[Etudiante] Emelynn Jamie Cooper [TERMINE]

« Je suis née le 2 octobre 1970, dans le petit hôpital d'Oxford, en Angleterre. Fille aînée d'un père journaliste et d'une mère infirmière, j'ai grandis dans l'absence de mes parents. Mon paternel étant très souvent en déplacement, je ne le voyais pas très souvent. Il était toujours là pendant les vacances mais il ne revenait même pas pour les week-ends. Maman travaillait plus de nuit que de jour. Je ne la voyait pas le soir, j'ai vite apprit à m'occuper de ma petite sœur, Jenny et de mon demi-frère, Todd. J'étais assez forte à l'école mais le problème que j'avais était que je détestait être jugée par mes professeurs sur mes connaissances. Je trouvais ça idiot et encore aujourd'hui ça me paraît absurde. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment, disons simplement que j'étais attentive et que je me renseignais sur beaucoup de choses diverses mais que quand on me demandait de les rédiger sur papier ou encore de répondre à des questions, je ne pouvais pas m'empêcher d'écrire un roman. Habituellement ce qu'on peut reprocher à un élève c'est de ne pas développer assez ses réponses non ? Et bah pour moi c'était le contraire. Je faisait compliqué au lieu de faire simple. Cela me plaisait comme ça mais les professeurs ne semblaient pas de mon avis.
 » Mon père avait beau être souvent absent, je l'admirai. Il était journaliste, ce métier que je rêvais de pratiquer depuis mon plus jeune âge. Maman n'était pas vraiment heureuse que je veuille suivre les traces de mon père. Elle disait que jamais je ne pourrai me construire un avenir stable en devenant journaliste, que je ne pourrai pas gérer une famille avec des enfants et que je pourrai risquer ma vie. Seulement, ce métier était une véritable source d'inspiration pour moi. J'aimais plus que tout écrire et prendre des photos, je voulais y consacrer ma vie. Après que papa est décider de faire une pause d'un an et rester à Oxford, il arriva à la convaincre que si c'était ce que je voulais faire personne ne pourrai vraiment s'y opposer, car mes parents ne voulaient que mon bonheur.
 » En 1985, papa avait décidé de nous emmener en France pour des vacances. Nous savions à peu près tous parler cette langue aussi complexe que soit le français, seule Jenny la benjamine ne savait que dire 'merci' et 's'il vous plait'. Mais en fin de compte, tous cela n'a pas vraiment d'importance car le taxi qui devait nous emmener à l'aéroport eu un accident. Le chauffeur et Todd furent gravement blessés tant disque mon père décéda. Jenny, maman et moi n'avions que de petites égratignures mais au fond, notre cœur était déchiré. Nous venions de perdre une des personnes qui était le plus cher à nos yeux. C'était mon père, mon idole, mon modèle. Il était mort bien trop tôt. Je voulais l'honorer et faire en sorte qu'il soit fière de moi, c'est pourquoi je redoubla d'effort pour passer mon bac et entrer à la fac de Londres pour poursuivre mes études dans le journalisme. Quelques années plus tard, je sortais diplômée. J'étais assez fière de moi car j'avais réussi à gagner une année et en plus ça j'avais déjà trouvé un emplois dans le journal londonien.
 » Mais je vous parle de mes passions et de ma vie depuis un moment mais je ne vous ai rien dit de mes relations amicales ou amoureuses. Nan, vous ne savez rien. Je suis quand même quelqu'un de très sociable, cela ne voulais pas dire que j'étais aimée de tout le monde, c'était même plus le contraire qu'autre chose. J'étais assez populaire au lycée car étant une future journaliste, je laissais trainer mes oreilles un peu partout, si je puis dire. Je connaissais beaucoup de choses sur mes camarades. Toutes les rumeurs, toutes les vérités et la plus grande partie des secrets. Et étrangement, la plus part de ce que je savais se retrouvait afficher sur un tableau d'affichage. Je ne faisais pas sa par plaisir, tout simplement par vengeance. Ce n'est pas très bien je sais, mais au moins même ceux qui ne m'aimaient pas ne venait pas m'enquiquiner avec leurs histoires débiles. Bon d'accords, beaucoup venaient quand même pensant que je n'avais rien sur eux, enfin vous devinez la suite non ? J'ai eu plusieurs relations amoureuses qui ont durées assez longtemps chacune. J'étais assez jalouse ce qui était quand même un petit problème. Je ne suis pas irréprochable, j'ai mes défauts et je ne les changerai pour rien au monde car ils font ce que je suis et que si j'étais parfaite, ne serais-je pas ennuyeuse ?... »

Une ville au coeur de l'Europe recherche de jeunes journalistes, l'opportunité de rêve pour cette jeune fille ambitieuse et ni une ni deux elle s'envole pour le grand continent et s'y installe. Après un an de loyaux services envers l'agence, elle est loin de s'imaginer ce qu'on va lui proposer. Une mission, et pas des moindres. A-t-elle déjà entendu parler de C.I.E.L ? Évidemment, mais elle ne se pose pas plus de question que ça. Son directeur lui demande alors d'aller enquêter dans l'école et de dénoncer enfin les réelles pratiques du Directeur des lieux. D'abords réticente face à un trop gros danger, elle voit le bon côté des choses : si elle réussit elle sera connue comme la journaliste la plus brillante de la ville voir du pays, des postes prestigieux lui tomberont dans les mains et le prestige coulera à flot, il suffit de ça pour qu'Emelynn Jamie Cooper accepte enfin. Avec son jeune âge, elle entre à C.I.E.L en tant qu'étudiante en médecine et doit coute que coute cacher sa réelle identité. Que se passerait-il si elle était démasquée ? Etre mystérieuse et secrète, ce sont les qualités requises pour sa mission, et elle les a. Si elle aime le danger, elle sera servie.

« Pour être honnête, au début, j'hésitais. Je connaissais déjà l'histoire des tisseurs de rêves bien que pour moi ça ne soit qu'une légende. Cependant admettre qu'elle n'en soit pas une n'a pas été si compliqué. Seulement, je savais que si je me lançais dans cette mission, je ne pourrai pas faire machine arrière. Je vais l'avouer, j'ai peur. Mais ça promet d'être intéressant. J'aime le danger et je saurai me faire passée pour une étudiante en médecine. Ce qui sera sans doute le plus dur pour moi, est que je vais devoir faire attention à ce que je dis, garder ce que j'entends pour ma petite personne et ma patronne. Ne surtout parler de rien. Étant une grande pipelette je suis mal barrée. Enfin assez bavassé. Je vais accepter. J'ai accepté et compte bien mener à bien cette mission. J'en ai le potentiel. »

Elle n'a pas vraiment d'idée précise sur cet homme. Elle sait qu'il n'a pas que de bonnes intentions ou tout du moins, elle en est persuadée. Elle se doute qu'il a plusieurs choses à cacher car sinon pourquoi devrait-elle faire un bel article sur lui dénonçant tout de ses petits secrets ? Elle l'a déjà aperçut une fois mais elle ne lui a jamais parlé et je ne pense pas qu'elle en ait très envie, bien qu'elle devra sans doute bientôt y passer pour se renseigner sur lui. Enfin ceci est une autre histoire.

Elle ne dramatise pas, au moins ça veut dire qu'elle sait écrire. Elle essaye tout de même de trouver une solution. Elle demanderait à un passant de lui prêter sa veste et de lui donner ses coordonnées pour qu'elle puisse lui rendre. Si celui-ci refuse ? Elle lui donnerait quelques billets.