, elle semble épanouie à Stanford, je crois qu'elle a trouvé sa voie." fit-il en souriant, buvant à nouveau un gorgée de son verre de champagne. " Bon sang, où avez vous été cherché une telle merveille?" lança-t-il à un des membres de Stanford. " J'en ai bu du champagne dans ma vie, sachez le, mais celui là dépasse l'entendement." il fut remercié pour ses compliments, comme souvent d'ailleurs. Les plats défilaient encore tout autant que les discussions, il était difficile de tenir plusieurs conversations en même temps mais lui semblait s'y être fait, huit ans désormais. Et tandis que le festin touchait à sa fin, l'homme leva son verre, faisant tinter le verre pour demander le silence à sa table.
"Messieurs dames" commença-t-il. " Il est difficile pour moi de ne pas vous porter un toast ce soir et de ne pas vous remercier de votre présence." il marque une pause, regardant l'assemblée pendue à ses lèvres, le charisme faisait à nouveau effet, c'était sans doute cela. " Ce gala n'est pas seulement une fête, ce gala, c'est un symbole, le symbole qui lie Stanford et la mairie dans une alliance sans failles aucunes ! Et nous en sommes fier. "
La table applaudit, toujours assit, le verre levé vers le lustre fastueux qui pendait au dessus de leur tête, tout cela lui donnait l'image d'un roi portant un calice de cristal, il aimait cette idée.
"Aussi ce soir, je lève mon verre non pas seulement à mademoiselle Coulter qui est en ce moment occupée avec les convives, mais à vous tous messieurs dames, vous tous qui rendez cette union possible, cette union prospère. Aussi, je porte un toast, à Stanford bien sur, qui a apporté le piment nécessaire à la gloire de cette île." et tandis qu'il leva son verre pour confirmer son toast, le feux d'artifices retentit, mais pas seulement, pas seulement, les cris d'horreurs et ceux de Century les firent sortirent de leur banquet et tous se ruèrent en leur direction. L'horreur était au rendez-vous.
Un vieil homme était couché là, prés des escaliers, baignant dans une mare de sang, mort, c'était évident, inerte, le visage fermé, d'un blancheur étrange. Le maire garda son calme légendaire, il avait envie d'afficher un rictus d'amusement mais n'en fit rien, absolument rien. Tout avait été synchronisé à la perfection, lançant un regard à Century il lui intima de continuer à faire son travail.
S'avançant vers l'homme, afin de montrer son courage, une de ses chaussures s'imprégna légèrement de son sang et s'accroupissant il posa une de ses mains sur sa gorge, essayant d'en distinguer le pouls. Rassurée par le silence il lança un regard au cadavre comme si il s'agissait d'un avertissement avant de se relever et de se tourner vers la Directrice de Stanford.
"Nous ne pouvons plus rien faire." fit-il. Mais Stanford devra s'occuper de son cadavre, quoiqu'il en soit la thèse du suicide était, comme prévu, une évidence pour tout le monde. S'avançant vers le maire adjoint, il posa une main sur son épaule. " Adrian, pouvez vous raccompagner ma fille chez elle?" lui demanda-t-il à haute voix. " Cet imprévu va me tenir à Stanford plus longtemps que prévu et je ne veux pas qu'elle assiste davantage à cela. C'est un drame qui ne tombe pas spécialement bien"
Il devait désormais s'entretenir avec mademoiselle Coulter sur le drame qui venait de se produire, l'élément nuisible était en tout cas, mis définitivement au tapis. La partie commence, le meilleur devra gagner, coûte que coûte.
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Alexander V. Mankind

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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyDim 2 Aoû - 19:27

La soirée avait été concluante : Mankind avait conclu plusieurs accords avec quelques dirigeants d'entreprise, mais également avec d'autres personnalités aux activités officieuses moins recommandables. Mais l'homme qui voulait détenir le pouvoir était obligé d'en venir à traiter avec de telles personnes. Le moment tant attendu était arrivé. Le grand événement de cette soirée mondaine allait se dérouler d'ici quelques minutes, quelques secondes même. Un feu d'artifice qui marquerait le « début » d'une nouvelle année, et d'une nouvelle ère pour Hope. Car les quelques 365 jours qui suivraient ce gala s'avéraient particulièrement importants pour le bon déroulement du Projet, et par voie de conséquence, pour tout ce qui en découlerait par la suite. Mankind avait passé le reste de la soirée à afficher son habituel sourire étincelant, à participer à de nombreuses conversations tout en dégustant plusieurs coupes de champagne, ce qui ne l'empêchait pas d'être sobre au moment où le gala atteignait son point culminant. Il avait rejoint pour l'occasion Evangéline Coulter, en sa qualité de directeur adjoint de l'université, lui adressant un signe de tête ravi au moment où il s'apprêtait à rejoindre à son tour les hauteurs du campus. La soirée s'était déroulée à la perfection, et il n'y avait qu'à savourer ce qui en marquerait le point final. Un bruit de verre brisé retentit derrière Alexander, qui se retourna aussitôt, mû par son instinct. La première chose qu'il vit fut une masse sombre chuter du troisième étage du bâtiment principal. Le département des Sciences... Alors qu'une explosion de lumière illuminait les cieux, un cri effroyable interrompit toutes les conversations qui avaient encore lieu. S'avançant en hâte vers la directrice, il reconnut alors celui qui venait d'être défenestré. L'effroi s'empara pendant un seconde de l'esprit du président de Hope qui laissa tomber sa coupe au sol, cette dernière se brisant et répandant son contenu à terre. Dallian McAdams... Une enquête aurait évidemment lieu suite à ce qui était vraisemblablement un suicide, cependant, personne ne devait savoir qui l'intendant de Stanford était réellement... Et surtout pour qui et pour quoi il oeuvrait... Alexander tira de sa poche son téléphone portable, composant un numéro en vitesse, alors que les invités s'approchaient de la zone où se trouvait le cadavre désarticulé de feu l'intendant. Quelqu'un répondit immédiatement, une personne à la voix rauque :

- Monsieur Mankind ?
- Ce que nous soupçonnions s'avère fondé. Dallian n'est plus de ce monde. Faîtes ce qu'il convient.
- Bien monsieur.

Oui, car des soupçons, Alexander en avait depuis quelques semaines. Quelqu'un semblait être au courant de quelque chose. Quelle précision me direz-vous, mais Mankind n'en savait pas plus à cet instant. Alexander prenait un pari risqué. Le suicide, ou plutôt ce qui semblait être un suicide, car Alexander n'en était pas du tout convaincu, serait la thèse privilégiée par les gens chargés de mener l'enquête, et il fallait réagir avant que la situation ne devienne intenable. L'organisation ne pouvait se permettre d'être prise de vitesse. Il fallait savoir ce qu'il venait d'arriver à McAdams avant que cela ne devienne impossible. Qui sait, peut-être parviendrait-il à retourner définitivement la situation à son avantage si tout se passait bien. McAdams était avant tout un individu clé de son organisation, en qui il avait toute confiance, ce dernier ayant montré un vif intérêt concernant les recherches entreprises par Hope. Les meilleurs partaient toujours en premier, c'était la dure loi de la vie. Désormais, il était certain que tous les projecteurs seraient braqués sur Stanford, mais pas pour ce qu'il avait souhaité. La lumière et les histoires sordides attiraient les fouineurs, et les fouineurs faisaient partie des espèces que le directeur adjoint souhaitait voir disparaître de son champ de vision.

Et lorsque le fouineur se nommait Dorian Feguson, la situation devenait insupportable. La voix du maire lui parvenait alors qu'il bousculait sans retenue les personnes qui s'agglutinaient autour de la scène, rejoignant tant bien que mal le centre de l'attention générale.

- Nous ne pouvons plus rien faire.

Une fois à la hauteur de la directrice, Alexander murmura à son intention, de manière imperceptible pour les autres, qui étaient bien trop focalisés sur la chute et sur le maire qui se donnait en spectacle :

- Mes employés viennent récupérer le corps. Nous aurons les résultats avant tout le monde. Ayez confiance.

Alexander jeta alors un bref coup d'oeil à Dorian, qui donnait des instructions à son assistant, notamment celle de raccompagner Anna... L'année qui se profilait s'annonçait difficile... Il allait y avoir de la casse. Et Dallian n'était que le premier à tomber... Au moins la victoire finale serait méritée...
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Teiva Holigahino
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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyDim 2 Aoû - 23:49

Teiva tenait encore Anna par la même position qu'elle lui avait imposée pour lui apprendre. Il recevait de temps à autre un petit souffle d'air, qui ne lui soulevait pas les cheveux, mais qui caressait son visage tout au moins. Alors qu'ils étaient en pleine discussion, il vit la tête du maire regarder à droite et à gauche, sans doute essayait-il de voir en quelle compagnie pouvait-elle bien être. Puisqu'il n'appela pas sa fille et que l'expression de son visage n'avait pas traduit d'étonnement, Teiva en jugea qu'il ne l'avait pas reconnu ! Ensuite, il l'entendit faire tinter son verre, certaienement pour un toast, mais ne prit pas attention à ce qu'il pouvait bien dire à l'assemblée autour de lui. Alors que le morceau touchait à sa fin, le néo-zélandais avait une de ces soif ! Après avoir laissé Anna rejoindre la table des étudiants, il se dirigea vers une table où des coupes de jus de fruits y étaient posées. Il en prit une et la but le temps de rejoindre son amie d'enfance. Une fois avec elle, il n'eut pas le temps de s'installer, que les jeunes se levaient afin de se diriger vers l'endroit propice au visionnage du feu d'arsetifrice comme il disait quand il était petit ! Il décida de suivre la troupe, mais de loin, le temps pour lui de se mettre un peu à l'écart, ne voulant pas trop s'incruster. Il s'adossa donc, au mur d'un bâtiment de l'université et attendit. Il regarda sa montre argent, sur son poignet gauche. Les aiguilles trottaient et indiquaient 23h58... Plus que deux minutes avant que ça pète ! (A moins de ne pas exactement être à l'heure scolaire...). Teiva faisait intérieurement le décompte, il était pressé ! Parce que même en grandissant, il regardait encore ces lumières dans le ciel, comme un grand enfant ! Afin de patienter, il regardait les autres amphytrions qui arrivaient un peu plus doucement que les autres pour admirer le spectacle. Il cherchait un peu Anna des yeux, pour voir où elle pouvait bien être...

Puis d'un seul coup, tout était allé si vite. Une ombre noire venait d'arriver au sol, brusquement... Il aurait pris ça pour un oiseau s'il n'y avait pas eu ce concert osseux de la part de la victime, et Teiva se tourna vers le cadavre. Un agent de sécu' apparemment, qu'il avait déjà croisé nue sur la plage mais qui restait toutefois élégant habillée, s'était hâté vers la scène. L'ex agent du FBI vit ensuite la directrice de Stanford, qu'il avait cru entendre s'exclamer auparavant, arriver, s'ensuit d'un homme grand et brun, sans doute en bon terme avec mademoiselle Coulter puisqu'il lui avait glissé quelques mots à l'oreille au bout d'un moment, et pour terminer, le maire était également là. Décidément, l'homme-oiseau avait eu un bon timing étant donné que sa chute était en accord avec l'ouverture du feu d'artifice. Ca lui rappelait le film
V pour Vendetta, sauf qu'à la fin, s'était des bâtiments qui explosaient... Mais pas un homme qui se splashait au début !!! Bon, d'après le maire, c'était fini, the end ! Pas étonnant en même temps... Mlle Walter avait magnifiquement tout bien pris en main ! La horde de gens avait obéi à ses ordre; très rapidement Teiva s'était rapproché et une fois à une distance correcte de l'agent, il lui avait dit, je vais voir ce qu'il se passe là-haut! Il avait ensuite levé les yeux vers le balcon qui avait fait office de plongeoir pour cet homme suicidaire... ou peut-être pas ! Il demanda ensuite, si quelqu'un veut m'accompagner, qu'il vienne ! Vite!!! Il s'était ensuite mis à courir à l'intérieur du bâtiment. Ses biceps et triceps se contractaient par l'adrénaline que lui proccurait cet événement. Non pas qu'il fut ravi de cette mort, mais plutôt parce qu'il retrouvait le bonheur des interventions du temps jadis. D'ailleurs, il eut le réflexe de faire son sprint, main sur la hanche droite, comme il aurait tenu son arme. Alors qu'il continuait d'avancer, il se rendit compte qu'il ne savait pas où s'était... D'après le balcon, direction troisième étage!

Il monta ainsi les marches, deux par deux, et en enjambait trois à la fin de l'escalier. Ah ! Le bon temps, où il y avait de l'action ! Il n'y a pas à dire, ce boulot lui plaisait ! Trépidant, actif, mouvementé, poignant ! Bref, pas le temps de ressasser le temps passé ! Dès qu'il vit un petit panneau lui indiquant l'étage correspondant, il ralentit sa course et regardait, à l'affût de n'importe quoi, les alentours... A droite, rien. Gauche, idem. Où pouvait bien se trouver la salle du balcon?... Il marchait donc, d'un pas méfiant, douceee...eee...ment. Bien visualiser ce qui l'entoure. Il espérait simplement que s'il s'agissait d'un meurtre, que le tueur ne soit pas armé et lui bondisse dessus! Dans tous les cas, il souhaitait profondément que les cours d'arts martiaux et les entrainements reçus pendant ses années de service dans l'armée ou dans le FBI, portent encore leurs fruits ! Enfin, au bout du couloir, il vit une salle avec un balcon à l'autre extrémité et la fenêtre qui y menait, ouverte. Nul doute. Il s'approcha. Position, self-défense.
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Malika C. Stormwind

Malika C. Stormwind


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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyLun 3 Aoû - 18:13

Que faisais-je là, assise sans personne qui parler? Pourquoi m'étais-je isolé dans les jardins? Je ne sais pas, sans doute parce que je m'ennuyais, ou sans doute suite à un violent coup de fatigue qui avait été provoqué par mon ivresse, ou peut être simplement parce que la musique de l'orchestre était bien plus agréable que les cancans et les bavardages incessants de la populace qui se tassait désormais dans sa plus grande majorité à la salle de réception. Verres et couverts tintaient autant que la vaisselle et déjà je pouvais sentir les odeurs des mets délicats qui s'alignaient sur les tables, sans même les voir je pouvais imaginer les couleurs, les saveurs, et le plaisir des yeux que cela devait être pour les invités.
Mais je n'avais pas faim, ces odeurs aussi divines soient-elles ne provoquaient en moi que nausée et dégout, comme les lendemains de fête bien arrosées d'ailleurs, ou même mes céréales favorites deviennent pour moi une torture.
Je reste un instant à fixé les pavés du petit chemin, me demandant si ce gala était la réussite que j'avais espéré en fait, j'avais plusieurs répondes à cette question.
Si je l'abordais de la manière professionnelle, en tant qu'avocate de Hope, assistante d'Alexander, j'ai fais bonne figure, j'ai souris quand il a bien fallut, j'ai tenté de sous tirer des informations autours de moi, j'ai entendus des échos positifs du gala, de mademoiselle Coulter, du maire, et même aussi parfois du boss. Oui, de ce point de vue là, le gala fut parfait, le gala est une réussite que je n'aurais pas pu m'imaginer, Stanford gagne en notoriété et moi aussi par la même occasion, qu'espérer de plus? Attendez, je n'ai pas fini ma réflexion, ne vous avais-je pas dis qu'il y avait plusieurs options.
La seconde, l'option personnelle, et bien plus ambiguë, pour ne pas dire simplement qu'elle est un fiasco. J'ai essayé d'approcher le diable à des fins purement professionnelle et c'est finalement lui qui m'a piégé dans ses filets, piégé? Peut être pas finalement. Il est difficile pour moi de faire le point ce soir, trop de choses sont arrivées, trop de monde m'empêche de penser, j'ai le choix désormais, soit, je continue à plonger dans les abysses de l'enfer en espérant baisser suffisamment sa garde pour sous tirer des informations nécessaires: Mais j'ignore si je serais capable de remonter si je prends un tel risque. Soit, j'abandonne l'idée, je m'éloigne définitivement pour ne plus jamais le croiser et je ne met pas à mal ma nature humaine.
Ô, cruel dilemme.

Je sursaute, mes pensées partent en fumée, soufflée par un cri d'horreur, les gens accours que se passe-t-il? Sans attendre je me lève d'un bond et je me dirige vers l'endroit d'où a émaner le hurlement, laissant à son triste sort les fusées multicolores qui commençaient à parsemer le ciel. Une masse de gens se trouve prés de l'escalier, et levant les yeux au ciel je vis la baie vitrée en éclat.

"Que se passe-t-il?" demandais-je alors à un homme costumé se tenant prés de la masse.

"Un type s'est jeté du troisième étage, un employé de Stanford du nom de McAdams."

McAdams? Non, il ne pouvait pas nous faire une chose pareille à nous ! Comment allons nous continuer nos affaires si ce type est hors de la circulation. Un suicide? Impossible! Je m'arrête au milieu de la foule, pouvant apercevoir le cadavre à travers les ombres devant moi. Ce n'était donc pas une blague.
Les discussions allaient bon train, un suicide, si seulement c'était aussi simple. Je cherche Alexander du regard car il était venu le temps d'une brève discussion. Si cet homme ne s'était pas suicidé comme je le soupçonne fort dans ce cas, sa mort est clairement un message d'avertissement.
Mais pour qui? Comment? Hope aurait-il été découvert? Si vite m'aurait étonné mais il me fallait rester sur mes gardes. A moins que ce décès ne soit simplement qu'une déclaration de guerre à Stanford, mais j'ignore qui peut en être le commanditaire...
Quoi qu'il en soit, il était mort, suicidé ou non n'était pas important, il fallait autopsie et être définitivement fixé sur ce qui a bien pu faire tomber l'homme du troisième étage...
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Nathan L. Fox

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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyVen 7 Aoû - 12:28

Il passait une soirée formidable, enfin, si ce n'était la mauvaise rencontre de tout à l'heure. Pourquoi cette fille s'évertuait tant à essayer de le blesser? Il n'y pensait plus, mais l'idée de l'avoir vu avec un autre garçon l'avait perturbé, pourtant, hors mis cette fameuse soirée où ils avaient tout les deux trop bu et donc dérapé, il ne ressentait strictement rien pour elle si ce n'était qu'une rancoeur de plus en plus alimentée par les sarcasmes de cette dernière. Lui et Maureen était finalement parti dans une autre partie des jardins et avaient discuter de longue heures de tout et de rien sous les regards jaloux de grand nombre de fille. Oui, c'était une soirée comme il en voulait bien plus dans sa vie d'étudiant, Helmet avait disparut de la circulation et devait sans doute être occupé avec un autre groupe d'amis. Lui et Maureen ne s'inquiétait pas trop à son sujet : Le gala était bien encadré et il ne risquait pas d'y avoir de débordements majeurs ce soir. Il s'étonnait toujours de l'organisation sans faille de la mairie, ils arrivaient à tout maîtriser sans étouffer la foule de policier et de vigile oppressant, l'ambiance était agréable et la nuit rafraîchissait doucement l'atmosphère.

C'est alors que les premières fusées retentirent, aux couleurs chaudes elles explosaient dans le ciel sous ses yeux émerveillés. Jetant un bref coup d'oeil à sa cavalière il constata que l'effet magique du feu d'artifice ne faisait pas uniquement effet qu'à lui seul. Déjà toutes les têtes étaient levées vers le ciel pour admirer le panaché de couleur qu'il prenait. Hélas, ce moment magique ne fut que de courte durée. A peine les fusées étaient dans le ciel qu'un cri d'horreur raisonna dans les jardins, faisant sursauter l'assemblée. Tous tournaient déjà la tête en direction de la source, la salle de réception, et un vent de panique souffla alors sur eux, il lança d'abord un regard à Maureen, sachant très bien que la jeune femme de nature curieuse, et journaliste de surcroît, allait se ruer sur l'occasion, et sans attendre ils suivirent la masse qui se dirigea vers la grande salle.
Des exclamations d'horreurs, des crises de chocs et des murmures raisonnaient dans la foule. Le mot mort fut celui qui ressortit le plus. De sa grande taille, il se mit sur la pointe des pieds pour apercevoir l'origine de se brouhaha infernal et ce qu'il vit lui glaça le sang. Un homme était couché sur le sol, baignant dans son sang, les grandes autorités de la ville semblaient sous le choc mais gardaient la face coûte que coûte. La chef de sécurité de la mairie tentait tant bien que mal de contenir mais surtout de faire circuler la foule de curieux qui s'était alors amassé autour du cadavre. Il se tourne alors vers Maureen.
« Y a un mec mort à terre » fit-il «  Je crois qu'il s'est jeté de là haut. » fit-il alors en désignant la baie vitrée en ruine. Avant que Maurenn lui suggère d'avancer il lui fit une proposition. 
« Je te porte pour prendre des photos pour le journal ok? Et après on s'en va, je vais te raccompagner. Je n'aime pas du tout ce qui se trame ici »

Sans autre formes de procès, il pris la jeune fille sur son dos afin que celle-ci puisse, par delà les multitudes de gens devant eux, prendre des photos suffisamment correctes pour le journal. Un fois cela fait il l'entraîna avec lui loin de la foule, quittant le gala à la hâte sans même savoir si Helmet était toujours là. Ce qui se passe ce soir est étrange, beaucoup trop à son goût. Il en discutera avec son amie dés qu'ils seront rentré, c'était certain.
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Adrian g. Clarkson
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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyJeu 13 Aoû - 23:32

Tout s'était exactement passé comme prévu, telle une symphonie parfaite les évènements s'étaient enchaîné comme les notes sur un papier à musique et le final était tout simplement somptueux. La mort brutale de McAdams avait provoqué l'effet escompté de panique dans la salle et déjà les rumeurs de suicide allait bon train. Et tandis qu'il avait tout récemment quitté la compagnie de Katy Youngblood, Adrian, alerté par les cris de terreur face au cadavre inerte de Mcadams s'était rendu sur la scène du crime d'un pas pressé. L'étonnement dessiné sur son visage, on y voyait désormais que du feu, même si il savait déjà tout ce qui allait se passer ce soir, il serait de très mauvaise augure de ne pas paraître surpris et choqué de la scène qui se déroulait devant lui. Ainsi, considérant le corps de McAdams avec une discrète ironie, il se dirigea naturellement vers le maire qui semblait déjà en pleine discussion pour arranger la situation. La foule s'agglutinait désormais devant le corps sans vie de McAdams mais il n'y prêta aucune attention, trop préoccupé par son seul et unique objectif : Atteindre le maire et savoir ce qu'il en était de la suite des évènements.
L'homme semblait noyé dans la foule de tâches qu'il devait donné en peu de temps, mais d'un calme toujours légendaire et d'un flegme remarquable il prit son rôle avec un sérieux déconcertant et son charisme s'imposait comme une vertu calmante pour ceux qui l'entourait. Finalement considérant son maire adjoint il lui pris l'épaule et se pencha vers lui pour lui intimer l'ordre de raccompagner sa fille. Un ordre qui pouvait tout faire sans le réjouir. Approuvant d'un signe de tête et d'un sourire il le laissa s'éloigner avant de se jeter à nouveau dans la masse de gens qui, avide de curiosité observait la mort de près. Bousculant aux passages quelques réticent il se mit à la recherche de la jeune femme, perdant patience face aux va et viens incessant de la foule il entendit alors une voix bien familière semblant relativement mécontente. Tournant la tête en direction de la source il tomba sur sa cible. Anna Feguson semblait en effet en pleine altercation avec des membres de la sécurité. Il voyait déjà son visage déformé par la colère, comme il avait coutume de le voir depuis qu'il la connaissait et, un rictus sur les lèvres, ils s'avança vers eux. Les hommes de la sécurité lui lancèrent un regard suppliant face à la violence de la jeune femme puis un d'eux lança.

« Monsieur le maire adjoint, mademoiselle Feguson ne souhaite pas faire demi-tour comme nous lui avons ordonné. Et elle semble afficher une certaine...Résistance. » fit-il montrant les multitudes de coups qu'il s'était déjà encaissé. Le maire adjoint ne pu qu'en sourire, lançant un regard au molosse de la sécurité.
« Ne vous en faites pas, je me charge d'elle.
-Bien monsieur. »

Adrian s'avança alors vers la jeune femme, l'interpellant pour qu'elle cesse la torture qu'elle faisait subir au second sbire de la sécurité, les cheveux légèrement en pagaille, la mine rougeoyante de colère et peut être aussi de fatigue, la jeune femme lui lança un regard de feu. Comme elle avait l'habitude de le faire avec lui désormais.
« Vous êtes encore plus ravissante lorsque vous êtes en colère. » fit-il alors d'un sourire charmeur. «  Je suis presque triste de mettre fin à ce caprice d'enfant gâtée mais, ordre de votre père, je dois vous faire....Circuler. »
Il s'avança alors vers elle en l'étreignant franchement, enroulant ses bras dans son dos puis, il approcha ses lèvres d'une de ses oreilles comme pour lui murmurer quelque chose, chose qu'il ne fit bien sur pas, tout l'intérêt de la manoeuvre était de détourner suffisamment l'attention de la jeune femme pour qu'il puisse continuer son stratagème. Enfin, sans autre forme de procès, il la souleva simplement pour la porter sur son épaule comme il aurait pu le faire avec un sac de pomme de terre. Saluant finalement les sbires d'un signe de main il parti en direction de la sortie avec la jeune femme, sur le dos et malgré la résistance dont elle pouvait faire montre il l'entraîna jusque dans sa voiture où il fini par la poser – non sans soulagement- sur le siège passager. S'installant à côté d'elle il l'invita à attacher sa ceinture.
«  N'essayez pas de vous enfuir, il y a une sécurité aux portières. » fit-il alors en souriant, tandis que déjà, le moteur de la voiture grondait dans le parking privé et que la radio diffusait un léger fond sonore de musique calme et classique.
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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyVen 14 Aoû - 0:21

Spoiler:


Quelle magnifique soirée ! Elle était en charmante compagnie, son ami Teiva d’un coté. Ils étaient entourés d’étudiants, puisque la jeune femme avait finalement pris la décision de se joindre à eux, à leur table. C’était tellement plus drôle, et plus… libre ? Bref, la psychologue n’avait nullement envie de parler ‘affaire’ lors d’une telle soirée. Elle avait entrainé son ami d’enfance, qui semblait bien s’entendre avec les étudiants lui aussi. Il n’était pas coincé, il faut dire ! Peu à peu, les lumières s’éteignirent autour d’eux. Le spectacle allait commencer ! Des soupirs impatients firent surface, et toutes les personnes présentes à la table se levèrent. Anna et Teiva firent de même, sinon ils ne verraient rien. Alors que la jeune femme se préparait à être remplie d’émerveillement, des cris lui déchirèrent les tympans. Elle entendait plus les hurlements de stupeur, que celui de cet homme qui se prenait pour superman. Anna se retourna vivement, pour voir une silhouette finir sa descente dans un fracas plutôt étonnant d’os brisés. La main instinctivement levée devant ses lèvres, elle posa l’autre sur son ventre et se plia en deux. Pourquoi tout ce qui concernait la mort lui donnait envie de faire ressortir son repas ? Elle respira de grandes bouffées, mais se pencha au dessus du sol en toussant. Il est clair qu’elle aurait vomi, si elle n’avait pas vu l’ombre de Teiva se faufiler parmi les cris à grande vitesse.

- « Holi !! » S’exclama Anna en se redressant.

Était-ce l’adrénaline, la peur ? Ou bien elle s’était précipitée à la suite de son ami pour oublier ce qu’il venait de se passer ? Pour calmer son mal de ventre ? Oui, probablement… À vrai dire, elle était tellement en état de choc qu’elle se concentrait sur Teiva pour ne pas réaliser qu’il y avait, non loin d’elle, un mort. Anna tourna la tête sur le coté, elle aperçut son père. Il touchait... un homme ? Cet homme dormait ! Mais ce n’était pas le moment de dormir ! Bon sang, réveillez-vous ! Cessez de dormir et faites la fête, comme tout le monde !

- « Holi !! » Cria à nouveau la jeune femme en sentant que si elle n’accélérait pas le pas, elle allait le perdre de vue. Mais il y avait tellement de gens, tant d’obstacle, impossible d’aller plus vite ! Que regardaient-ils ? Pourquoi y avait-il la panique ? Il ne se passait rien, strictement RIEN ! En attendant, son ami d’enfance continuait de courir, il se dirigeait vers le… non, ce n’était pas un bâtiment, c’était une gueule béante ! Teiva ne devait pas entrer dedans, non ! Cette gueule endort les hommes ! Il leur arrive des choses… mais non la mort ! Jamais la mort ! La mort n’existe PAS !

- « HOLIIIIIIIII !!! » Hurla-t-elle. Une femme venait de se boucher les oreilles sur un cri de douleur à coté, mais tant pis, elle n’avait qu’à pas se trouver à coté. Anna bouscula un garçon, mais n’y prêta pas la moindre attention. Elle rattrapait son ami, c’était tout ce qui importait ! Tant qu’elle le garderait dans son champ de vision, rien d’autre n’envahirait son esprit ! C’était son dernier recours pour ne pas laisser sa sensibilité prendre le dessus !

Elle continua de courir, enjamba un parterre de fleurs. Soudain, elle sentit une douleur aux cotes. Elle manqua de basculer en avant, tandis que ses jambes étaient secouées, puis stoppées net. Elle cria une dernière fois le surnom de son ami d’enfance, avant de le voir pénétrer dans la gueule du loup… Trop tard…

- « Mademoiselle Feguson, vous ne pouvez pas..
- Laissez moi ! »

Le coude de la psychologue se logea sous le menton de l’agent de sécurité. Elle se débattait comme une hystérique, ordonnant à ces hommes de la relâcher. S’ils n’avaient pas reçu l’ordre du maire, il est clair qu’ils auraient cédés face à l’autorité de sa fille. Elle lançait des regards noirs à ces hommes, et voyaient très bien qu’ils commençaient à être mal à l’aise. Son genou se logea dans l’entrejambe de l’un des deux agents.

- « Je vous ai dit de me laisser passer ! » Ordonna-t-elle à nouveau, alors que le premier homme se pliait de douleur. La jeune femme réussit à libérer une des deux mains que l’autre tentait de lui bloquer, et elle flanqua une gifle à son bourreau. Oh non, elle n’allait certainement pas se laisser stopper par eux ! Peu importe pour qui ils travaillaient, elle irait dans ce bâtiment coûte que coûte, qu’ils le veuillent ou non ! Le premier agent était déjà revenu pour essayer de la coincer, mais une voix familière l’interrompit. Ah, lui ! Il allait leur ordonner de la laisser tranquille, et tout de suite ! La jeune femme recula brusquement, se dégageant d’un coup brusque des hommes, tout en écrasant le pied d’un des deux. Elle fit volte face, elle n’avait pas écouté ce qu’avait dit le maire adjoint aux agents, elle était trop préoccupée. Ayant fait demi tour, son regard se posa sur le dormeur… Oh non, elle l’avait regardé ! Vite, il fallait détourner le regard ! Il fallait faire autre chose ! Pourquoi dormait-il encore ? Pourquoi était-il aussi fatigué ? Pourquoi cette flaque rouge écœurante et…. Le visage de la jeune femme prenait une teinte livide, jusqu’à ce qu’elle sentit un nouveau contact autour de sa taille. Le visage d’Adrian s’était soudainement rapproché. Elle lui lança un regard haineux. C’était de sa faute ! Tout était de sa faute ! Comme toujours ! Elle pensa ne pas avoir écouté ce qu’il lui avait murmuré, parce qu’elle n’avait rien entendu. Quelques secondes plus tard, elle était soulevée au dessus du sol, la tête penchée vers le bas.

- « ADRIAN !! » Hurla-t-elle d’une voix bien portante.

Elle tambourinait de toutes ses forces le dos de l’homme, et se débattait des jambes aussi. Elle savait que ses genoux lui mettaient des coups au torse, et c’était bien fait. Anna sentait l’énergie qui affluait en elle, elle se défoulait comme jamais, elle se déchaînait comme une furie pour refouler l’envie de vomir. Son esprit était rouge vif, rempli d’une colère bienfaisante, destinée à la préserver de tout malheur. Elle avait l’impression qu’elle devait frapper Adrian, qu’elle devait arriver à ses fins, et que ce cauchemar allait cesser. Pourtant, il le la relâchait pas. Le sang commençait à affluer dans sa tête, lorsqu’elle entendit le claquement sourd d’une portière.

Elle était là, assise sur le siège avant. Dans une voiture aussi noire à l’intérieure qu’à l’extérieur. Un grand silence régnait, palliant avec le visage livide de la psychologue. Elle était d’un calme étonnant, surtout contrairement à l’attitude qu’elle avait adopté quelques minutes plus tôt. Ce changement de comportement radical lui donnait la nausée, et elle s’accrochait au siège de ses deux mains, autour de ses cuisses, enfonçant ses ongles dans le cuir. La voix du maire adjoint était lointaine. Oh tiens, il était encore là lui ? Et elle, elle était où ? Peut-être ce stress était-il aussi du à l’alcool ? Peut-être aurait-elle réagi autrement quelques minutes plus tôt, si elle n’avait pas bu ce champagne et ce ponch ? Et s’il n’y avait pas eu ce petit incident…

Il voulait qu’elle mette sa ceinture ? Pas de problème, si ses bras cotons acceptaient de lui obéir ! Non, ils ne voulaient pas. Allez, un petit effort… Hop, le coude bouge ! Un des deux se plie, se détend, et la main tremblante accepte de se lever pour s’emparer de la petite lanière grise. On rentre le bout de fer dans la serrure rouge… Voilà, la ceinture est mise. C’était plus facile que prévu. La main retomba sur sa cuisse, plus détendue, tandis que son autre bras était toujours tendu et crispé, la paume de la main s’enfonçant sur le siège à coté de sa cuisse. Si elle lâchait la pression, elle craquait.

Une grande bouffée d’air s’insurgea dans les narines de la jeune femme. Elle gonfla à bloc ses poumons, puis expira de la même manière pendant un long moment. De la même manière que faisait une fille lorsque quelque chose l’agaçait. La voiture avait démarrée. De toute manière elle n’avait plus l’intention de sortir, non. Ses pensées étaient totalement vides, et les seules paroles qui sortirent de sa bouche furent un ordre.

- « Roulez plus vite. »
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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyVen 14 Aoû - 1:53

Katy regardait le corps sans vie sur les pavés. Il était mort, elle le sentait et puis avec la chute qu’il avait fait, il avait du mourir sur le coup. Depuis qu’elle l’avait vu plongé jusqu’au sol, elle sentait une sorte de boule au fond de sa gorge. Non, elle n’allait pas vomir, elle s’y interdisait mais elle ne se sentait réellement pas bien.

Elle l’avait vu tomber. C’était peut-être cela le pire. Elle n’avait rien pu faire, elle s’en voulait. Elle avait laissé Adrian vaquer à ses occupations et ses devoirs, et elle était allée trouvé une place confortable, un peu éloignée de l’endroit où tout le monde se plaçait habituellement pour regarder le feu d’artifice. Les gens essayaient toujours d’être le plus proche en espérant voir mieux alors que c’était totalement le contraire : au plus on était loin, au mieux l’on voyait et puis on avait pas cette foule compressée autour de soi. Katy s’était donc installée dans un coin tranquille, regardant sa montre : ça allait commencer. Cependant elle sentait que ce ne serait pas la seule chose qui commencerait. En effet, les esprits étaient encore plus agité qu’une heure auparavant. Il la frôlait et quand vous les sentez, ils vous sentent aussi, donc rien de très surprenant à ce qu’ils s’agglutinent autour d’elle. Néanmoins, il était bien trop nombreux et cela ne présumait rien de bon. Mais elle n’avait pas envie de se pourrir le spectacle à cause de cela. Elle leva donc la tête et attendit.

Cependant à force de regarder le ciel, on se met aussi à regarder les étoiles et aussi les bâtiments. Ce qui la fit regarder à l’étage le plus élevé d’un des bâtiments de Stanford. Ce fut là qu’elle le vit, cet homme qui enjambé la barrière. Elle se raidit : il allait sauter. Elle entendit quelques esprits ricanaient, ce qui la fit frémir. Elle se mit donc à avancer au pas de course vers le bâtiment. Trop tard. Tout explosa : le feu d’artifice, les cris, les os.

Katy fut heureuse de ne pas se trouver seule en présence du corps, elle n’aurait pas pu se calmer et elle avait besoin de faire appel à tout son sang-froid. Il ne s’était pas suicidé. Les informations n’avaient pas tardé à arriver, les esprits ainsi que des rumeurs montaient déjà depuis la foule. Tout de suite, les hautes autorités de Chatam prirent la direction de tout : le maire, tout son système de sécurité ; puis ce fut le tour de l’autorité de Stanford : Alexander et mademoiselle Coulter. De loin, entre deux épaules, Katy le vit lui murmurer quelque chose : il prenait les choses en main, il ne fallait pas que le maire prenne cette opportunité pour fouiller de fond en comble l’université et ne découvre pas Hope. Cependant ce n’était pas le moment d’observer les membres de Stanford et de Hope, ils n’avaient aucun intérêt à faire tomber cet homme de là-haut. Katy s’obligea donc à regarder les personnes autour d’elle et de détourner le regard du corps. C’était si dérangeant…pas dérangeant parce qu’il était mort mais parce qu’on se dit alors « donc ça arrive, peut-être demain ce sera nous ». Elle s’empressa de chasser cette idée de son esprit. Il fallait observer !

Tout le monde semblait choquer, en particulier, la jeune psychologue de Stanford, la fille du maire, Anna Ferguson. Elle avait l’air paniqué. Mais ce ne fut pas elle qui retint son attention. Ce fut le maire. Elle fut surprise de l’entendre donner l’ordre que ce soit Adrian qui la reconduise chez elle. Il y avait beaucoup de monde et la jeune Ferguson ne manquait pas d’amis parmi les étudiants. Katy trouva étrange que le maire écarte son bras-droit du lieu alors qu’il avait surement mieux à faire que de ramener la jeune femme. Et soit c’était que monsieur le maire avait une influence énorme sur Adrian ou un truc dans le genre en tout cas, celui-ci sembla ravi de s’exécuter. C’était vraiment de plus en plus étrange.

Et puis ce suicide qui ne semblait pas en être un. Les esprits se rassemblèrent et ne formèrent, pour Katy, plus qu’un périmètre de froid. C’était toujours comme cela lorsque quelqu’un décédait, ils venaient tous en groupe le chercher et un instant plus tard, tout était finit. Par le taux plus ou moins élevé d’esprits, Katy avait prit l’habitude de sentir cette sensation. Cependant elle s’était faite avoir par un feu d’artifice, elle ravala difficilement sa culpabilité. Mais elle devait faire quelque chose, cependant l’entrée était tenue par la sécurité de Chatam. Katy soupira et regardant le troisième étage. Bon, il ne restait plus qu’à passer par les coulisses. Les bâtiments de l’université avaient tous des issus de sorties en cas d’incendies ou il y avait toujours la possibilité de passer par une des nombreuses portes du bâtiment. Il y avait tout de même un bon nombre d’étudiant, ce qui expliquait le nombre de portes et elles n’allaient pas toutes être gardés, les gardes avaient déjà du mal à contrôler la foule de curieux.

Katy partit donc tranquillement, sans avoir parlée à qui que ce soit et donc incognito vers une des portes, posant au passage sur la première chose qui passait son verre de champagne : la fête était finie…
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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptySam 22 Aoû - 20:06

Spoiler:
La soirée est merveilleuse, digne de Standford. Dans ma robe de satin noir au large sans manche et aux motifs dorés, je brille. Je dois d’ailleurs ce succès à mon « tendre amour » qui lui brille par son absence… Certains en ont d’ailleurs profité. Un des élèves est même venu avec une rose. Manque de pot pour lui, je l’ai envoyé sur les roses. Publiquement, je serais fidèle à celui qui me prenait la main en pleine rue et qui m’accompagnait à chaque soirée mondaine. Publiquement, je serais la jeune fille prude et sans tâche, à l’image que j’avais difficilement construite, sans l’aide de mon géniteur. Je suis reine, et je dois le rester encore longtemps. De toute façon, j’ai déjà vendu mon âme au diable.
Dans la foule, il est amusant de croiser certains de mes anciens amants aux bras de leurs chères épouses. Tous me regardent avec un œil inquiet, se demandant si oui ou non, je dévoilerais leur infidélité. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’en les trahissant, je tâche ma réputation, donc ils n’ont rien à craindre. Sauf si je les accuse de viol !

« Mademoiselle est seule ce soir ? Quel gâchis ! »

Les mots sont murmurés à mon oreille et je peine à reconnaître le timbre de voix. Pourtant, IL est tout près de moi, son torse collé contre mon dos. Fuyante, je me retourne vivement, prête à cracher mon venin sur celui qui a osé me toucher. Je réfrène mes ardeurs en apercevant les traits bien dessinés de Daniel Meyer.


« Si par seule, tu entends sans cavalier, et bien oui. Mais je ne suis jamais seule, sache-le »
« J’oubliais… Mais je ne vois aucune de tes sous-fifres et aucun homme pour te séduire. »
« Et moi, je te vois… »
« Touché ! » fait-il en se cognant le cœur de son poing. « Puisque nous sommes là » continue-t-il, « Miss Passmore me ferait-elle l’honneur de m’offrir une dance ? »
« A quelques minutes du feu d’artifice ? »

Ma voix se perd dans le tumulte de la musique. Alors que la plupart des invités se retirent de la piste pour admirer le feu d’artifice, nous y entrons, portés par des pas de valse. C’est avec surprise que je m’aperçois que mon cavalier est plutôt bon danseur, qualité que je n’aurais jamais soupçonnée sous son eternel sourire enfantin. Autour de nous, tout est flou. Les visages des gens, les couleurs des robes, même les voix… Tout cela me semble être un rêve… Un rêve d’enfant. Ce n’est que l’explosion de la première fusée ainsi que le cri de la directrice qui me réveille. Surpris, nous nous arrêtons de danser et tâchons de trouver la cause de ce rassemblement à une centaine de mètres de nous. Inquiets, nous nous dirigeons au cœur de la foule, écartant quelques uns au passage. Deux hommes. Un à terre, l’autre debout, les chaussures pleines de sang. Horrifiée, je mets ma main devant la bouche.

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » « Il a sauté ? » « Il faut appeler les secours ! »

Dans la foule, les murmures vont et viennent et le peu que je réussis à capter me donne les informations sur l’évènement. Mc Adams est mort, il s’est suicidé. Tout le monde l’a vu. Mais je doute de la véracité de cette affirmation. Existe-t-il quelqu’un capable de se suicider un jour de fête ? Ou pire encore, existe-t-il quelqu’un d’assez fou pour pousser un homme respectable à se jeter de trois étages ? Oui, j’en suis certaine. Mais cela dépasse l’entendement. Je repense soudain à la discussion précédemment eu avec Adrian, à l’Algue qui pleure. Ces évènements sont liés, j’en suis persuadée. Reste a découvrir comment, pourquoi, et qu’était le rôle de Mc Adams. Serait-ce lui qui poussait la directrice à dépenser des sommes faramineuses ?

« Zoey ! »

La voix autoritaire de Daniel me ramenait sur terre et je me rendais compte que le sang avait quitté mon visage, transformant mes traits rosis en éclat de porcelaine. Il me tient les épaules, cherchant des yeux une personne. Lorsqu’il la trouve il hoche la tête et m’entraine. Je n’ai que le temps de me retourner pour voir mon père nous regarder d’un œil approbateur. J’ai beau apprécier Daniel, j’ai beaucoup de mal à supporter l’idée qu’il traine avec mon père. Il pervertit tout ce qui bouge. Il n’y a qu’à me regarder !
Bien que je me sente bien, je reste pâle. Mon inconscient a-t-il lui-même comprit l’importance des apparences, ou suis-je plus choquée par la vue du cadavre que je ne me l’avoue ? En tout cas, je ne peux que savourer la pression du bras de Dan autour de mes épaules. Et je murmure avec surprise.


« Reste avec moi ce soir… »

Malgré mes efforts pour rassembler les pièces du puzzle qu’est devenue Standford, la vision d’horreur que nous a offerte cette soirée reste gravée en moi, me donnant des haut-le-cœur et des instants de faiblesse. Une présence amicale ne serait pas de refus, en vue des cauchemars qui m’attendent patiemment sous mon lit…
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Estel S. Allen
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MessageSujet: Re: The Night Before The Nightmare {COLLECTIF}   The Night Before The Nightmare {COLLECTIF} EmptyVen 11 Sep - 0:01


    Il y a des matins où on se lève et où aimerait rester enfouie sous sa couette, tapie bien au chaud dans la douce anesthésie du demi sommeil. Soit parce que c’est tout simplement trop bon de pouvoir faire la grâce matinée, soit parce qu’on a le fameux pressentiment. Ce petit quelque chose qui vous dit que dans la journée, vous verrez voire votre petite vie se retourner à trois cent soixante degrés. Et qui aimerait être chamboulé de la sorte alors que la nuit vient juste de vous quitter ? Alors non, aujourd’hui c’est décidé, vous ferez l’amour à votre lit jusqu’à nouvel épuisement. Estel aurait du écouter son instinct et suivre cette voie. Vraiment, elle aurait du. Mais non, au lieu de cela, elle s’était levée et préparée psychologiquement et plus tard activement à témoigner de sa présence à ce fameux Gala. Bilan de la soirée ? Trois fois rien; elle avait eu à son bras un des meilleurs cavaliers que l’université avait en magasin, siroté un délicieux champagne millésimé en l’honneur de la création de l’établissement. En prime, elle s’était accordé un bel accrochage avec sa future tête à claques attitrée. Franchement, Sybille Allen pouvait être fière de sa fille !
    « C’était vraiment nécessaire ? » fit remarquer Nikolaï alors que l’héritière finissait sa troisième coupe d’un trait. « De quoi ? Un autre verre ? » Elle fixait son compagnon avec un air de fille blasée, qui même sous peine de devoir s’infliger un sermon, ne s’arrêterait pas sur le chemin du dévergondage. A quoi bon d’ailleurs, elle avait bien le droit de s’amuser un peu, non ? « Arrête de me prendre pour un idiot, Estel ! Tu sais très bien de quoi je veux parler, ou veux-tu sincèrement me faire croire que c’est votre habitude de vous escarmoucher comme ça, toi et Nathan ? » A ses mots, elle renifla avec mépris, haussa les épaules et posa son verre sur le buffet. L’ennui dans tout ça, c’est qu’elle avait consommé à jeun et risquait de commettre un bêtise. Ironie du sort, ou fallait-il toujours qu’il y ait de l'alcool en jeu quand elle croisait ses yeux verrons ?

    « Enmène-moi au dehors, s’il te plait. Je ne me fais pas confiance quand j’ai trop bu... » Estel s’agrippa au bras de son compagnon qui s’empressa de la guider prudemment vers les jardins, non sans secouer la tête. Pourquoi se mettre dans un tel état ? Surtout pour un type comme Natha, ça n’avait pas de sens. En la voyant marcher à pas lents, ses sourcils se fronçaient; elle n’était vraiment pas bien, avait-ce un quelconque rapport avec ce qui s’était passé quelques instants plus tôt ? Il espérait que non, bien qu’il devait être idiot s’il ne prenait pas en compte le virulent échange qui s’était déroulé sous ses yeux et ceux de Maureen. Mais comment Nate et Estel avaient-ils bien pu se rencontrer, et surtout : que s’était-il passé ? Il aurait à mener sa propre enquête, car la belle ne dirait rien, il la connaissait suffisamment pour la savoir aussi têtue qu’une mule, même avec quelques grammes d’alcool de trop dans le sang !

    Cependant, Estel humait la fraicheur de l'air; il faisait vraiment plus agréable que dans la salle de réception et quand ils trouvèrent un banc pour s'assoir calmement, la jeune fille poussa un soupir de béatitude, lovant sa tête frappée d'une légère migraine sur l'épaule du jeune homme. Lui l'enlaça par la taille, et c'est ainsi qu'ils restèrent ensemble pendant quelques temps. Estel remercia en pensée Nikolaï de ne pas insister sur ce qui s'était passé entre elle et Nathan. C'était déjà suffisamment peinible en soit, elle n'avait aucune envie de rentrer dans les détails. Et puis il avait droit de sa part à autre chose que le récit d'une soirée un peu trop arrosée comme il en existait beaucoup à Chatam, passé minuit. Non, Nikolaï et la banalité n'allaient pas ensemble, c'était réservé à l'homme aux yeux verrons. Alors que pour son idiot, elle pouvait faire plus. Elle lui devait bien ça. « Tu sais que je passe une très bonne soirée, idiot ? Merci de m'avoir proposé de t'accompagner. Et s'il y a quoi que ce soit que je puisse faire, n'hésite pas. » Estel leva les yeux vers lui et lui offrit un joli sourire, bien vite suivit d'un clin d'œil espiègle. La fête devait continuer ! « Tu sais ce qui me ferai vraiment plaisir, Chaton... ? » demanda-t-il le regard soudain plus sombre, son visage à quelques centimètres seulement du sien. Estel écarquillait les yeux cependant qu'elle sentait le souffle court de son compagnon frôler sa joue et chatouiller doucement sa lèvre supérieure. Encore un dernier obstacle et ils s'embrasseraient; juste un, ce n'était pas beaucoup. La volonté de la jeune fille commençait d'ailleurs à céder alors qu'il caressait sa joue de sa main, glissant ensuite vers sa nuque pour la rapprocher de lui.

    Et le feu d'artifice explosait derrière eux; on aurait pu croire à une véritable film des années cinquante, très hitchcockien. En fait, le réalisateur aurait eu de quoi se faire les dents car un cri perçant déchira l'atmosphère festive, brisant net l'enchantement qui s'installait entre le jeune couple. Pris au dépourvus, ils se regardèrent dans les yeux avant de se lever d'un même mouvement et de courir en direction des marches menant au réfectoire. Estel gémissait sous ses talons, qu'elle retira prestement, parcourant pieds nus le reste de la distance. Elle était presque arrivée qu'un agent de sécurité lui barrait la route; mais souple comme elle était, elle passa à travers ses bras et réussit à se faufiler parmi la foule des étudiants, professeurs et autres invités. L'attroupement était causé par le corps inerte, baignant dans une marre de sang d'un homme d'environ cinquante ans. Estel reconnu - non sans une certaine peine, l'homme avait été défiguré par la chute - l'intendant de l'université. Au loin, la voix de Century Walter clamait de ne pas approcher et de rester calme. Elle était bien bonne celle-là ! Un homme venait de faire une chute de presque vingt mètres de haut, éclaboussant sur son passage lampions et autres décorations festives et elle voulait que les gens gardent leur calme. « Cet homme est mort, ça se voit tout de suite. Alors arrêtez votre charre, on ne va pas trouver ça rassurant. Au lieu de brailler des idioties, prenez les bonnes initiatives : faites comme Monsieur vous dit et monter à l'étage et commencez à vous creuser la tête sur les circonstances du drame. Enfin quoi, je vais pas faire votre boulot à votre place, si ? »

    Et voilà, elle avait encore parlé de trop; elle avait certainement gagné une nuit au poste. Tant pis. A vrai dire, Estel ne voulait qu'une chose : quitter cet endroit, et regagner au plus vite son lit et sa couette qu'elle n'aurait décidément pas du délaisser ce matin...
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