Divine Comédie [Adrian]

Je l'entraîne sur la piste de danse, titubant légèrement l'alcool devient prétexte pour m'appuyer contre cet homme qui fait au moins une tête de plus que moi, souriante, je lui saisis les deux mains, le regardant droit dans les yeux, des yeux noisettes bien plus clairs que les miens, et je lui souris encore, vous avais-je déjà dis que j'avais l'alcool joyeux?
La première musique est lancée, un rythme rapide et énergique sur des airs de trompette et de batterie, telle la musique des années trente, une musique que j'adore et j'espère de tout coeur qu'il sache la danser. Même si je m'attends à tout d'un homme comme lui.
Ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à lui, bien sur, nous discutons régulièrement quand il est à Stanford, aller savoir pourquoi j'apprécie sa compagnie, cette manière qu'il a d'être à la fois aimable et abjecte, c'est le genre de type que j'ai parfois envie de jeter par la fenêtre tant il peut être irrespectueux et mesquin, mais lui, a un art d'être mesquin qui me retient de l'étrangler, ce genre de charisme qui n'appartient qu'aux hommes politiques je présume, et qu'aux hommes de pouvoir comme Alexander, et nous voilà sur la piste de danse, je me laisse aller sur le rythme fou de la musique et surtout à son savoir faire étonnant. Aurait-il appris toutes les danses sur le bout des doigts avant de venir ici? Cela m'étonnerait, soit, ce n'est pas le moment de penser, surtout que je n'en ai pas la force. Est-ce la musique ou l'alcool qui me donne ainsi le tournis? A moins que ça ne soit lui, combien de temps la danse a-t-elle durée, je ne sais pas, toujours est-il que lorsque la musique cesse je flanche et atterris tout droit dans les bras du maire adjoint, mon visage sur l'une de ses épaules et mes mains autour de son cou.

Je me ressaisis aussitôt, l'image que je donne de moi et surtout d'Alexander ( car souvenons nous bien que je suis son assistante) me dérange malgré les quelques grammes d'alcool que j'ai dans le sang, sans pour autant me décoller de l'homme je relève la tête et lui souris, lui lançant d'une voix enthousiaste.
« Quelle danse ! Vous m'impressionnez ! » et c'était bien vrai, puis, lentement je tourne la tête, autour de nous des gens quelconques discutent, certaines même nous regarde, je suis certaine que déjà les cancans traversent la foule se trouvant dans les jardins. A mon sujet, à son sujet, sur notre sujet, c'est amusant, la haute société a toujours été comme ça, avide d'histoires stupides.
«  Regardez les, ces chacals, ils nous observent, vous croyez que si je vous embrasse ce soir on verra en gros titre demain que l'union Stanford/Mairie est concrétisée jusqu'au bout? » je lui souris, un sourire espiègle, j'en étais absolument capable et sans doute que le champagne y aiderait, voyons si il serait capable de me provoquer jusqu'au bout. Voilà, l'orchestre rejoue, une musique calme, du piano, des violons, fini la torpeur du swing de tout à l'heure, désormais, place à une ambiance tamisée sous la lueur de la lune. Je meurs d'envie de discuter avec le maire adjoint ce soir, sans doute aurait-il une conversation plus intéressante que celles que j'ai eu précédemment, et pourquoi pas essayer de lui sous tirée des informations quant à la situation de la mairie? Après tout, ce soir était le soir de tout les secrets.
Je m'avance vers lui, du moins si je le peux encore, puis, posant mes lèvres prêt de ses oreilles, je lui lance simplement une invitation à danser.
« Dansons » fis-je «  nous pourrons en profiter pour discuter un peu sans un verre à la main, je pense en avoir assez bu pour l'instant. »

Il lance un dernier regard à Anna avant d'être entraîné une nouvelle fois sur la piste de danse. Alors comme ça Malika pouvait le garder? Très très bien ! Il comptait ne pas la recroiser après cela de toute façon. Qu'importe, ce n'était plus important maintenant que la belle brune lui saisit les mains pour danser, une danse endiablé qui dura un court instant ou une éternité, il l'ignorait, mais qui lui fit un instant oublier Feguson junior. Une danse rapide, énergique, bien plus rapide que le précédent tango qu'il avait partagé avec la fille du maire. A côté d'eux une série de couples tournoyaient sur la piste mais qu'importe, celle qui l avait invité à danser n'avait d'yeux que pour lui. Elle? Malika Stormwind, jeune avocate de Stanford, plutôt belle, intelligente et surtout ambitieuse, ça c'était quelque chose qu'elle portait sur elle, sur son visage, sur ses fréquentations. Car au fond c'est bien pour cela qu'elle est avec lui pour l'instant non? Le vent qu'ils provoquent en dansant entraîne jusqu'à ses narines non seulement son parfum, un merveilleux parfum qui plus est, lié à l'odeur du champagne qu'elle semble avoir bu en quantité ce soir. Enfin, tout s'achève, l'orchestre cesse sa musique entraînante et Malika s'effondre dans ses bras, contraint de la rattraper, le maire adjoint la redresse légèrement afin que personne ne remarque sa faiblesse, était ce vraiment une perte d'équilibre ou un stratège pour l'approcher davantage? Adrian pencha sur la seconde option, au vu de la manière dont la jeune femme se tenait désormais, ses bras autour de son cou.
« Vous impressionnerais-je au point de vous faire tourner la tête? » fit-il lorsque la jeune femme s'exclama que la danse l'avait époustouflée, toujours proche de lui, elle releva la tête, le regardant droit dans les yeux, ses yeux bruns foncés le regardait avec un lueur à la fois espiègle, amusée et vague, noyée dans l'alcool qu'elle semblait avoir bu.

Le contact avec elle était étrange, il hésitait entre la garder à ses côtés ou lui dire de s'écarter, mais après tout, qui écarterait une si belle jeune femme qui se cramponnait à son coup, il sourit lorsqu'elle lui suggère une nouvelle danse, plus douce cette fois, plus calme que la précédente, une slow qui ne se refuse pas. Un sourire aux lèvres il acquiesce tandis que la jeune femme ajoute avec humour que cela l'empêchera de consommer l'alcool qu'elle a déjà trop bu. Ses mains glissent alors sur son dos et arrive sur ses hanches, ils étaient proche physiquement, mais il restait sur ses gardes, trop prudent avec une femme comme celle-ci, elle vint alors poser son front sur le sien, une bonne méthode pour discuter sans être entendu et tandis qu'elle constatait de nombreux regards sur eux, elle lui suggéra de l'embrasser pour lancer de nouvelles rumeurs sur la relation Stanford/Mairie, une suggestion que le fit sourire, un rictus espiègle mais ne dit mot, comme si il n'avait pas entendu toute la phrase.
« En effet, vous avez abusé du champagne » fit-il, une danse langoureuse s'engageait alors entre eux, les slows il en avait dansé à la pelle depuis qu'il était maire adjoint et même bien avant, cette danse ne lui faisait plus peur. Lançant un regard eu dessus de l'épaule de la jeune femme, il aperçu alors Anna Feguson accompagné d'un homme d'origine étrangère, elle semblait souriante, contente même...Mais qui était-il. Qu'importe, elle semblait avoir oublié sa présence et s'était tant mieux.

« Comment aller vous? Stanford semble se porter à merveille en tout cas, vous faites bien votre boulot. » fit-il, il savait que l'alcool pouvait rendre bavard certaines personnes, autant en profiter, bien que cela l'étonnerait que ça soit le cas de Stormwind qui était du genre sociable, bavarde, mais encline au bavardage inutile, du genre à raconter sa vie sans éléments importants, qu'importe, si il faut, il lui tirera les vers du nez.
« J'ai entendu d'étranges rumeurs sur l'université, vous savez? Je suppose que vous en avez eut echos également? »
Et leur danse continuait, la jeune femme ne semblait pas encline à desserrer l'étreinte qu'elle avait autour de lui ce qui n'était nullement pour lui déplaire, au contraire et ainsi continuèrent-ils leur danse jusqu'à ce que la musique s'arrête. Un court instant, le maire adjoint resta à fixer la jeune femme dans les yeux, se souvenant de sa suggestion de tout à l'heure. L'embrasser? Pourquoi pas après tout, elle était ravissante ce soir et avait sans doute assez bu pour ne pas s'en rappeler demain. Il saisit alors son visage, une peau douce et soyeuse, encore bien jeune pour occupé un rang comme le sien, protéger une université comme Stanford n'était pas mince affaire.
« Vous vouliez un baiser n'est-ce pas? » fit-il alors, un rictus aux lèvres, puis, toujours le visage dans sa main, il s'avança vers sa bouche, et finalement, au dernier moment, il s'en détourna légèrement se contentant de l'embrasser au coin des lèvres comme un signe d'affection. Pourquoi avait-il détourner la tête? Question qui allait une fois encore demeurée sans réponse, se persuadant d'un stratagème pour attirer la jeune femme dans ses filets facilement.
« Vous devrez vous contentez de cela. Pour ce soir en tout cas. » Murmura-t-il à son oreille avant de se redresser à son niveau. La fête poursuivait son cours, mais pourtant, l'espace d'un instant, il avait tout oublié autour de lui.

Et finalement la danse s'arrête, une danse qui m'a envoûtée je dois bien l'admettre, sans doute par sa sensualité, par l'ambiance qu'elle dégageait, par l'ambiance que dégageait l'orchestre et sa musique si belle et reposante, ce genre de musique qui vous donne envie de danser, c'est vrai, mais de danser d'une façon calme et posée. J'ai cru un instant que j'allais poser ma tête sur son épaule, emporter par le courant de ce qui se passait autour de moi, par son rythme à lui en fin de compte. Il ressemblait beaucoup au patron en vérité, le charisme qui se dégageait de lui vous laissait de marbre, vous donnait envie d'être avec lui, peut être même d'aller plus loin avec lui, car au fond, ce charisme vous obnubile, vous fascine, vous pourriez sans soucis vous laisser berner par ces hommes qui profite de cette image pour avoir ce qu'ils veulent, et moi? J'ai appris à ne plus tomber dans leurs pièges, j'ai appris à me forger un objectif, un rêve que rien ni personne ne peut ébranler, pas même Alexander que je considère désormais non plus comme mon modèle mais comme l'homme que je veux un jour remplacer, comme l'homme qui est assit à la place où je souhaite être, coûte que coûte. Et qu'importe ces discours, sa force de caractère et quoique ce soit d'autre, mon travail passe avant tout désormais. Avant ces idiots. Du moins, je l'ai pensé un instant.
Le silence, ce blanc étrange qui désormais règne dans la salle, je me sens vacillante mais je met cela sur le dos du champagne qui se distille dans mon sang mais je soutiens son regard, ses yeux bruns qui me perce ou du moins qui tentent de me percer à jour, ne cherche pas, tu n'y arriveras pas, j'ai appris à maîtriser la situation avec des hommes comme j'en côtoie à Hope. Si tu savais... Je le défie, une lueur dans ses yeux m'incite à ne pas baisser le regard, mais, à l'instant même où je pense maîtriser la situation, il saisit mon visage, plongeant ses yeux dans les miens. Si je voulais un baiser? Bien sur, car je savais qu'il ne refuserait pas, comme je me doutais qu'il aurait laisser le sujet un instant de côté le temps d'une danse avant de le relancer maintenant, je me tais, au fond, qui ne dit rien consent, vraiment, seraient-ils tous les mêmes au final?
Je ferme les yeux, je le laisse tenter sa séduction, comme si un baiser allait me conquérir, ah ! Il suffit qu'une femme les traînent sur une piste de danse, leur fasse des propositions idiotes et voilà qu'ils pensent tout maîtriser, les pauvres, peut être qu'avec un peu de chance je pourrai, oh, silence, il s'avance, je peux sentir son parfum son souffle tiède, tout cela, j'ai l'habitude, ce n'est pas nouveau pour moi, mais alors qu'il s'avance, ce n'est pas sur mes lèvres qu'il m'embrasse, ayant détourné légèrement la tête il m'embrasse au coin des lèvres avant de rapidement revenir à sa place. Quand je ré ouvre les yeux, je retombe toujours sur ce regard impassible et ce rictus.
Et moi, je me sens flancher. Comme si on venait de me donner un coup de bâton dans les jambes, est-ce encore le champagne. Une lueur de frustration traverse alors mes yeux, pourquoi a-t-il fait ça? Les hommes comme lui généralement, se fiche totalement d'embrasser une femme sans même la connaître plus que cela, qu'importe pour eux tant que la réputation est là, alors pourquoi? Mon coeur bats à cent à l'heure tandis qu'il s'écarte de moi, sa main glisse sur ma joue et disparaît aussi vite qu'elle ne fut venue, laissant derrière elle une trace d'amertume, de frustration. Il s'éloigne finalement, me laissant là, penaude, comme une idiote, non, attends, ne pars pas ! Avais-je envie de lui crier, mais non, la seule chose que je pu faire par réflexe et de lui attraper le bras, le tenir sans trop de fermeté, je pouvais sentir à travers sa veste et sa chemise une montre épaisse en métal. Je le regarde, je n'ai plus ce regard confiant que j'avais alors, mes yeux brillent d'une manière différente. Je tire un peu à moi cet homme étrange, je m'avance finalement vers lui sans vraiment quitter son regarder, posant mes mains sur son visage, ce visage que soudainement je voulais attraper le silence, plus personne ne nous regarde désormais.
« Les monstres, les hommes faibles, embrassent quand une femme le demande. » fis-je, tout bas ma voix tremble, serait-ce l'alcool? Sans doute oui, l'alcool.
Je me met sur la pointe des pieds, j'enroule mes bras autour de son cou et doucement je pose mes lèvres sur les siennes, l'embrassant cette fois avec sincérité, sans qu'il ne puisse avoir le temps de détourner la tête, je me laisse doucement aller vers lui. Au diable ces regards qui pourraient se poser sur moi désormais ! Cet homme, je veux qu'il m'appartienne !
Après un cours instant je m'écarte de lui, le regarde encore et encore, serais-je ensorcelée? Ou est-ce la surprise? Ou encore et toujours l'alcool, à, il a bon dos...

« Vous êtes différent, je le sais maintenant. » fis-je simplement, je n'ajoute plus rien. Je me sens suffisamment vaincue comme cela.

Alors qu'il quittait sa cavalière après une seconde danse qui avait le mérite d'avoir été étrange et après l'avoir simplement embrassé sur le coin des lèvres, il sentit une main aussi fine que celle d'un pianiste lui attraper le bras, lorsqu'il tourna la tête en sa direction il ne pu que constater qu'il s'agissait de celle avec qui il avait partagé sa dernière danse, elle l'attira doucement à lui et même si il avait toute la force d'arracher son bras de sa poigne, il ne le fit pas, se contentant d'avancer vers elle comme elle semblait le lui demander, son regard plongé dans le sien, sans une réelle étincelle dans les yeux il fallait bien l'admettre. Et alors qu'il se trouvait face à elle, il pu sentir les mains, glacées malgré l'été, de la jeune femme toucher ses joues, il pouvait aisément sentir son parfum, un parfum fruité que chaque courant d'air entraînait à sa guise, mais cette fois, c'est la proximité de la jeune femme qui lui permit de ressentir tout cela, car oui, elle était proche.
Elle lui dit alors une phrase étrange, étrange? C'était bien le mot. Plus tard pour la réflexion, car il n'eut même pas le temps de répéter les phrases qu'elle venait de lui dire que déjà ses lèvres étaient posées sur les siennes dans un baiser plus que passionné. Sans vraiment comprendre, il avait désormais le choix entre se laisser emporter par le courant qu'elle venait de provoquer, ou simplement y couper court, une situation délicate dont finalement il n'avait cure. Et alors que les bras de la jeune femme passèrent derrière son cou lui l'enlaça, avait-il fini par faire son choix? Rien n'était définitif, certainement pas pour lui, et sans vraiment répondre au baiser de Malika il la laissa simplement là, sans prolonger mais sans non plus la repousser, question d'un instant étrange où le temps s'était arrêté. Finalement, elle s'écarta légèrement de lui le regardant avec une intensité sans nulle autre pareil. Soutenant son regard, elle lui affirma qu'il était différent, différent? Elle faisait erreur sur toute la ligne, à moins bien sur qu'elle le considère comme pire que ces monstres dont elle parlait.

«  Différent vous dites? » il semblait à la fois surpris autant que cette phrase lui semblait absurde, affichant un léger sourire, il tourna alors la tête en direction des jardins et tomba nez à nez avec Anna, enfin, non pas tout à fait, pas qu'Anna était en face de lui bien sur, mais au loin il l'apercevait aux bras d'un homme d'origine étrangère, elle ne semblait visiblement plus intéressée par son ancien cavalier et avait décidé d'en trouver un nouveau. Qui était ce type et que lui voulait-il? La fille du maire était-elle donc si naïve que pour tomber dans les bras du premier inconnu qui passe? L'envie d'aller la chercher là, de suite, maintenant, lui tiraillait l'estomac comme jamais. Mais il chassa aussitôt cette envie de l'esprit, au fond, ce soir il n'était pas son gardien, ce n'était qu'à partir de demain qu'il le serait, inutile donc d'intervenir, pourtant malgré cela...
Il fut sortit de ses pensées par Malika, cette jeune femme radieuse qui venait à l'instant de l'embrasser avec passion lui avait à nouveau pris le bras, faisant doucement glisser sa main dans la sienne, la laissant faire, il noua ses doigts au sien, au fond, ainsi, il s'enchaînait pour ne pas aller arracher la fille du maire des bras de cet inconnu qui pouvait être un ennemi de Dorian et utiliser sa fille pour arriver à ses fins. Mais quelle idiote.
Malika, sa voix vint murmurer à son oreille, lui proposant de dîner à sa table. Il lui sourit, portant à nouveau sa main au visage de la jeune femme, caressant sa peau douce et dégageant une de ses mèches brunes.
« Navré, j'ai déjà une place réservée à la fois à la table du maire et à celle de ma secrétaire. Mon emploi du temps de ce soir est chargé.» il marque une pause et s'écarte finalement de la jeune femme, sans aucun doute il venait de se mettre l'avocate de Stanford dans la poche, c'était un coup de maître. «  Une prochaine fois peut être? » fit-il alors, il aurait pu lui glisser sa carte de visite, mais en fin de compte, il s'en fichait, se fichait de savoir si un jour il dînerait avec elle ou si il la croiserait à nouveau en dehors du domaine professionnelle. Lâchant sa main, il finit par s'éloigner sans même se retourner, en direction de la table du maire. Car au fond, ce n'était pas qu'il refusait de voir le visage de cette femme avec qui il venait de partager deux danses, non, c'était l'idée d'apercevoir à nouveau cette idiote de Feguson junior en compagnie d'un étrange inconnu qui ne lui disait rien qui vaille.