Ne parlons pas peu, mais parlons bien {PV. Héléna}

Ce matin en me levant, je me rendis compte que c'étais mon jour de congé, tout le monde à droit à du repos non après tout. Alors je me rendormis et me réveilla sur les coups de dix heures, je déjeunas tranquillement et je me mis une robe blanche d'été tout légére et décida d'aller sur La Plage, cela fessait tellement longtemps que je n'y étais pas allé. Réentendre le bruit des vagues cela allais faire du bien. Alors une fois que j'eu fait tout ce qu'il fallais faire, j'allas à la plage , arriver là-bas, je me détendis. J'avais devant moi un magnifique paysage, le vent de mer me fouettais le visage, mais cela fessais tellement du bien. Le bruit des vagues tapant contre les rochers et le sable. Parfois l'air étais frais, ces pourquoi j'avais pris la précaution de prendre un gilet noir simple qui coupais avec ma robe blanche uni. Je pensais être seule sur cette immensité, mais non au loin je vit une silhouette, cela semblais être un homme, j'en étais sur d'ailleurs s'en étais un. Je souris peut être allais-je faire la connaissance de quelqu'un. Après tout on étais seul sur cette plage , pourquoi ne pas parlé. A priori je n'étais pas du genre même pas du tout du genre à allé parlé au gens. Mais là étais de bonne humeur. Je décidas d'allé à sa rencontre. Lui aussi semblas m'avoir vue. Je m'approchais de plus en plus. Et je put voir enfin, c'étais un homme grand, je paraissait toute petite à coter.

Enfin j'arrivas presque à coté de lui, il regardais la mer, mais je sentais que d'un coté il avais sentie ma présence. Je m'approchas, et j'étais vraiment étonné de moi-même, jamais je n'aurais fait ça. Mais aujourd'hui c'étais mon jour de congé du moins à la Mairie, vue que ce soir je travailler au Rock'n Drink. Je me mis à coté de lui et observa la mer. Je me sentais un peu idiote là comme ça , fallais que je dise quelque chose. Alors je souris , d'ailleurs un sourire qui n'avais jamais quitté mon visage et je dis.

Bonjour..... C'est beau pas vrai ? La mer , le paysage..

D'accord ..... Helena t'aurais put trouvé mieux franchement, franchement quoi. Bon ca va , d'habitude c'est pas moi qui commence à parlé ces les autres alors hein. Je baissa la tête car je me sentais un peu imbécile d'avoir sortie que la mer et le paysage étais beau. Oui je me sentais idiote.

Cette robe blanche lui allait à ravir... Ni trop moulante, ni trop ballante. Elle épousait les formes de son corps sans trop les prévaloir. Elle dégageait la sensibilité et la pudeur que cette jolie jeune femme devait avoir en son caractère... Ce petit pull qu'elle venait d'ajouter sur ses épaules contrastait le tout. Teiva percevait une pointe de rêverie et de solitude... En général, se balader seul sur une plage, avec des habits légers, regarder par delà la mer et ne pas avoir peur d'aborder un étranger, était bien rare chez les jeunes gens amoureux... Lorsqu'elle fut assez proche de lui, et que le son de sa voix vint se mêler à celui des mouettes et des clapotis des vagues, Teiva fut d'autant plus... troublé. Là était le mot. Il se tourna vers elle pour lui montrer qu'il l'écoutait. "C'est beau pas vrai?" Lui avait-elle dit... Mais mon Dieu qu'elle aussi était belle ! Son regard, insistant mais gardant de l'intimité. Ses yeux verts, doux, vous atteignant directement le cœur. Ses sourcils si bien tracés. Ses lèvres pulpeuses, qu'elle doit bien mordiller par moment. Son sourire, plein de malice, de douceur, de vivacité. Lui emplissaient l'âme. Qu'elle était belle... Quelques rayons de soleil venaient s'ajouter à cette vue qui ne déplaisait pas à Teiva... Le tableau en était d'autant plus beau. Il résigna à ce ravissement pour bien répondre à cette charmante demoiselle : "Oui, c'est vrai, c'est magnifique... Il prit sa veste qu'il déplaça à sa gauche, laissant une place de libre aux pieds de cette inconnue. Parlons-en de ses jambes... Délicates, gracieuses, au teint un peu mat. En réalité, le reste de sa peau était quelque peu basanée, ce qui faisait d'autant plus ressortir le blanc de son vêtement. Et le choix de la lessive n'avait rien à voir, enfin, pas d'après lui ! Il continua tout en espérant avoir le privilège de sentir sa présence à ses côtés et de bavarder un peu, j'avoue que la vue ne me déplaît pas. J'aime bien venir ici après ma journée de travail et avant de rentrer chez moi. Il sourit un petit instant en baissant la tête. Ensuite, il la tourna à nouveau vers elle et lui dit d'un ton simple et naturel, moi, c'est Teiva.

Je souris quand il me répondis "Oui, c'est vrai, c'est magnifique". Je ne remarqua pas qu'il avait enlever sa veste. Parce que je regardais le paysage puis il me dis " j'avoue que la vue ne me déplaît pas. J'aime bien venir ici après ma journée de travail et avant de rentrer chez moi.". Ohh lui il avait de la chance de pouvoir venir ici aprés son boulot. Pour moi c'étais un peu plus compliqué je n'avais pas vraiment le temps. Puis je le regarda il me souris et dis "moi, c'est Teiva". Teiva, et ben j'étais contente de la connaitre. Je souris de plus belle et je répondis.

Enchanté Teiva moi ces Helena... Vous avez de la chance de venir un peu quand vous voulez.. Avec mes boulots, je ne peux pas vraiment.. C'est une chance aujourd'hui que je sois là.

Bon ce soir je travaillé encore au Rock'n Drink , mais ce n'étais pas grave, j'avais toute la journée devant moi, et j'avais rencontré un très gentil homme avec qui je pouvais parlé. Je voulais en savoir un peu plus sur lui, il m'intriguais. Alors après avoir jeté un coup d'oeil au paysage, et avoir remis une méche de mes cheveux en place, je le regardas et je lui demandas.

Vous faites quoi dans la vie....?? Sans paraître indiscrete... Désolé si je le suis.

Ces vrai, d'habitude ce n'étais pas moi qui posais les questions, même si j'en posé énermément par rapport à ce que je pensais. Mais bon à la principal je disait , et je lachais des infos plus que je ne posais de question. Je souris.

Lorsqu'elle dégagea sa mèche de cheveux, Teiva percevait d'autant plus les yeux de son interlocutrice. Il avait raison, verts et doux. Si elle était à l'image de ses yeux, ça n'allait qu'être délice et joie que de faire sa connaissance ! Quand elle lui parlait, elle ne le regardait pas, peut-être l'intimidait-elle, ou était-ce la première fois qu'elle accostait quelqu'un de la sorte? Teiva penchait plus sur cette hypothèse puisque, lorsqu'elle lui avait demandé ce qu'il faisait dans la vie, il jugea qu'elle devait se dire: Pourquoi je suis allé le voir? J'ai pas de question à lui poser... D'après lui, elle ne devait pas être à son aise... Il laissa de côté l'analyse psychologique et lui répondit en essayant d'employer un ton simple, mettant en confiance : non, mais il n'y a aucun soucis ! Je suis prof' de surf et quand je ne donne pas des cours, je répare des planches ou des bricoles, chez les personnes... Il lui sourit et rétorqua la question, et... et vous? Je pense que vous cumulez des emplois dont un le soir, si je ne m'abuse... Il attendait sa réponse et pour patienter, il continuait de la regarder attentivement, comme pour ne pas oublier son visage le temps de s'endormir en toute tranquillité... Elle lui avait dit que c'était une chance qu'elle soit là... Mais Teiva se sentait chanceux de l'avoir rencontrée, qu'elle soit venue lui parler, qu'il ait le privilège de l'avoir à ne serait-ce que deux mètres... Il refusait de l'admettre, pour la durée pendant laquelle ils s'étaient parlés et vus, mais son cœur commençait à s'emballer... Il battait de plus en plus vite, seule la vue de la demoiselle l'apaisait. Pourquoi aujourd'hui? Pourquoi tout de suite? Ne se pouvait-il pas qu'il ne ressente que de l'amitié pour elle? Teiva ne comprenait pas tout à ces sentiments de la vie qui vous construisent un Homme... Il commençait à prendre un peu peur... Il ne fallait pas débattre intérieurement pendant cent cinquante ans, il fallait prendre une décision, trouver un truc, sans abréger la discussion qui lui plaisait, faire quelque chose pour ne pas se sentir idiot ni la mettre mal à l''aise et qu'elle s'en aille... Il ramassa sa veste, se leva, constata qu'il devait bien faire une tête ou deux de plus qu'Helena... Ah, ce prénom... magnifique, chantant, frais, agréable... Mais si seulement il ne pouvait aimer que le prénom... Hélas ! Peine perdue ! Il en était bien sûr ! Il avait ressenti la même chose avec Emily, quand on lui avait présentée au bureau. Non non non, ne pas penser à elle, si en plus il ne savait pas comment s'y prendre avec Helena, s'il commençait à penser à son ex petite amie, rien n'irait plus ! Après le décès d'Emily, il n'avait jamais ressenti à nouveau ce sentiment... Vite, il fallait dire quelque chose... Alors qu'il était debout sur le sable un peu plus frais que tout à l'heure, il lui proposa: et si nous marchions un peu pendant que nous faisons plus connaissance? Il se passa la main gauche, tout en tenant sa veste, sur l'avant-bras droit et lui sourit de ses dents blanches.

Après ma question il me répondit gentillement et j'aimais beaucoup cela " non, mais il n'y a aucun soucis ! Je suis prof' de surf et quand je ne donne pas des cours, je répare des planches ou des bricoles, chez les personnes... ". Oh c'étais cool ça. Je n'ai jamais fait de surf, et je sais pas si je serais doué dessus, mais cela devait être cool. Je lui rendis sont sourire et il me retourna la question "et... et vous? Je pense que vous cumulez des emplois dont un le soir, si je ne m'abuse...". Dans le mille, serait-il voyant par hasard ? Ou est-ce si évident. Je rit, et je dis.

Toute à fait. Je suis secrétaire du Maire la journée. Et serveuse au Rock'n Drink le soir. Deux univers totalement différent mais qui pourtant fait mon bonheur.

Je le regarda, enfaite non pas qu'il m'intimidé, loin de là , mais il m'intrigué, quelque chose de bizarre en moi c'étais produit en moi, j'ignoré quoi exactement mais je savais que il ne m'étais pas indifférent. Il m'attirais oui je devais me l'avoué. Puis il me dis 'et si nous marchions un peu pendant que nous faisons plus connaissance?'. Oui il avais tout à fait raison. J'hochais la tête positivement, et commencais à me dirigé je sais pas trop ou. Le silence commencais à plané. Alors je me mis à marché à l'envers et je le regarda et je lui demanda.

Alors dites-moi , d'ou venez vous ? Dans qu'elle pays ou endroit vous êtes née ou avais vécu ??

Ben quoi fallais bien commencais par quelque chose, pour faire connaissance. Et cela fessait partie des questions à posé non ?

Teiva avait vu juste. Au début, elle lui avait dit "mes boulots", par conséquent il en avait déduit qu'elle en avait plusieurs...Puis, elle avait insinué que sa présence devait être exceptionnelle ici, ainsi, si elle ne pouvait pas venir ne serait-ce qu'une seule fois dans la journée, c'est qu'elle travaillait le jour et la nuit. Le fait d'avoir dit ça, il avait comme étonné son interlocutrice. Elle devait se demander quel était l'énergumène face à elle.... Elle l'avait regardé d'une façon ahurie mais en gardant le sourire, de ce fait il lui répondit, si vous vous plaisez dans les deux métiers que vous faites, là est l'essentiel n'est-ce pas?! Il lui avait rendu son sourire et la regardait marcher vers lui pour le rejoindre. Chose à ne pas délaisser, c'est qu'elle avait pris la confiance, elle paraissait à l'aise et sans crainte... Par moment, quand elle ne détournait pas son regard vers l'étendue maritime, Teiva avait l'impression que les yeux qu'elle posait sur lui étaient, en quelque sorte, insistants ou pleins d'engouement... Soit elle avait lu à travers son attitude, soit elle essayait de lire à travers lui... Autre hypothèse que Teiva pensait très peu plausible, les sentiments qu'il éprouvait pour elle et qu'il tentait de dissimuler le temps pour lui de faire le point à la maison, étaient les mêmes qu'Helena ressentait pour le néo-zélandais...
D'ailleurs, cette dernière avançait à reculons, chose perilleuse sur du sable... Il le sentait mal, il était presque persuadé qu'elle allait marcher sur un coquillage, trébucher parce qu'elle n'avait pas assez levé le pied ou autre... Quoiqu'il en soit, il restait méfiant et attentif au moindre pas de sa part, alors qu'elle, de son côté, prenait plaisir à le questionner. Etrangement, cela ne le dérangeait pas, il répondit presque instantanément quand elle l'interrogea sur ses origines, je suis né à Timaru. C'est sur l'île du sud de la Nouvelle-Zélande. J'y ai passé toute ma vie jusqu'à mes seize ans. Ensuite, j'ai été un peu partout dans le monde et c'est pendant ma dix-neuvième année que je me suis stabilisé aux Etats-Unis. Je suis venu habiter à Chatam il y a quelques mois de cela... Peut-être quatre, voire cinq... Il prit son air penseur, cherchant l'exactitude. Enfin, il reprit, ici, j'y venais voir mes grands-parents pendant chaque vacances d'hiver ! Je les aidais avec leurs animaux domestiques, les machines à réparer, bref comme aujourd'hui, je donnais déjà un coup de main là où il y en avait besoin! Il ne voulait pas qu'elle puisse deviner une once de l'histoire avec Emily ainsi que de ce tragique événement... Pour cela, malgré un pincement au coeur, il prit une allure un peu plus souple, mit sa main droite dans sa poche de pantalon et continua de serrer sa veste de l'autre main. Il décida d'en faire de même avec elle, et vous alors? racontez moi...

Quand je dis que les deux métiers fessait mon bonheur il me dis 'si vous vous plaisez dans les deux métiers que vous faites, là est l'essentiel n'est-ce pas?! '. J'avais hocher la tête positivement. Puis en marchant comme ça à reculons cela me permettais de mieux le voir, je savais qu'a tout moment je risqué de tombé ou me prendre quelque chose dans les pieds, mais j'aimais bien marché comme ça, cela m'évité le torticoli de tourné la tête, là au moin j'avais une bonne vue, et pas le vent en pleine tête. Si je me cassé la figure cela pouvais être marrant, et puis tant pis pour la honte que cela engendreras, la vie est trop courte pour s'arrêté sur si peu. Quand je lui demandas 'Alors dites-moi , d'ou venez vous ? Dans qu'elle pays ou endroit vous êtes née ou avais vécu ??', il me répondis 'je suis né à Timaru. C'est sur l'île du sud de la Nouvelle-Zélande. J'y ai passé toute ma vie jusqu'à mes seize ans. Ensuite, j'ai été un peu partout dans le monde et c'est pendant ma dix-neuvième année que je me suis stabilisé aux Etats-Unis. Je suis venu habiter à Chatam il y a quelques mois de cela... Peut-être quatre, voire cinq... '. Puis songeur il continua et dit "ici, j'y venais voir mes grands-parents pendant chaque vacances d'hiver ! Je les aidais avec leurs animaux domestiques, les machines à réparer, bref comme aujourd'hui, je donnais déjà un coup de main là où il y en avait besoin! ". Oh c'étais cool, je ne connaissait pas là ou il disait à Timaru, mais ca devais être cool là-bas. Je souris de plus belle, j'avais toujours eu envie de visité la Nouvelle-Zélande, il paraissait que c'étais beau. Cela fessait pas longtemps qu'il étais à Chattam dis-donc. Et il me dis 'et vous alors? racontez moi'. Moi ? Oh y avais pas grand chose à raconté , je souris encore et je répondis.

Et bien y a pas grand chose à raconté sur moi vous savez. Je suis née à Londre, j'ai grandit à Londre, je suis devenue une jeune femme à Londre, j'ai fait mes études à Londre. Enfin Londre quoi. Mais à mes 18 ans, j'ai décidé de venir m'installé ici. Avec mes amies on venais défois ici deux trois jour, et j'adore cette île, et voilà que j'y habite depuis 5 années.

Moi même je m'étonna des 5 années écoulé, qu'est ce que le temps passait vite. C'étais impressionnant, phénoménal. Je senti un rocher me percuté le pied. Mais je n'eut pas mal, et je le sauta ensuite agilement. Je regardas Teiva, je voulais encore en savoir plus sur lui, je ne savais pas pourquoi mais je voulais en savoir beaucoup plus. Qui étais t-il ? Enfin je voulais le découvrir. Alors je le regarda désolé, je fessais ce regard quand j'allais posé une question peut être indiscrete et je dis.

Votre famille était-elle d'accord que vous veniez ici ?? Vous avez des fréres ou des soeurs ?? Une petite-amie. ??

Le pauvre, le devais ce dire qu'il avais à faire à la pire des curieuses du monde. Mais se n'étais pas ma fautes si il m'intrigué tant.

Alors c'était une llondonienne... Une British... Il n'avait rien remarqué au niveau de l'accent ni même au niveau des manières... Comme quoi, tout est indéicis! Ce qu'il avait prédit feint de se dérouler... Agilité ou chance, elle esquiva l'obstacle que Teiva n'avait remarqué qu'au dernier moment. Il avait commencé à sortir la main de sa poche pour la rattraper, mais quand il vit qu'elle s'en était bien sortie, il la remis aussitôt là où elle était auparavant. Malgré cette courte péripétie, elle continuait son avancée dos au vent, que Teiva se prenait dans la figure depuis tout à l'heure d'ailleurs! Sur cette dernier question, un peu plus intime, il alla au plus court afin d'aviter l'étalage de sa vie et surtout, une trop forte remontée d'émotions... Je suis un fils unique célibataire. Il avait comencé par le moins délicat et s'était bien vu! Pour ce qui est de l'installation à Chatam, ma famille d'Europe n'y a pas vu d'inconvénient, puisque j'ai même une cousine proche qui m'a aidée à déménager! Il eut un léger rictus. Après réflexions faites, il décida de ne pas parler de ses parents de qui, il était sans nouvelles malgré ses efforts ainsi que ses essais. Il ne savait pas comment esquiver la chose. Il ne savait pas si elle allait remarquer qu'il n'avait pas cité ses parents. Il ne savait pas ce qu'elle pouvait bien penser, dans cette tête accompagnant ce corps parfait... Il ne voulait qu'une chose maintenant, rentrer chez lui. Non pas parce que la présence de la londonienne le gênait, mais par respect... Il n'était pas tout à fait franc sur sa question et lui disait le plus bref, et cela l'embarassait. Il ne voulait pas non plus rentrer dans les détails alors que cela ne faisait même pas une heure qu'ils se côtoyaient... Il prit le taureau parles cornes et croisa les doigts, je pense que ça va être à vous de répondre à votre quesion !Il rit et se déplaça vers la droite, marchant vraiment face à elle maintenant. Il avait envie de la voir de plus près, de regarder chacun de ses pas, de ses gestes, mieux observer ses lèvres bouger quand elle s'exprimait. Puis, remarquant que le temps se rafraichissait toutefois, il ajouta avant qu'elle ne réponde, le vent se lève un peu plus, vous voulez ma veste peut-être? Il sourait maintenant... En y réfléchissant, il avait l'impression que tous les deux faisaient un concours de Colgate ou de Signal ... peut-être Sanogyl aussi ! Ils n'arrêtaient pas de se sourire mutuellement, comme-ci, quelque chose s'était passé en eux... Il ne savait pas réellement quoi pour elle, mais pour ce qui était de lui, il éprouvait une certaine appréhension...

Je l'écouté parlé,cette fois je remarqua, qu'il avait était plus bref, ces vrais sur cette question là j'avais été un peu trop indiscrete, et je m'en voulut un peu il répondis. "Je suis un fils unique célibataire. Pour ce qui est de l'installation à Chatam, ma famille d'Europe n'y a pas vu d'inconvénient, puisque j'ai même une cousine proche qui m'a aidée à déménager!'. D'accord, c'étais vraiment cool. Puis tout naturellement il me dis "je pense que ça va être à vous de répondre à votre question". C'étais tout normal qu'il me retourné la question. Alors je souris,il se déplaca plus en face de moi et avant que je ne réponde il me demanda "le vent se lève un peu plus, vous voulez ma veste peut-être? ". Oh c'étais vraiment intentionné, je lui rendis sont sourire et je lui répondis.

Merci beaucoup, mais sa va pour l'instant mais ces gentils de me proposé cela.

Puis je répondis au retour de ma question. Quoi lui dire, que je n'ai pas de pére, que je suis célébataire aussi, que j'ai un petit frére. Oui ces ce que je vais lui dire. Vue que ces la vérité.

Et ben euhhh, il y a deux ans de ca , je n'ai plus été enfant unique.. Car ma mère ces remarier et à mis un monde mon petit frére. Je suis de même célibataire.. Et je n'ai jamais connu mon pére. Il est mort peu avant ma naissance, d'un accident de voiture. Voilà

Je souris de plus belle. Depuis toute à l'heure on se rendais les sourires. C'étais marrant. Puis je ne sais comment je m'emmêla les pieds, et je tombas dans le sable, et là j'éclaté de rire. Je regarda Teiva qui le pauvre avait essayé de me rattrapé, mais sa avait été trop rapide. Et j'étais bien là dans le sable , cela me rappelé mon enfance, quand on venait à la plage, je m'amusé à me jeter dans le sable. Et je fessait un ange dans le sable, à défaut de le faire dans la neige. Puis avec ma mére on s'allongeais, et on regardé le ciel et les nuages, et on essayé de voir les formes que pouvais avoir les nuages et on se disait tout nos secrets. Je regardé Teiva , j'étais morte de rire. Et je dis.

Quand j'étais plus jeunes, et qu'on allais à la plage avec ma mère. Je m'amusé à faire un ange dans le sable... Comme il n'y avais pas de neige je le fessais dans la sable.. Puis ensuite on s'allongeait toute les deux et on regardé le ciel, et on chercher les formes et en même temps on se dévoilé nos petits secret... C'était l'enfance... Le moment ou on es encore si innocent, et qu'on ne connais pas encore tout à fait le monde qui nous entoure. Puis aprés je suis rentré dans l'adolescence, et je on ne l'as plus fait. Sa m'avais manqué.

Je ne savais pas si ce que je disait l'intéréssé mais je ne pouvais pas m'empêché de parlé. Puis je rééclaté de rire et je regarda Teiva et je dis.

Ohh pardon je parle trop... Je suis désolé.

Ainsi, la londonienne était grande soeur... Etait-elle aussi agréable avec son petit frère qu'avec lui? Lorsqu'Helena lui avait dit pour son père, Teiva fut embarassé de devoir entendre cela, d'avoir remué ce souvenir en elle... Dans quel état d'esprit grandir quand on sait que la personne qui a aimé notre mère et qui vous a conçu, meurt avant même que nous ne naissions? Non seulement Teiva contemplait le physique d'Helena, mais en plus, il admirait sa personnalité et son caractère ! Le néo-zélandais était presque sûr que le sourire qu'elle lui avait lancé après avoir raconté son histoire et évoqué la mort de son père, était un sourire plein de nostalgie et de peine, cachant l'enfant qu'elle avait dû être et qui se demandait si elle reverrait son père un jour... Son attitude était devenue un peu plus fébrile et elle se fit sentir avec une nouvelle péripétie qu'elle ne put éviter puisqu'elle se retrouva les fesses plantées dans le sable, tel une tête d'autruche dans le sol ! Teiva lui avait tendu la main de nouveau, aussi vite que ses réflexes le lui permettaient mais, Helena était tombée d'une manière plus ou moins étrange, empêchant la jeune femme de prendre l'assistance tendue et bloquant le jeune homme pour lui fournir une meilleure aide. Elle s'esclaffa. Teiva lui sourit alors tout en lui rendant le plaisir de cet événement. Elle avait un éclat magnifique, un rire ni trop glousseur, ni trop aïgu... Ses lèvres ne se gonflaient pas quand elle riait. Il avait envie de se hisser jusqu'à elles mais il se dit que ce n'était pas une si bonne idée... Helena lui racontait ses souvenirs d'enfance passés sur la plage et Teiva essaya de se remémorer ce que lui, pouvait bien avoir fait avec ses parents sur le sable... Il s'accroupit afin de se mettre à la hauteur de son interlocutrice et entama, moi, j'étais plutôt châteaux, pots, et autres formes faites avec le tassement des sablons... Il exprima un rire discret et ajouta tout en tournant la tête vers le reste du rivage, puis, mon père s'amusait à marcher dessus à la fin. Ma mère et moi on lui courait après et ça se finissait dans l'eau ou en bagarre tout gentille. Il resta quelques petites secondes à regarder au loin et à se souvenir de ces moments... Une fois, son père était mal tombé à cause d'une chute de toute beauté, il faut l'avouer,(beaucoup plus brutale et douloureuse que celle d'Helena), entrainant un torticoli pour le père, qui ce jour-là, avait regretté la destruction des "chef-d'oeuvres" de sa femme et de son fils ! Trêve de rêverie, il proposa donc, dans ce cas, faites donc moi un ange dans ce sable et racontez-moi un secret... Il posa ses avant-bras sur ses cuisses et notifia, bien sûr, un secret qui pour vous, est un secret que l'on peut dire au bout d'un temps de connaissances limités avec moi aujourd'hui, et qui n'est pas trop intime d'après vous, cela va de soi. Il lui sourit, attendant ses gestes et ses paroles.

Teiva s'accroupi et me dis ' moi, j'étais plutôt châteaux, pots, et autres formes faites avec le tassement des sablons... puis, mon père s'amusait à marcher dessus à la fin. Ma mère et moi on lui courait après et ça se finissait dans l'eau ou en bagarre tout gentille'. Cela me fit rire, non par moquerie mais parceque c'étais chou et que c'étais comment dire, l'image d'une famille , une vraie. J'aurais tellement aimé que mon père me fasse cela, mais hélas pour moi, je ne l'avais pas put. Mais je savais qu'il étais là à chaque instant, auprés de moi. Ensuite il me proposa 'dans ce cas, faites donc moi un ange dans ce sable et racontez-moi un secret...bien sûr, un secret qui pour vous, est un secret que l'on peut dire au bout d'un temps de connaissances limités avec moi aujourd'hui, et qui n'est pas trop intime d'après vous, cela va de soi'. Il souris et je lui rendis son sourire. J'étais trop grande pour faire un ange maintenant dans le sable. Mais bon , je le fis quand même. Tout en regardant les nuages, je mis a faire glissé mes bras et mes jambes en la forme d'un ange. Pendant tout ça je n'avais jamais cessé de rire. Cela fessait du bien, ce n'étais pas tout les jours que je riais ainsi. Même je crois que cela fessait trop longtemps que je n'avais pas rit ainsi. Puis comme une enfant je cessa mes gestes et me releva. Je fis un "Et voilà". Que déjà le vent l'emportais. Ma mère aurais dit 'Vas petit ange'. Mais je ne le dis pas. Puis je me rallongea sur le sable et je dis sourire aux lévres, en jouant avec le sable dans ma main.

Un secret... Et bien quoi te dire... Je suis accro à la glace à la pistache, presque tout les soirs j'en mange un pot quand je rentre du Rock'n Drink.

C'étais tout bête, même super bête. Mais je ne savais quoi lui dire d'autre. Je lui fit un immense sourire. Et je lui demanda.

Et toi dis-moi quelque chose.. ?? Enfin si tu veux. Je n'oblige en rien.

Teiva était content de voir son interlocutrice rire autant... Comme-ci, tout un stock d'éclats s'était mis de côté en elle et n'attendait que de sortir ! C'était drôle de lui avoir demandé ça quand même... Ca donnait l'impression qu'ils étaient d'éternels enfants ! Un peu en parallèle du film, Jeux d'enfants, alors, Cap ou Pas cap? Cette anecdote provoqua une joie immense dans le coeur de Teiva. Il aimait ce film, c'était un fait, mais c'est surtout que l'envie de redevenir un gamin ne serait-ce que cinq minutes, lui provoqua un bonheur intérieur énorme! Bien entendu, il allait essayer de faire moins de bêtises que dans sa vraie jeunesse, mais il allait s'amuser aussi ! Elle venait d'achever son secret et il s'allongea aux côtés d'Helena, le démon qu'il était autrefois dessina l'ange sur le sable et Teiva resta dans cette position. Tout à l'heure, alors qu'elle avait terminé son oeuvre, le vent l'avait in medias res emportée... Peut-être était-ce un signe de son père, lui montrant que même s'il n'était plus de ce monde pour la voir naître, la voir grandir, il savait que de là où il était, il en était fier. Fier de sa fille qu'il n'avait jamais serrée dans ses bras, heureux de constater la femme qu'elle était devenue... Enfin, peut-être... Personne ne peut réellement juger ni interpréter le vent... Bref. Elle lui avait donc dit un secret ! Et celui-ci, lui donna une envie soudaine de glace ! Mais pas à la pistache... tout simplement à la noix de coco! Il adorait ça! La noix de coco, le jus de coco, les copeaux séchés, les Bounty, ah ! La coconuts quoi ! Dès à présent, c'était à son tour de se confier... Que lui dire? Lui sortir son attirance pour le fruit allait être trop banal et proche de son secret. Il fallait être original, tout en gardant la pudeur dont Teiva savait faire preuve... Moi, un secret? Comme il avait remarqué que dans sa question elle l'avait tutoyé, il osa en faire de même, tu sais, je t'ai dis que j'ai vécu en Nouvelle-Zélande jusqu'à mes seize ans? Et qu'avant d'aller me stabiliser aux USA, j'ai beaucoup voyagé... Il n'attendait pas qu'elle hoche la tête, il parlait et un point c'est tout. Il lui avait caché pour ses parents, il fallait une confidence un peu personnelle et dont Teiva savait qu'elle n'aurait pas d'incidence sur sa situation sur Chatam... Il continua ainsi, en réalité, j'étais dans l'armée. J'ai été jusqu'à être colonnel en fait. Il se passa la main dernière sa nuque et revassa un cours instant.. Voilà, voilà, termina-t-il d'un ton songeur... Puis, il se mit de côté, appuyant donc son flanc gauche sur le sol, et regardant Helena... Qu'il fut assis, debout, ou allongé, jamais sa vue ne lui déplaisait... Elle était belle sous tous les angles ! Il ne savait pas quel genre de question poser... Ni même ce qu'elle voulait faire maintenant... Il l'interrogea à son tour, vo... heu, tu... tu commences à quelle heure ce soir? Sinon, je peux t'amener? Enfin, c'est si tu veux bien sûr...Il lui sourit, et attendait sa réponse. En patientant, il profita du magnifique spectacle qui s'offrait face à lui. Il était plus proche d'elle qu'il ne l'avait été depuis qu'elle l'avait abordé ! Il pouvait voir les détails de son visage, de ses mains, de sa bouche... Le grain de beauté au niveau de sa gorge, les fosettes qui se formaient à chaque fois qu'elle souriait... Il stoppa net sa remise en détails d'Helena, se disant qu'elle finirait bien par répondre à sa question !

Teiva s'allongea prés de moi, et fit lui aussi son ange dans le sable, lui resta comme ça contrairement à moi qui m'étais levé. Puis il me dis 'Moi, un secret? .... tu sais, je t'ai dis que j'ai vécu en Nouvelle-Zélande jusqu'à mes seize ans? Et qu'avant d'aller me stabiliser aux USA, j'ai beaucoup voyagé...en réalité, j'étais dans l'armée. J'ai été jusqu'à être colonnel en fait. ". J'avais remarqué que le tutoyement étais à présent naturel. Ces vrai je l'avais tutoyer alors il allais fait de même. Quand il me dis qu'il étais de l'armée, je me dis que cela n'avais pas du être facile. Et je me trouva assez ridicule avec ma glace à la pistache comme secret. Je lui souris. Il se mis de coté pour pouvoir me voir et il me dis "vo... heu, tu... tu commences à quelle heure ce soir? Sinon, je peux t'amener? Enfin, c'est si tu veux bien sûr...". Je lui souris , je sentis qu'il m'observer mais je ne dis rien enfin si je répondis à sa question.

Et bien, je commence à 21h. Et si tu veux oui je bien que tu m'emmene si cela ne te gêne pas.. Je te payerais un verre, le Rock'n Drink est le meilleur bar qui existe, enfin faut dire que je suis que dans celui-ci.

Je ris un instant. Et je réfléchit à quoi dire de plus. Il y avais tellement de chose que je voulais lui demandé, mais que je n'osais pas , étant trop indiscret. Ces vrai aprés tout, cela fessait peut être une heure qu'on se connaissait que déjà je lui avais posé des questions un peu trop personnel, que je n'aurais pas dût posé. Je décida de ne pas parlé de l'armée, car c'étais un secret, et avec ma mére on se disait le secret mais on n'en parlé pas. Le sable voler un peu dans tout les sens. Je me releva et m'assis, dans ce sable au couleur de l'or. Et je dis.

Tu habite dans quel quartier ??

Non que c'étais indiscret. Mais qui sais , peut être que nous étions du même quartier sans s'être vue. Enfin c'étais juste pour savoir.

La proposition qu'Helena lui avait faite lui paraissait alléchante... Pourquoi pas se disait-il ! Ce serait une bonne façon de connaître ce bar dont tout le monde parle et où Teiva n'avait pas encore mis les pieds... J'accepte, s'enquit-il, sourire aux lèvres. Mais... il va bientôt être vingt heures... Nous devrions peut-être commencer à rentrer quelque part pour que tu puisses manger un bout avant de commencer ta journée? Enfin, ta soirée? Il rit légèrement. Non?Il attendait sa réponse. Pour lui montrer qu'il écoutait toujours autant, il se mit dans la même position qu'elle. A une seule chose prête, c'est qu'il avait positionné ses poings un peu plus derrière lui afin d'avoir un appui supplémentaire. Pendant qu'il bougeait, une poussière se sable lui était rentré dans l'œil, provoquant une petite gêne, de quelques secondes... Ils étaient à présent côtes à côtes, Teiva en avait profité pour se décaler de quelques centimètres vers Helena... Mais rien de très visible ! Il pouvait à présent humer l'odeur de son parfum... Sentir un peu plus les pulsations de son cœur... Voir sa peau se soulever grâce à son pouls... Pur plaisir. Pure ataraxie. Pure femme ! Simple, naturel, douce, souriante ! Teiva se sentait se rapprocher imperceptiblement vers sa bouche... Il se ressaisit, racla la gorge et répliqua, je... suis... je suis du côté de Taupeka. Et.. et toi? Il tourna la tête vers elle pour mieux l'écouter. Quand les gens lui parlaient, il aimait le regarder dans les yeux. Il attendait, pour changer, et se disait que là, il ne suffisait que de deux actions pour qu'il se sente si comblé, heureux, mais mal à l'aise. Il suffisait de lui dégager avec un doigt une mèche de cheveux qu'elle avait au niveau de la bouche, puis, de coller ses lèvres sur celles de la londonienne. Ce geste, Teiva aurait pu le faire... Mais il y renonça. Pensant que même s'il se serait laissé faire, il y avait en quelque sorte Emily, et il fallait qu'il la voit pour en avoir le cœur net. Pour se dire, ça y est, elle doit comprendre que je l'ai aimée et que je l'aime encore. Mais de là où elle est, elle doit aussi comprendre que j'ai besoin de refaire ma vie. D'être un homme, de ressentir ce que les hommes peuvent ressentir. De l'amour, de la jalousie, du courage, de la loyauté, de la haine. Que si je veux rire, pleurer, partager des moments, comme j'ai partagé avec elle, aux côté d'une autre femme, qu'elle comprenne. Teiva débattait intérieurement, chahutant un amalgame de souvenirs et de sentiments. Il abaissa les voix de la controverse mentale, pour mieux écouter Helena...

Quand je lui avais proposé de venir avec moi au Rock'n Drink il me dis avec un grand sourire "J'accepte,...Mais... il va bientôt être vingt heures... Nous devrions peut-être commencer à rentrer quelque part pour que tu puisses manger un bout avant de commencer ta journée? Enfin, ta soirée?". Wahouu il allais bientôt être vingt heures. Je ne voyais décement pas le temps défilé, c'étais incroyable. Et il avais raison, et puis je devais surtout me changé je ne pouvais pas allé au Rock'n Drink dans cette tenue, sa risqué de pas le faire. Je ne lui répondis pas de suite, attendant de savoir ou il habitais, et il se racla la gorge et dit "je... suis... je suis du côté de Taupeka. Et.. et toi? ". Ohhh quel coincidence, j'étais du même endroit que lui. Je partis d'un rire franc, et je répondis.

Moi aussi je suis du côté de Taupeka , à la résidence Nairn.... C'est marrant... Je ne t'ai jamais vue.. Mais bon faut dire que je suis souvent souvent chez moi.....

Je le regarda, et je me mit à baiser les yeux toute en souriant. Je ne savait pas ce qui se passais, mais je n'avais ressentit ce que je ressentais juste à cette instant en le regardant. Je remis une de mes méches de cheveux en place et je dis.

Euhhh... On devrais peut être y allé non.. Il commence à faire frais... Et je dois me changé... Et on doit mangé aussi.

Je souris et je le regardas. J'eus une folle envie de me rapprocher de lui, mais je me retint pour l'instant. Je me leva. Et j'attendis.

Ainsi, ils habitaient le même quartier, la même résidence... Et pourtant, jamais ils ne s'étaient vus ni même croisés.... Il faut dire qu'étant un peu partout sur l'île dans la journée quand il ne donnait pas des cours sur la plage, Teiva était chez lui que le soir. Mais si Helena était passée dans la résidence, il l'aurait forcément vue en buvant, comme à son habitude, une tisane adossé au bâti de porte... En réalité, tous les deux, c'était un chassé-croisé... Il partait tôt le matin, et elle devait revenir du Rock'n Drink... Il rentrait en début de soirée, et après s'être reposée de ses deux boulots, elle devait se préparer pour aller au Rock'n Drink. Après sa tisane il fermait la porte, et elle devait partir de chez elle. Ca reprenait un peu le refrain de la chanson Ma vie en l'air, de Jeanne Cherhal, disant : "Si tu me fuis, je te suis, tu me suis, je te fuis..." Sauf qu'en réalité, personne ne fuyait personne ! Il ne releva pas le fait qu'Helena lui dise qu'ils ne s'étaient jamais croisés alors qu'ils habitaient le même endroit... Il laissa couler, comme on dit ! Pour la seconde fois depuis qu'ils étaient ensemble, elle avait repositionné cette mèche que Teiva avait vue... Soit les grands esprits se rencontraient, soit c'était une gêne pour elle, d'avoir des cheveux retombant souvent devant les yeux... Dans ses paroles, Helena avait enchaîné tout un tas de prétextes. Valables, certes. Il sentait que quelque chose la tracassait, qu'elle n'avait plus la même aisance qu'au départ... La questionner serait peut-ête un peu trop indiscret ou la ferait encore plus fuir. Il vallait mieux, non pas faire la sourde oreille mais, pour reprendre les termes, faire l'oeil aveugle ! Teiva s'était levé pour s'apprêter à partir à ses côtés. Elle lui avait dit qu'elle ressentait que le temps se rafraichissait... Instinctivement, sans même lui demander son avis, Teiva déposa sa veste sur les épaules de la jeune femme. Divines. A présent, ils se regardaient tous les deux.... Elle avait comme des petites étincelles dans ses yeux, il ne savait même pas si elle avait senti le vêtement qu'il venait d'ajouter... Il la regarda, lui sourit, et lui dit d'une voix réconfortante, ça va? On peut y aller? Il n'attendait qu'elle. Il avait déjà fait un pas dans le sable, mais sans bouger... A cela, il ajouta, alors, dis moi Helena, je te ramènes chez toi ou on mange ensemble? Il avait envie de continuer en disant : c'est toi qui vois, comme tu veux te changer, je ne pense pas que tu trouveras des vêtement appropriés dans ma garde robe... puis, je ne pense pas que je devrais être là quand tu te changeras.

Il se levas à ma suite, et je sentis qu'il avait déposé sa veste sur mes épaules mais je ne dis rien. Je le regarder dans les yeux, choses rare que je fessait, il me souris, je lui rendis sont sourir et il me dit "ça va? On peut y aller? alors, dis moi Helena, je te ramènes chez toi ou on mange ensemble? ". Je me contentais d'hocher la tête. Je crois que je n'avais même, entendue la fin de sa phrase. J'étais trop occupé à le regardé, et milles pensées et questions tournées dans ma tête. Pourquoi mon coeur battait-il si fort ? Pourquoi je ne fessait plus attention au monde qui m'entouré et que je ne regardé que lui ? Pourquoi aujourd'hui j'étais différente ? Est-ce le destin qui as décidé de nous faire rencontré ? Est-ce une coincidence ? Peut être que le bon Dieux, avais décidé que je ne devais pas le croisé ailleurs que sur cette plage. C'était peut être notre destin d'être ici. Une brise du vent nous fouetta le visage mais je ne le sentit pas. Et pour je ne sais quel raison et pourquoi je fit ça, mais je m'approcha de lui et je déposas mes lèvres sur les siennes. Puis me rendant compte de mon geste, je recula de suite et toute rouge comme une tomate et je le regarda et je lui dis,

Pardon... Je .. Euhh... Nous ... Euhh.. Nous devrions peut être y allé.....

Enfaite en cette instant précis je ne savais plus ou me mettre. J'étais un peu paniqué oui. C'étais la premiére fois que je fessait cela.Et je n'avais jamais ressentit ça avant. J'avais super peur à présent qu'il l'ai mal pris. Car je ne voulais pas ça, c'étais par pur intuition et attirance que je l'avais fais. J'espéré juste qu'il me pardonneras mon geste et qu'il me dise que ce n'étais pas grave. J'ignoré comment lui me voyais. Alors j'attendis en quête d'un signe.

Ca pour une réponse, c'était une réponse ! Depuis que tout se bousculait en lui, il ne cessait de se demander ce que de son côté, elle pouvait bien ressentir. Elle venait de lui répondre. Le baiser n'était pas monnaie courante chez la femme. Souvent, c'était aux hommes de faire le premier pas. Mais, Teiva appréciait ce retournement de rôles et de situations ! Ce qu'il pensait des lèvres de son interlocutrice était bien réel... Si pulpeuses, tendres, douces... Son baiser fut esquit. Il ne savait pas si c'était du fait de la courte et brusque rafale qui avait soufflée ou si c'était grâce à la physionomie de sa bouche. Ce bisous avait comme chassé les pensées, les divergences, que Teiva entendait dans sa tête. Un médecin l'aurait pris pour un fou, un fou l'aurait pris comme ami, l'ami l'aurait envoyé chez le médecin ! Quoiqu'il en soit, il devait savoir si ce baiser était un excès de folie ou une marque de tendresse et d'amour... C'est alors qu'il prit le col de sa veste par deux bouts pour les ramener l'un l'autre, reserrer le vêtement, et aisni, tenir un peu plus chaud à Helena. Ensuite, il fit glisser ses mains le long des bras de la jeune femme. Qu'elle avait la peau douce.... Pour terminer, il laissa ses mains dans les paumes de celles de sa "compagne" et se pencha au niveau de son oreille. Il ferma les yeux. Et profita de cet instant pour essayer de repérer tout ce qui était repérable aveuglément... Lorsqu'il aperçut de nouveau la lueur du jour, il remarqua qu'elle avait de petites oreilles. Il sourit, sans qu'elle ne put le voir. C'était trognon... Il glissa alors sa joue contre la sienne, l'embrassa délicatement au niveau de la commissure avant de revenir là où il était précédemment et de lui susurrer, oui, tu risquerais d'être en retard... Il garda sa main gauche dans la sienne, se recula et tendit le bras en attendant qu'elle ne marche vers lui, pour partir...

Je ne m'attendais à rien, aprés ce que j'avais fais , j'avais envisagé un peu toute éventualité possible. Alors quand je vis qu'il ne s'énerva pas et ne partis pas, j'en fus rassuré au contraire, il se rapprocha de moi, ferma un peu plus sa veste pour me tenir un peu plus chaud et fit glisser ces mains le long de mes bras, je ne dis rien et ne fis rien, je restais simplement là, admirant, fasciné,puis arrivé à mes mains ils laissais les siennes dans les miennes et se pencha à mes oreilles, et je ne bougeait pas, puis il rammena sa joue sur la mienne et m'embrassa délicatement à la commisure de mes lévres. Ensuite il revint à mon oreilles et me susura "oui, tu risquerais d'être en retard". J'hochais la tête, il se recula tenant toujours sa main dans la mienne. Reprenant un peu mes esprits je m'avancais vers lui, à présent nous étions cote à cote main dans la main. Je lui souris et je dis.

Je t'invite à mangé... Je crois que ces la question que tu m'avais posé non, si tu me ramméne chez moi, ou si on mange ensemble.. Et ben je t'invite à mangé, si tu es pas contre des hamburgers, qu'on passe au micro-onde... Et aprés on iras au Rock'n Drink. Si tu le veut toujours bien sur.

Je repris ma respiration, car j'avais dis cette phrase en un souffle. Je ne savais pas si il avais tout compris ou pas de ce que j'avais raconté. Mais je souriait toujours, heureuse. Oui j'étais heureuse.

Teiva, qui, durant l'armée avait connu bien pire, ironisa ainsi, ne t'en fais pas va! Tu sais, les trois années de milices, ce n'est pas les fins plats de maman, ni même les grosses bouffes rapides américaines! Alors, un hamburger m'ira très bien! Il lui sourit. Son baiser l'avait mis à l'aise. Enfin, un peu plus... Le fait qu'elle ne lâchait pas sa main, réconfortait Teiva sur le fait que ce baiser n'était peut-être pas un excès de folie, ni même une badinerie. Le vent s'était levé à présent. Quelques grains volaient et d'autres, lui arrivaient en pleine figure. Mais, même pas peur mon Colonnel !!! Il commençait à marcher, tout en tenant Helena par la main. Il se disait qu'une fois rentré chez lui, il ouvrirait son carnet, et y mettrait des photos, des choses.... personnelles, comme pouvait l'indiquer le nom qu'on lui donnait à ce journal ! En attendant, à quoi pouvait bien ressembler le Rock'n Drink? Il y avait envoyé pas mal de touristes, de clients, mais pourtant, il n'y était jamais rentré ! Ce bar avait plutôt bonne réputation pour sa musique, son gérant et le personnel... Jamais, étaient venus aux oreilles de Teiva, des nouvelles concernant du rififi au bar. Non, ça c'était cool ! Tu sais que tu peux y aller en toute sérénité, que c'est clean, et que tu t'y amuses! Trève de rêverie, il lui tira un peu la main comme pour lui dire d'avancer, parce qu'elle paraissait bien songeuse.... De son côté, c'était une situation que jamais il n'aurait pensé vivre, et cela lui emplissait le coeur. Il était heureux, mais, avait toutefois une part d'anxiété... Il lui sourit.

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